COP26 : Greta Thunberg mérite une bonne « fessée », selon Jeremy Clarkson, l’animateur de Top Gear
Après l'annonce du « pacte de Glasgow », la jeune activiste Greta Thunberg, celle que Jeremy Clarkson qualifie de « maléfique gobelin suédois », (Swedish doom goblin), a déploré que la conférence se soit résumée à du « bla-bla-bla ». « Le vrai travail continue […] nous n'abandonnerons jamais, jamais », a-t-elle déclaré. L'accord à la COP26 est « un grand pas en avant », a estimé Boris Johnson, que l’on imagine comme dans ces dessins humoristiques face à un grand précipice.
Jeremy Clarkson dit que Greta Thunberg est un « maléfique gobelin suédois », un « ennuyeux petit seau d’ego » et une « petite peste » qui mérite une « bonne fessée ». Ses propos ont suscité l’indignation habituelle des habituels indignés.
L’animateur de Top Gear, l’orang-outan, le grand blond frisé au sourire caustique qui balançait pas mal aux côtés de Richard Hammond et James May, celui qui, devenu un gentleman-farmer, demeure amateur de voitures et tient toujours des propos controversés, l’homme qui a déclaré, le 30 novembre 2011, lors d'une interview sur la BBC, à propos des grévistes de la fonction publique, « Je les aurais fait mettre dehors et exécuter devant leur famille », a écrit, dans sa chronique du Sunday Times : « Je ne comprends tout simplement pas le phénomène Thunberg. Elle n’a aucune connaissance de la façon dont le monde fonctionne, pas de manières ni de lettres, parce qu’au lieu d’aller à l’école, elle a été occupée à faire le tour du monde, et se permet d’être boudeuse et violente envers les grandes personnes. Ce dont elle a besoin, c’est une bonne fessée. » Gageons qu’il n’a pas pris cette expression au hasard.
« Cela a offensé beaucoup de gens », s’amuse le journaliste anglais James Delingpole, dans Breitbart London Europe. L'un d'eux a écrit : « Jeremy Clarkson, 61 ans, qui demande à Greta Thunberg, 18 ans, de se faire botter les fesses, […]. Les hommes blancs d’âge moyen qui utilisent leur fonction d’éditorialiste pour fesser une jeune fille qui se préoccupe de l’environnement sont drôlement bizarres. »
Delingpole analyse que cela nous en dit beaucoup sur les douteuses techniques de diversion du « wokerati ». L’objectif est double : refuser à un commentateur de droite l’usage de son arsenal rhétorique complet (humour, obscénité de carte postale à l’ancienne, etc.) en laissant entendre que les plaisanteries ne sont plus permises ; idéalement faire taire définitivement Jeremy Clarkson.
La décrocheuse scolaire devenue petite chercheuse d’attention a quitté – décidément - la COP26 en déclarant que l’événement était un « échec ». « La COP s’est transformée en un événement de relations publiques où les dirigeants font de beaux discours et annoncent des engagements et des cibles fantaisistes, tandis que derrière les rideaux, les gouvernements des pays du Nord refusent toujours de prendre des mesures draconiennes pour le climat. »
« Tout cela est trivialement vrai », reconnaît James Delingpole, qui a pourtant publié Pastèques : Comment les écologistes tuent la planète, détruisent l’économie et volent l’avenir de vos enfants*.
« Le maléfique gobelin Greta critique publiquement la COP26. Cela fait partie du théâtre, de son rôle dans le cirque […] : faire la claque pour la population en colère, mécontente, jeune qui déclare bruyamment qu’aucune mesure, si extrême soit-elle, ne suffit à lutter contre le changement climatique. »
Lorsque nos gouvernements s’en prennent à nos libertés, à notre bien-être économique au nom du « changement climatique » ou font des choix insensés, Mlle Thunberg est là pour donner l’impression qu’ils sont pondérés, parce qu’avec elle, ils auraient poussé beaucoup plus loin.
* Watermelons: How Environmentalists are Killing the Planet, Destroying the Economy and Stealing Your Children’s Future, Biteback, 22 janvier 2012
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