Dans vos commentaires cette semaine : « Que font-ils donc pour la France ? »

parlement Strasbourg

On a les stars qu’on mérite. « Ce 19 novembre : Emmanuel Macron a rencontré la chanteuse Yseult, écrit notre chroniqueur Arnaud Florac dans son article. La chanteuse qu'il a désignée comme... marraine de la francophonie pour l'année 2024 ! Une série de photos, postées sur le compte Twitter du chef de l'État, rendent compte de cette belle initiative. » Cette promotion d’une chanteuse tout ce qu’il y a de plus wokiste a interpellé Johnny Croipa : notre lecteur a étudié le personnage et les paroles de ses chansons. Il en est revenu armé pour deux exécutions : « Même coiffure qu’Assa Traoré, même mentalité qu’Iquioussen, on peut comprendre que notre Président déconstruit adore, ironise-t-il. Pour suivre le conseil redoutable d’Arnaud Florac, j’ai plongé dans la lecture des paroles de l’œuvre de cette artiste remarquable, béatifiée par une Victoire de la musique. J’y ai effectivement pris une violente bouffée de vide sidéral. On plane comme on peut. » Macron et Yseult, même combat ? Pour Cidcampeador, « Macron n’en est plus à une "indignitude" de plus ». Et notre fidèle lectrice Josée Perlaut tire avec lucidité la conclusion qui s’impose : « Macron fait le job pour lequel une partie des votants l’ont élu, c’est-à-dire détruire le pays et le ridiculiser. » De quoi donner un espoir à Zebulon, qui croit à la justice, la vraie : « J’espère que ce Macron paiera un jour tout le mal qu’il aura fait à notre pays. »

Et ce jour-là, pour Macron, la facture sera lourde, encore plus lourde que les frais pharaoniques, payés par les Français, d’une immigration devenue folle. Notre journaliste Clémence de Longraye en donne la preuve point par point dans son article « Cinquante mille euros par mineur isolé : quand l’État finance sa propre submersion migratoire ». « Cette question - certes cruciale – de la minorité parfois factice des jeunes migrants cache un autre sujet de taille, écrit-elle : le coût réel de leur prise en charge. Chaque année, la France dépense ainsi des milliards d’euros pour subvenir aux besoins de ces mineurs dits isolés. » Clémence de Longraye fait le détail de ce gouffre. Notre lecteur Julien 65 a pourtant d’autres idées pour utiliser cet argent : « Pendant que ces milliards s’envolent et partent dans les poches d’associations et d’organismes dédiés par exemple... à l’accroissement de l’invasion, il n’y a plus d’argent pour aider nos enfants à travailler mieux à l’école. » Et oui, l’État macroniste a ses priorités. Marie-Odile Stouff pose d’ailleurs la bonne question : « Tous ces soi-disant mineurs non accompagnés obtiennent-ils ce statut à vie ?, demande-t-elle. Je me suis toujours demandé ce qui arrivait le jour de leurs 18 ou 21 ans, dans leurs propres pays ? » Mais face au déluge, notre lecteur San Antonio n’est guère optimiste : « Nous pouvons en parler autant que nous le voulons, nous ne pouvons rien faire ! C’est pour eux la loi "européenne" qui s’impose, si ces prétendus mineurs mettent le pied en Europe ils sont "intouchables". » Même tonalité fataliste chez Jean des Entamures : « Une fois que l’on a dit cela, et on le sait depuis déjà plusieurs années puisque nous l’avons dénoncé durant la campagne présidentielle, on fait quoi ? On dit quoi, tous les jours, à tous ceux qui sont autour de nous et qui votent Macron, NUPES ou LR ? » BV a la réponse : on leur recommande de s’abonner d’urgence ! Incitez vos amis à s’abonner en masse ! Diffusez-nous pour aider les Français à ouvrir les yeux !

Car Amélie de Montchalin ne fera campagne ni pour BV ni pour son pays. Dans son article (« Amélie de Montchalin est recasée : enfin ! »), Georges Michel ne lui présente guère de cadeaux, alors même que Noël approche. « On apprend en effet que celle qui fut battue aux législatives dans l'Essonne par le socialiste Jérôme Guedj hérite d’un poste prestigieux. Celui de représentante permanente de la France (autrement dit ambassadrice) auprès de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), une organisation internationale qui compte une petite quarantaine de pays développés. Un poste qui devrait aller comme un gant à l’ancienne secrétaire d’État chargée des Affaires européennes, tout juste âgée de 37 ans. »

Nos lecteurs rivalisent d’ironie. À l’image de Scandella : « Eh oui, Amélie. La crise, c’est pour tout le monde, c’est trop dur ! » Ou de Candide : « République des copains et des coquins, aurait dit Michel Poniatowski. » Bernard, lui, s’attarde sur cette (décidément) étrange politique de nomination : « Ce qui est bien avec Macron, c’est que qui perd gagne ! Soyez mauvais et vous serez récompensé ! » Une méthode qui a fait ses preuves ?

Dans cet océan de nullité crasse alimenté généreusement par le macronisme, un homme vous a redonné un peu de peps, c’est le nouveau président du Rassemblement national. Car « en bonne logique, ces instances supranationales devraient s’autocongratuler bruyamment, remarque Nicolas Gauthier dans son article « Anniversaire au Parlement européen : Jordan Bardella met de l’ambiance à Strasbourg ». Soixante-dix ans de Parlement européen, trente de traité de Maastricht et vingt d’euro, ce n’est pas rien. Et pourtant, grande est l’impression que tout cela a, non point été fêté, mais à la va-vite commémoré. »

Crusader applaudit : « Bon discours de Bardella. Les Français ont-ils voté pour cette Europe ? Je ne pense pas. Une Europe des nations serait préférable à cette U.E. qui veut imposer sa loi. Une loi qui se substitue à la nôtre et fait qu’en matière d’immigration, nous ne pouvons pas prendre les mesures qui s’imposent, surtout avec un Macron qui préfère l’U.E. à la France. » Mais Bernard s’agace : « Nous avons élu des "députés" à Bruxelles ! Que font-ils donc pour la France ? » C’est par un feu d’artifice ininterrompu que vous saluez cet anniversaire européen. Un feu d’artifice de critiques résumées par Larouille : « Il faut en finir au plus vite avec cette prétendue "construction européenne" qui n’est, en réalité, que la source d’une idéologie politique contraire à ce qu’attendent la plupart des pays concernés. » Laissons à Cœurvert le mot de la fin : « La construction européenne est purement idéologique. […] Cette idéologie a construit le cadre d’une dictature qui musèle ses oppositions et brime les peuples. Comme toute construction idéologique, elle conduit au désastre. La Norvège et la Suisse qui ont choisi d’échapper à cette chimère montrent bien qu’une autre voie était possible. Et meilleure. »

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 29/11/2022 à 11:26.
Marc Baudriller
Marc Baudriller
Directeur adjoint de la rédaction de BV, éditorialiste

Vos commentaires

2 commentaires

  1. LA seule réponse: FREXIT de toute urgence ! … Rien que les « actions/activités » de vonderlayen devraient suffirent à tout foutre en l’air dans ce « machin » qui fracasse toutes les nations européennes depuis trop longtemps ! … A tout le moins, bannir cette nocive de toute situation de « pouvoir » et de « rémunération » aux vues de tous ses « faits d’armes » contre les nations souveraines ( ou supposées telles ) …

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