Écologie : « Hitler, lui, fut bien un écologiste ultra ! »

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Les derniers secrets des dictateurs, thème du nouveau hors-série de Valeurs actuelles, est consacré aux pans cachés du parcours des dictateurs en question. Dont la politique écologiste du Troisième Reich, le socialisme de Mussolini ou l’antisémitisme de Staline… Reste-t-il encore vraiment des « secrets » que nous ignorions ?

Ces dictateurs, nous en connaissons les grands traits. Or, la réalité, comme toujours, est plus complexe. C’est la sortie, en début d’année, du livre de Philippe Simmonot, Le Brun et le Vert, quand les nazis étaient écologistes (Éditions du Cerf), qui m’a donné l’idée de creuser dans cette direction : aller chercher, chez les plus célèbres dictateurs, leurs aspects les plus méconnus. Qui sait, par exemple, que Lénine est le véritable inventeur du goulag, qu’il y avait des SS musulmans, que Mussolini a fait adopter les congés payés neuf ans avant le Front populaire, que Castro a fait la chasse aux homosexuels, qualifiés de « déviants », ou que Staline prévoyait, en 1953, de déporter les Juifs d’URSS ?

 

À propos d’Hitler, vous consacrez huit pages à sa politique en matière écologique…

Ce fait, évidemment, ne réhabilite en rien son bilan cataclysmique ; mais il s’agit d’un fait avéré et évoqué par la plupart de ses biographes. L’écologisme hitlérien a cependant toujours été traité à la marge et dissimulé par la bien-pensance, craignant de manière stupide qu’il puisse contribuer à réviser sa condamnation par l’Histoire. Comme si le fait que « le "Siècle vert", débuté en 1933 », année de son accession au pouvoir, était, dans ce domaine, « en avance de cinquante ans, et même plus, sur son temps », comme l’a écrit Luc Ferry dans son livre Le Nouvel Ordre écologique (Grasset, 1992), et pouvait l’exonérer en quoi que ce soit du reste de ses actes…

 

Comment, concrètement, cette « écologisme » s’est-il manifesté ?

Il y a eu, sous le Troisième Reich, près d’une… centaine de lois et décrets de défense de l’environnement et de protection des animaux. Impossible, ici, de tous les lister. Citons néanmoins, pour la première, la création du plus grand espace forestier protégé d’Europe ou l’interdiction de la plupart des pesticides visant, comme l’écrit Simmonot, à « encourager des modes écologiques d’exploitation agricole à un niveau jamais vu jusque-là dans aucun État ». Concernant la défense des animaux, on peut rappeler, entre autres, les deux ans de prison pour qui « tourmenterait ou maltraiterait un animal », l’interdiction de la vivisection, de la chasse à courre, de la chasse à la chevrotine, des animaux dans les cirques, de la castration sans vétérinaire, des œillères pour les chevaux, des combats de coqs… Jusqu’à la protection des… sangsues, menacées « d’extermination » (sic !) par leur utilisation médicale !

 

Les ultras de l’écologie et les « antispécistes » d’aujourd’hui n’ont donc rien inventé…

On pourrait en effet dire : « Sandrine Rousseau en a rêvé, Hitler l’a fait ! » Notre pasionaria verte n’est évidemment pas nazie, mais Hitler, lui, fut bien, comme elle, un écologiste ultra. Dans Mein Kampf, il l’écrivait déjà : « Les actions des hommes contre la nature conduisent à leur propre destruction. » Mais ce qu’on ignore aussi, et que nous racontons, c’est que l’écologie elle-même est d’essence racialiste et antisémite. C’est ainsi que le propre inventeur du mot « écologie », et « père » de la discipline, célébré par Hitler, n’est autre que le biologiste et zoologiste allemand Ernst Haeckel (1834-1919) dont les travaux classaient les Noirs juste avant les singes et qui considérait les Juifs comme des « parasites humains » ! De quoi éclairer, peut-être, le gène sectaire et totalitaire des Verts ultras d’aujourd’hui…

 

Hors-série Valeurs actuelles, Les derniers secrets des dictateurs, 132 pages, 11,90 euros. Disponible en kiosque et sur boutique.valeursactuelles.com

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Nicolas Gauthier
Journaliste à BV, écrivain

Vos commentaires

13 commentaires

  1. ça va beaucoup plus loin que cela. Il faudrait faire appel aux historiens des idées. En vérité, l’écologie puise aux mêmes sources intellectuelles et culturelles que les nazisme : naturalisme, néo-paganisme, darwinisme, malthusianisme, eugénisme, génétique, etc. Beaucoup de pontes écologistes ont un passé nazi ou fascisant : Julian Huxley, Cousteau, Alexis Carrel, Bernhard de Hollande, Ford, etc. On l’oublie trop souvent, le nazisme n’était pas conservateur mais révolutionnaire.

  2. Si nos « écolos » ( en France ) étaient un tant soit peu logiques, ils devraient s’abstenir de manger des végétaux qui sont sensibles. C’est prouvé de plus ne plus. Les arbres créent même entre eux une forme de solidarité de survie… Eux culpabilisent les autres, mais manger des végétaux sans se sentir coupable devrait les faire rougir de honte _ s’ils avaient ( bien sûr ) la moindre logique _ et compassion _ allons y ! Que proposent t-ils ?

  3. L’écologie efficace, qui limitera la pollution en limitant le nombre des pollueurs, LA seule mesure vraiment efficace, devra verrouiller les frontières de chaque pays, afin d’isoler les foyers de forte démographie. En empêchant ces pays de se répandre chez leurs voisins, elle provoquera de telles densités de population qu’elle rendra ces pays invivables qui seront alors bien obligés de prendre des mesures. Soit dit en passant, nos ecologistes de gauche font exactement le contraire. Oui, la vraie écologie est d’extrême droite !

  4. Tous les dictateurs voulaient la grandeur de leur pays et le bonheur de leur peuple, mais selon leurs critères personnels,souvent imbibés d’un sectarisme et d’un aveuglement meurtrier. Gardons nous de ce type de personnage dont nous disposons de quelques échantillons dans notre pays.

  5. Il faut surtout rappeler (ou apprendre ?) que le fascisme et son horrible dérivé, le nazisme, étaient bien des partis de gauche, socialiste. Tout comme le communisme, leur frère jumeau. Et c’est logique : l’extrême gauche, à force d’imposer à l’excès le collectivisme, dérive alors en dictature. Il n’est qu’à voir LFI pour constater que l’histoire se répète (son duce, ses chemises noires, sa violence et son intolérance, sa mauvaise foi). – – – – – Et, à l’inverse, la droite individualiste, aboutit à l’excès à la loi de la jungle et au mondialisme élitiste. Il n’est qu’à voir E. Macron, seul représentant de la droite dure en France, méprisant les peuples et soumis aux milliardaires internationaux.

    • « Fascisme et communisme ne sont pas deux opposés, ce sont deux gangs rivaux qui se disputent le même territoire. Tous les deux sont des variantes de l’étatisme, fondés sur le principe collectiviste que l’homme n’a pas de droits et est l’esclave de l’État» Ayn Rand.

      • C’est bien cela. Le communisme est une sorte de fascisme, tous deux d’extrême gauche, nés à la même époque. Il serait bon de le rappeler à tous les menteurs qui assimilent fascisme et extrême droite. L’extrême droite est l’élitisme, tel que la monarchie absolue (inexistante en France aujourd’hui) et le mondialisme (oppressant les peuples au profit d’une élite de milliardaires, et, hélas, bien présent).

  6. Il me semble qu’Hitler ne fumait pas, ne buvait pas d’alcool et ne mangeait pas de viande, et quel résultat ! Un dictateur criminel ! N’en déplaise aux écolos, bien que je sois pour le respect de la nature, contre la maltraitance animale, je défends le bon vin, le champagne, les bons alcools français, la bonne viande, les bons fromages , les légumes et fruits et pour clore un bon repas, une bonne cigarette ou un bon cigare ! Tout ce qui fait notre art de vivre à la française !

    • Effectivement Adolph était tout cela, mais il était semble t’il « malade » de la tète surement, et avait un médecin français qui lui injectait chaque jour des « substances » plutôt genre drogues, soit disant des vitamines etc. Pas étonnant qu’avec tout cela de malade mental, il vit son cerveau pas trop important, diminuer de jour en jour !

  7. Je ne connaissais pas tous ces détails, mais j’avais déjà lu que Hitler était végétarien.
    Du coup quand certains critiquent mon gout pour la viande et la charcuterie, je leur rétorque par mon point Goldwin : « hitler était végétarien ». c’est pas beau beau, mais ça coupe court à tout.

    • Effectivement le bonhomme bien que pratiquement 80 ans après est toujours « d’actualité ». Mais il est plus facile de parler de choses très anciennes plutôt que de celles récentes qui pourraient heurter certains cerveaux !

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