Le coût d’une allocution !
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Mais si la rue n’a pas désarmé, ses éléments les plus violents et les plus radicaux ont redoublé de zèle. Dans Rennes la rouge, la police et des manifestants violents se sont affrontés comme tous les soirs. Jets de pavés, de gaz lacrymogène et de projectiles divers ont enflammé la cité bretonne.
Lyon s’embrase
Le terrain de jeux de la violente et toujours impunie Jeune Garde de l’inénarrable Raphaël Arnault a subi une véritable démonstration « antifasciste ». Dans la capitale des Gaules, une mairie d’arrondissement et un commissariat ont été attaqués par quelques dizaines de manifestants « liés à l’ultra-gauche », croit savoir un policier local. Des incendies ont été allumés et ont nécessité l’évacuation de riverains. Au total, plusieurs dizaines de « mises à feu volontaires » ont été enregistrées par la préfecture du Rhône. Selon les informations de nos confrères locaux, des voitures ont notamment été incendiées dans le VIe arrondissement. Des vitrines ont été cassées dans différents secteurs, des caméras dégradées mais aussi du mobilier urbain. Le tout sans aucune interpellation par les forces de l’ordre, qui accusent en revanche deux blessés parmi leurs rangs. Une situation qu’a « dénoncée » Mohamed Chihi. L’adjoint à la sécurité de Grégory Doucet s’est exprimé ce matin pour pointer du doigt « la grande responsabilité du président de la République dans ces heurts » et a appelé « à la désobéissance mais pas à la violence ». Une curiosité sémantique qui sera très certainement appréciée par les forces de l’ordre qui s’épuisent à maintenir un semblant d’ordre dans une ville dévastée par l’insécurité. À Paris, des heurts ont éclaté dans les Xe et IIIe arrondissements entre militants d’ultra-gauche et forces de l’ordre, mais la situation semblait globalement maîtrisée.
Les antifas brûlaient, les policiers dansaient, Macron chantait !
C’est une scène assez surréaliste. Alors que les membres du chœur Saint-Longin - un ensemble vocal d'hommes réputé pour son répertoire de chants régionaux - prenaient un verre au café Saint-Placide, dans le VIe arrondissement de Paris, ils ont eu la surprise de voir Emmanuel et Brigitte Macron passer à pied devant eux, quelques minutes après l’allocution. S’en est suivi un moment convivial où l'on a pu voir le chef de l’État chanter le couplet d’un chant traditionnel pyrénéen avec les choristes, ravis. Un moment qui a particulièrement énervé la NUPES, qui s’est littéralement étranglée de voir le chef de l’État chanter pendant que les villes s’enflamment. Sans entrer dans la comparaison outrancière, il y avait quelque chose de « néronesque ».
32 commentaires
Ce qui est admirable, c’est la réaction à gauche, où la mise en scène macronienne consistant à chanter quand Paris brûle choque beaucoup moins que le fait de vocaliser avec des chanteurs « d’esstrêêême drouate » ( ? )
Il serait souhaitable de minimiser cette péripétie qui décrédibilise encore un peu plus notre pauvre Pays!
On a vu le chef de l’État chanter le couplet d’un chant traditionnel pyrénéen avec les choristes, ravis. On se doutait bien que c’était un maître chanteur…
J’aime bien l’encadré de votre image représentant notre cher Président. Est-ce prémonitoire? Waterloo? Une fin de règne?
Un tel mépris tient de la psychiatrie.