La semaine qui vient de s’écouler a évidemment été marquée par le feuilleton de l’imam Iquioussen. De quoi ironiser comme notre lecteur Michon, commentant l’article d’Arnaud Florac, « L'introuvable Monsieur Iquioussen » : « Ah il n’est pas là ? Quelle surprise ! Plus besoin de regarder la 7e Cie nous l’avons en direct, sous les yeux, chaque jour. » Pour Bruno, « de toute façon, il ne s’agissait que d’un coup de com’ du ministre de l’Intérieur qui s’est, encore une fois, banané en beauté sur ce coup-là. Des imams comme lui, il en existe des centaines en France, la plupart de nationalité française. Ces gens ne sont pas inquiétés le moins du monde. » Pourtant, Gérald Darmanin a annoncé que ses services étaient en train de constituer une liste de « prédicateurs », « de présidents ou agitateurs d’associations ». Cela représenterait « moins d’une centaine de personnes ». De quoi, sans doute, rassurer Bruno…

Mais les inquiétudes de nos lecteurs, comme celles sans doute de beaucoup de nos compatriotes, portent sur bien d’autres sujets.

La violence, notamment à l’égard des personnes âgées, après l’agression d’une octogénaire à Cannes par un clandestin multirécidiviste ou cette septuagénaire qui a défendu son époux à Choisy-le-Roi avec un Opinel, blessant l’agresseur. Les éditoriaux de Marc Eynaud et Gabrielle Cluzel ont d’ailleurs suscité une avalanche de commentaires. Comme celui de LODEVUS : « On lit ou on entend régulièrement les propos suivants "la victime s’est trouvée au mauvais endroit au mauvais moment". Mais aujourd’hui, en France, tous les endroits et moments deviennent mauvais. » Ou encore celui de thierrycho07 : « Pensez donc, une femme qui prend la défense de son vieux mâle blanc de mari face à un malheureux migrant issu d’un pays victime de la colonisation française. Pas bien, ça ne rentre pas dans les clous du wokisme. En attendant, et pardonnez-moi de m’en réjouir, cette vieille dame nous a donné une belle leçon de courage en "déconstruisant" cette sinistre racaille. »

Autre inquiétude, et pas des moindres, pour nos lecteurs : celle soulevée par la crise énergétique. L’annonce de la fin de l’abondance, de l’insouciance sur fond de pénurie et de menaces de coupures d’électricité conduit nos lecteurs à poser la question des responsabilités. Marc Baudriller, dans son éditorial, a apporté une réponse : « Dans nos périls, la responsabilité du pouvoir est écrasante. » Josée Perlaut renchérit en écrivant : « Macron est le destructeur de la France. Les Français vont souffrir à cause d’une guerre qui n’est pas la leur et les sanctions contre la Russie sont en réalité des sanctions contre les Français… Les erreurs permanentes de ce Président, élu grâce aux abstentionnistes, pèsent lourdement sur le pouvoir d’achat, le mode de vie et le moral du peuple. » Jack CHEVALIER n’est pas plus tendre : « Eh bien, pendant ce temps-là, Macron va faire le fanfaron en Algérie, histoire de quémander quelques livraisons de gaz, le tout sous une pluie diluvienne d’insultes en tous genres, insultes dont pathétiquement il remercie les auteurs. Même Hollande n’avait pas réussi à être aussi impopulaire. J’en suis arrivé au point de me demander même s’il n’aurait pas été plus malin vis-à-vis de l’affaire ukrainienne. » C'est dire…

Si la responsabilité du pouvoir en place semble évidente pour nos lecteurs, Mimbdjib, en commentant la tribune de Philippe Charlez, « Entre égoïsme énergétique et solidarité européenne, les Français sont sommés de choisir ! », estime que « les Français doivent avoir l’honnêteté, en se regardant dans un miroir, de s’avouer : nous sommes coupables d’avoir élu et réélu ces incapables ». Michel SCHNEIDER, d’ailleurs, ajoute qu’« il faudra s’en souvenir aux prochaines élections et ne pas renouveler la terrible faute de favoriser les écologistes aux élections européennes. Après 40 ans de bourrage de crâne sur l’écologie, on va subir les résultats de notre stupidité. »

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04 septembre 2022 à 16:55

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