Le Conseil constitutionnel rejette la demande de RIP pour la deuxième fois
Il s'agissait, pour les opposants à la réforme des retraites, d'organiser un RIP (référendum d'initiative partagée) sur la question de l'âge de départ à la retraite qui n'aurait pas pu dépasser 62 ans. Cette demande portée par 250 députés et sénateurs de gauche a été rejetée, ce mercredi 3 mai, par le Conseil constitutionnel.
C'est la deuxième fois, en quelques jours, qu'une demande de RIP portant sur la réforme des retraites est rejetée. Sans grande surprise puisque, mardi, Élisabeth Borne précisait que, selon elle, « le chemin démocratique de la réforme est terminé » et que, de son côté, le ministre du Travail Olivier Dussopt a « répété devant le Sénat que ce texte [de la réforme des retraites] est légitime ».
De son côté, le député Insoumis François Ruffin a annoncé déposer une proposition de loi pour l'organisation d'un référendum d'initiative citoyenne « pour sortir de l'impasse sociale ».
RIP le Rip ! Le Conseil constitutionnel vient d'enterrer le référendum d'initiative partagée sur la retraite Macron. Les conditions qu'ils multiplient le rendent, en fait, presque impraticable.
Il est temps de gagner un vrai Référendum d'initiative citoyenne.
— François Ruffin (@Francois_Ruffin) May 3, 2023
Une initiative partagée par Jordan Bardella. Mais aucun texte constitutionnel français ne prévoit l'organisation d'un référendum d'initiative citoyenne. Une revendication des gilets jaunes qui n'a jamais été entendue.
Mieux que le RIP, le RIC : avec 500 000 signatures, les Français pourront déclencher un référendum pour proposer un texte ou faire abroger une réforme injuste comme celle d'Emmanuel Macron. Pour donner le pouvoir au peuple, nous instaurerons ce référendum d'initiative citoyenne !
— Jordan Bardella (@J_Bardella) May 3, 2023
Quoi qu'il en soit, il ne sera pas possible de déposer une nouvelle demande de RIP avant un an.
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