Dix ans plus tard, un djihadiste français veut revenir en France !

Daesh Djihad
On n'emporte pas sa patrie à la semelle de ses souliers, mais Danton n'a jamais rien dit des babouches. Pour de nombreux djihadistes français qui ont suivi l'État islamique en Irak et au Levant dans sa satanique épopée, la France est restée un petit paradis perdu. Là-bas, en France, il n'y avait certes pas la charia et on ne pouvait pas se marier avec des fillettes de dix ans dont on avait violé la mère et crucifié le père ; là-bas, on ne pouvait pas égorger tranquillement, sur la plage, les kouffars fauteurs de troubles... mais enfin, bon, on y avait tout de même des habitudes. Il faisait bon y vivre. On y touchait les allocations, on n'allait pas beaucoup en prison et, quand on y allait, on s'y sentait comme à l'hôtel. Dans les camps de prisonniers irakiens ou syriens, nos djihadistes made in France ont eu le loisir de ruminer. De nombreuses femmes de djihadistes ont été rapatriées en France avec leurs enfants sur la base d'accords bilatéraux. On mesurera, à court terme, si cette décision était la bonne, quand il s'agira d'interroger ces enfants sur leur stricte observance des impayables « valeurs de la république ».
Voici, désormais, que c'est un homme, un Niçois, qui s'est présenté de lui-même au consulat de France à Istanbul. Son nom est Bryan d'Ancona. Il a 26 ans et il est parti rejoindre Daech en 2013, quand il n'était âgé que de seize ans. Converti de fraîche date, recruté, comme tant d'autres azuréens, par Omar Diaby, il avait été interrogé en 2016, à visage découvert, par un journaliste de l'émission « Complément d'enquête ». Ses propos d'alors méritent d'être cités en entier: « Quand je voyais l'ennemi d'Allah, je prenais, je visais avec ma kalach et Allah, c'est lui qui visait, c'est lui qui tire et je visais l'ennemi d'Allah, j'en ai tué. » Bon. Il se vante, peut-être. Il n'a peut-être qu'apporté de l'eau et des oranges aux combattants. Il a peut-être passé le match sur le banc de touche. Allez savoir.
Bryan d'Ancona, au regard de la loi française, n'a rien fait de mal. Il a rejoint la Turquie, pays membre de l'OTAN, pour basculer en Syrie, probablement avec la complicité d'un réseau de passeurs. Rien de tout cela n'est punissable. Ses crimes ? Arriverait-on seulement à les prouver ? Il pourra toujours dire qu'il n'a rien fait, que ce n'était pas lui, qu'il s'est vanté devant les caméras et que rien de tout cela n'était sérieux. On fera témoigner sa famille, qui lui a inculqué « les bonnes valeurs ». On apprendra que Bryan était « poli et discret ». Le package habituel. Il rentrera, c'est sûr. Là n'est pas la question.
La question, plus généralement, est de savoir comment, à une échelle plus conséquente, nous appréhendons la suite. Rien ne peut être fait contre ce jeune homme. Sur quelles preuves le mettrait-on en prison ? Il a, certes, rejoint un État terroriste, il a, certes, voulu se battre contre l'Occident (dont la définition par Daech n'est pas exactement la nôtre)... mais on n'a jamais rien fait contre les anciens porteurs de valises, les gardiens de camps français en Indochine, les sympathisants de la cause cambodgienne, les défenseurs de la pédophilie dans les médias. Pourquoi s'acharnerait-on sur l'islamisme ? Ça ne tient pas debout.
Alors, bienvenue, Bryan, bienvenue chez toi ! Tu risques de trouver les rues de Nice quelque peu changées à ton retour. Les Alpes-Maritimes sont devenues une plaque tournante de l'accueil de l'Autre. Tu risques de te demander qui sont ces neurochirurgiens wakandais qui sont venus « grand-remplacer » les voleurs de scooter du quartier de l'Ariane. C'est ce que l'on appelle le « vivre ensemble ». C'est l'antiphrase pleine de trouille, c'est le vocable pudique de la pétaudière française, remplie de gens qui se détestent les uns les autres mais qui communient provisoirement dans la haine de la France et des Français, des « Blancs », des « Jean-Michel », « gwers », « colons » et autres « kouffars ». Tu verras, ce n'est pas aussi carré qu'à Raqqa. Désolé. Mais tu t'y feras. Nous, pauvres gens, nous ne savons pas si nous nous y ferons : ça tombe bien, on ne nous a rien demandé.
Arnaud Florac
Arnaud Florac
Chroniqueur à BV

Vos commentaires

26 commentaires

  1. Aucune raison d’accepter ce retour , un jour ou l’autre il aura des doutes ,des convictions ,regrettera son temps là-bas aura des doutes ,aura entendu des voix et nous fera un bel attentat ou décapitera quelqu’un

  2. je croyais que la destruction de ses papiers d’identités suffisait à vous sanctionner par de la prison ! Ces gens ont non seulement choisi de partir, mais ont en effet renoncé à se considérer comme Français, ces sales couffar blancs !
    Je ne vois pas pourquoi il y a débat, quand on joue, et que l’on perd, bah c’est tout, on perd et il n’y a pas de remise en jeux ;
    Aucun intérêt à reprendre des assassins volontaires et je me fou de savoir s’ils regrettent ou pas, et encore plus s’ils étaient français de naissance, en déchirant leur papier d’identité ils ont renoncé à cette idendité et à venir croupir dans une prison française – ils ce sont créé leur propre prison, qu’ils y restent. Aucune mensuétude pour ce genre de crapule.

  3. C’est ni une femme ni un enfant alors il peut rester en toute quiétude avec ses frères Musulmans en toute logique française les brebis galeuses d’un jour le sont toujours c’est la loi du talion. Qui pourrait avoir confiance en de tels énergumènes qui trahissent leur pays ???

  4. Il a tourné le dos à son pays pour rejoindre des terroristes, il a renié la France, il n’y a rien à rajouter qui de toute façon serait censuré.

  5. Nous sommes toujours et encore plus en Guerre de Religions, avec Une en plus le Wokisme…Est ce que celle là plait aux Islamiques pour revenir en France ? Je ne crois pas.
    Si tous les pays à la religion de l’islam reprennent leurs compatriotes O.Q.T.F. chez nous, on peut reprendre ce Bryan…
    1 repris contre plus de 10 O.Q.T.F c’est équitable… »en même temps » bien sûr !

  6. Non. IL n’est pas du tout bien venu.Ayant choisi une autre nationalité, il n’est plus Français Il fait parti des immigrés Non désirés

  7. Je ne ferai pas de commentaire car le « politiquement correct » vous obligerait à me censurer !!

  8. À nous non plus, les « Souchiens » contribuables, on n’a rien demandé. Bien sûr que ce d’Anconna va revenir en France. Notre pays est devenu la poubelle de l’occident, alors quoi de plus normal que d’y accueillir ce gentil jeune homme que nous allons entretenir ?

  9. Et pendant ce temps là ?
    Et bien pendant ce temps là on « coupe le sifflet » à Madame Bergeaud-Blackler, grande spécialiste sous protection policière de ces « frères » en question.
    Allez y comprendre quelque chose, moi j’abandonne, je me refuse même à faire l’effort.
    Ce qui me vient en tête, c’est plutôt : …  » qu’ils viennent donc jusque dans nos bras, égorger nos fils et nos compagnes… »

    • il y a quelques temps, un petit livre circulait : « les enfants perdus de Daech » quelques petites pages qui glacent le sang. Il a un joli visage souriant ce niçois qui veut rentrer, il a la beauté de Satan. D’autres sont déjà rentrés en France, sans qu’on le sache pour certains, avec leur mère pour d’autres il y a peu..

  10. La déchéance de nationalité devrait être appliquée dans ce cas. Si ce triste personnage rentre en France, il sera très difficile de prouver quoi que ce soit et donc très difficile de le condamner. De toute façon, même condamné, avec le jeu des remises de peine il sera dehors en quelques années. C’est probablement le calcul qu’il a fait, il a tout à gagner à revenir en France. La guerre qu’il ne peut plus faire en terre musulmane, il la continuera sur le territoire français aux dépens de nos compatriotes innocents … financé par leurs impôts !

  11. Quand la France, que l’on déteste, devient bonne mère ! On est bien content de la retrouver !

  12. Que la populace « dorme tranquille » ! … macron et sa macronie « protège les français djihadistes » en priorité ! …
    Une autre façon d’inoculer du poison dans la société française que ce coucou politicard ne va pas se priver d’utiliser ! …
    Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines?
    Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu’on enchaîne?
    Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c’est l’alarme
    Ce soir l’ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes

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