Dans vos commentaires, cette semaine : « Prendre le taureau par les cornes ! »

dominique bernard

L’Histoire se répète tragiquement… Après Samuel Paty, assassiné, il y a trois ans, par un terroriste tchétchène, Dominique Bernard, professeur de lettres à Arras, a été mortellement attaqué par un jeune Tchétchène, ce 13 octobre. Dans un édito intitulé « Drame à Arras : après Samuel Paty, Dominique Bernard ! À qui le tour ? », Gabrielle Cluzel s’inquiète de nos défaillances et de notre faiblesse face à l’islamisme. Une inquiétude partagée par les lecteurs de BV. « C’est désespérant d’avoir des élus qui tiennent toujours les mêmes discours creux après chaque drame comme si cela allait tout résoudre. Ce que le peuple souhaite vivement, c’est que le chef de l'État entre en action de toute urgence contre cet ennemi », commente ainsi Georges Mousset. Une demande partagée par Marianni, qui écrit : « Assez de discours, mais des actes ! » Mimi exprime sa colère : « Le pas de vague, ça suffit, l’eau tiède, ça suffit, le en même temps, ça suffit. Quand je pense que Darmanin a le culot de nous demander de faire attention, attention à quoi ? On doit sortir la peur au ventre ? Ou ne plus sortir ? » Face à cette situation, Michel Prade enjoint nos gouvernants à « prendre le taureau par les cornes pour éradiquer l’islamisme ».

Il faut dire que l’assassinat de Dominique Bernard n’est pas sans rappeler celui de Samuel Paty. Devant les sénateurs, Mickaëlle Paty, la sœur du professeur d’histoire-géographie, choisit donc de « dédi[er] son texte à Monsieur Dominique Bernard ». Ses mots empreints de dignité et de colère, comme l'a justement noté Clémence de Longraye, n’ont pas manqué de faire réagir. « Son témoignage est criant de vérité. Si l’État faisait ce qu’il faut au lieu de se contenter de larmes de crocodile et paroles inutiles, ces deux hommes et tant d’autres seraient encore parmi nous », regrette Yolande Steiner. Dans son discours, Mickaëlle Paty craint que la mort de son frère n’ait servi à rien. « Un constat redoutable, pour Berfranda45. Car oui, la leçon n’a pas servi à améliorer les choses, et non, les mesures annoncées depuis les premiers attentats n’ont pas prouvé d’efficacité, faute d’erreur de cible. » Et Anne-Aurore Angélique de saluer : « Cette femme montre une grande dignité et une obstination louable. Mais je crains que la guerre ne soit perdue. »

L’assassinat de Dominique Bernard nous rappelle aussi qu’à 3.000 kilomètres de notre pays, en Israël, se joue un autre combat contre l’islamisme. Alors que peu de personnalités, pourtant si promptes à réagir à l’actualité, ont pris la parole sur le sujet, le footballeur Karim Benzema a décidé d’apporter son soutien aux habitants de Gaza. Dans son article « Il prie pour "les habitants de Gaza" : le dossier Benzema s’épaissit », Samuel Martin revient sur les différentes sorties de route de l’ancien attaquant français. « Sous l’image de stars multimillionnaires, Benzema et autres footballeurs issus d’une certaine immigration restent des Français de papiers qui détestent la France à l’instar des petites racailles des quartiers », s’emporte Michel Beraudo March. Une analyse partagée par C’estpasclair36, qui écrit : « Ces gens n’auraient rien été sans la France… » Et Garibaldi de conclure : « Si l’Algérie est son pays, que la France lui retire la nationalité française. » Une proposition portée par la sénatrice LR Valérie Boyer.

Au milieu de cette actualité conflictuelle, « Julien et Silouane se paient un gosse, sa mère est priée de dégager », rapporte Sabine de Villeroché. Un couple homosexuel ayant eu recours à une mère porteuse se félicitait, sur les réseaux sociaux, de la naissance de « leur » enfant, sans mentionner la mère… Pour Sylvie Peringuey, « cette traite d’êtres humains, qui fait d’un bébé une vulgaire marchandise commandée, en exploitant le ventre d’une femme est ignoble et effroyablement inhumaine ». Pilo ajoute : « Certains appellent cela du progrès. Moi, j’appelle cela du trafic d’être humain. C’est illégal. » Hadrien Lemur, pour sa part, s’insurge : « Silence radio des féministes françaises et européennes qui ne voient pas de quoi s’offusquer de parler de "surrogate" (traduisez "substitut") en parlant d’une mère. »

Vos commentaires

4 commentaires

  1. Les élections européennes de 2024 seront l’élément déterminant pour notre pays et pour sa souveraineté. Pour faire encore tenter d’entendre nos voix pour l’avenir de notre pays et notre civilisation

    • Oui, mais pour cela, il faut que le Français se réveille, chose qu’il a déjà loupé par deux fois. Gardons espoir…

  2. Tout ça, c’est du bavassage. Ils vont voter qui, en 2024, et faire campagne pour quelle liste européenne ? Pour la seule qui a la chance de constituer un groupe et donc de peser? et en 2027, pour qui?

  3. Au stade ou en est arrivée l’Europe en général et la France en particulier, en ce qui concerne les menaces islamistes, nous ne pouvons et ne voulons tenir aucun taureau par les cornes ni hélas par quoi que ce soit. Tout cela, n’est que de la com.

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