Entartage de Jean-Michel Blanquer à Montargis : et si on parlait de l’insécurité à Montargis, la vraie ?

Montargis, Loiret, ancienne « Venise du Gâtinais », du temps où les Français avaient la mémoire historique, serait-elle la ville la plus dangereuse des « territoires » de la Macronie ? Peut-être, si l’on en croit la mésaventure de notre ancien ministre de l’Éducation nationale tombé sur des mal éduqués !

Souvenez-vous. Déjà, en 1371, le chevalier Macaire, « envieux de la faveur que le roi portoit à un de ses compagnons, nommé Aubry de Montdidier », dit la vieille chronique, assassinait ledit vassal Montdidier ! Il y avait, dit-on, à l’époque, une justice toute divine puisque le félon, confondu sous les crocs du lévrier de l’assassiné – ce serait aujourd’hui un pitbull –, avoua son crime et finit pendu haut et court.

Mais ça, c’était avant, me direz-vous ! Observons la rubrique locale des temps Covid-19 de cette douce France : le 17 mars 2021, au cours d’une fusillade entre trafiquants de bonheur, un individu de 22 ans était mortellement blessé alors qu’un de ses compagnons restait entre la vie et la mort. Stupéfiant ! Le 21 juillet suivant, une femme de 49 ans était poignardée en pleine rue par son ex-compagnon en colère. Ce dimanche 29 mai 2022, peu après minuit, deux frères de 32 et 24 ans qui rentraient chez eux ont été pris à partie par un homme armé d’un fusil de chasse à canon scié. L’un d'eux a été blessé au bras. Raisons diverses de criminalité quotidienne ...

Et puis est survenu le drame ultime. Hier matin, samedi 5 juin, notre Jean-Michel Blanquer à nous, venu en service commandé dans la paisible sous-préfecture pour obtenir un siège à la députation, était gazé à coups de bombe à crème chantilly par deux quinquas, inconnus jusqu’alors des services de police. Enseignants, de surcroît ! Placés en garde à vue, ces sagouins auraient insulté le ministre, nous disent les médias qui commentent ou interprètent à charge ce dossier-attentat. Tout de sang-froid vêtu, malgré les suintements sucrés qui perlaient sur son front après l’agression pâtissière, l’ancien ministre de l'enseignement moral et civique a porté plainte.

On ne cautionnera pas, évidemment, l’agression de nos hommes politiques, sous quelque forme que ce soit. On n’applaudira pas à ces actions épidermiques et infantiles d’enseignants dont on peut comprendre l’exaspération, mais qui prônent, « en même temps », à longueur de leurs cours, la bienveillance et l’inclusion des différences et dont la majorité a participé au sauvetage de la Macronie, en mai dernier !

Mais le dernier tweet de l’entarté qui prétend à la « Renaissance » est, hélas, révélateur de la situation désespérée d’un pays où les élites installées de la démocrature prennent leurs rêves dominateurs pour la réalité : « Une campagne électorale est un moment de bonheur démocratique par l’échange », rétorque à ses enseignants schizophrènes un Jean-Michel Blanquer qu’on croirait tout juste atteint de la variole du Bisounours.

Non, Monsieur l’ancien ministre de l’Éducation nationale, la France n’est pas ce pays-là. Elle est celui des femmes qu’on égorge. Quand bien même elles voudraient vivre dans « le calme » et « le respect », et même à Montargis !

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