Dans vos commentaires cette semaine : « Prête à voter Mélenchon, voyez où j’en suis…»

mélenchon

L’éventuelle réélection d’Emmanuel Macron, considérée comme acquise par beaucoup, est dans toutes les têtes. À un point que l’on ne peut pas imaginer ! La preuve ? Notre fidèle lectrice Ruth Abaga se confie à nous après avoir lu l’article de Marc Baudriller, « Suppression du masque, cadeau aux automobilistes : la belle série Netflix du Président-candidat » : « Je suis prête à voter Mélenchon si c’est lui au deuxième tour face à Macron, voyez où j’en suis ! »

Une élection donnée comme « pliée » d’avance ? Steed met cela sur le compte de la faculté des Français à se laisser berner et à aimer ça : « Ils sont dupes, cela fait deux ans que ça dure et ça leur plaît, ils voteront pour que cela continue pardi. » Cette semaine, c’était donc « Demandez le programme » du Président-candidat qui nous l’a servi sous forme de grand oral de Science Po, comme l’a raconté Matthieu Chevallier. Alors, nos lecteurs ont-ils été dupes, comme Steed pense que les Français le sont ?

Pas Anna, en tout cas. Elle a « lu en diagonale le programme du chef ». Et, donc ? « Du verbiage et des mesurettes très en dessous des enjeux ! Rien de substantiel pour le système scolaire, l’hôpital, la sécurité, l’immigration, la réindustrialisation. Tout va continuer à pourrir comme avant. Dans cinq ans, deux millions d’immigrés réguliers de plus ! Avec, en prime, la mascarade des conventions de citoyens qui remplacent le Parlement. Et le coup de grâce de l’euthanasie… » Pas Robert Dumont, non plus, qui s’est intéressé à la sémantique employée par Emmanuel Macron : « Donc, il “veut”, il “souhaite”, il “cherche à”, il “tâche de”, il “rêve de”, et bien sûr, “on doit”, “il faut”. L’usage du conditionnel, les phrases alambiquées, les expressions mystérieuses… C’est quoi, un ‘‘modèle d’armée’’ ? La hausse des prix et le pouvoir d’achat ne seraient donc pas reliés. Comme d’habitude, avec l’usage de mille mots, il a réussi à ne rien dire. »

Eanlg75, lui aussi, ne se veut pas dupe quant aux promesses d’Emmanuel Macron sur l’immigration. « Manipulation : il promet d’expulser les refusés du droit d’asile. Donc, s’il les accepte tous, il n’y aura aucune expulsion, cela ne dépendra que de sa volonté et non de critères objectifs. CQFD. » Vu comme ça, effectivement ! P.A Foch est tout aussi sévère : « Un copier-coller du programme Pécresse. En fait, Macron fait un virage à 180°, il nous dit qu’il va faire ce qu’il n’a pas fait, ou voulu faire. Nucléaire, immigration, économie. La prestation de Macron Ier, de l’enfumage total. Lui qui critique ses adversaires sur le chiffrage des mesures, 50 milliards de dépenses supplémentaires, financées par la croissance , dit-il, pas sûr qu’elle soit au rendez-vous. Réforme de l’hôpital ? Il va embaucher, alors qu’il a viré les non-vaccinés ! » Bref, comme dit François Volff : « Donnez-moi un second mandat, que je puisse réaliser ce que je n’ai su faire pendant le premier. »

Mais il n’y a pas que sur la présentation du programme d’Emmanuel Macron que nos lecteurs ne semblent pas être dupes. C’est ainsi qu’ils n’on pas été spécialement emballés par la barbe de trois jours et le sweat à capuche du locataire de l’Élysée, si bien décrits par Arnaud Florac. Frabois, un ancien d’Algérie, réagit, l’occasion pour lui d’évoquer ses souvenirs : « En tant qu’ancien du CPA10 en AFN, j’ai honte que nos successeurs du 10 aient offert à ce petit rigolo une tenue de détente marquée au sigle du CPA 10. Certes, les commandos de 2022 pratiquent des actions style James Bond, avec du matériel ultra-sophistiqué - Bravo les gars ! -, mais nous, au crapahut dans le djebel, avons toujours détesté la flagornerie et la frime, c’est pourquoi les fellouzes nous craignaient et respectaient ! Et de Gaulle nous fit dissoudre après le putsch d’Alger. » Robert64 ironise sur ce goût d’Emmanuel Macron pour les panoplies : « De tout le quinquennat, ma plus grande déception aura été l’absence de visite du petit monsieur aux apiculteurs. Hélas, on ne l’aura pas vu en costume de Maya l’abeille. » Quel plaisir de faire notre miel avec les commentaires de nos lecteurs ! Un tout dernier mot, tout de même, pour Ruth Abaga : le pire n'est jamais certain...

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