Comment l’islamo-gauchisme se répand depuis plus de quarante ans pour atteindre les rives droite de la scène politique
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Georges Marchais (pour les plus jeunes) fut secrétaire général du Parti communiste français dans les années 1970-1980. Il déclarait (je cite) : « Il faut stopper l’immigration officielle et clandestine. Il est inadmissible de laisser rentrer de nombreux travailleurs immigrés en France, alors que notre pays compte deux millions de chômeurs français et immigrés. » Son parti s’opposait à la construction de mosquées et d’écoles coraniques. Aujourd’hui, ses héritiers et la gauche, en général, à quelques courageuses exceptions près, sont devenus immigrationnistes et ferment les yeux devant les pratiques les plus obscures de l’islam radical. Comment en est-on arrivé là ?
Depuis une quarantaine d’années se produit un changement sociologique dans les banlieues et cités de nos villes et métropoles. Les ouvriers, employés, artisans, commerçants français sont remplacés par une population d’immigrés, en provenance essentiellement d’Afrique du Nord et des régions subsahariennes. Par clientélisme électoral, les élus de gauche et même parfois d’ailleurs, dorénavant, adaptent leurs discours à ce nouvel électorat. Ils abandonnent les valeurs républicaines de laïcité, d’autorité, d’unité nationale, d’assimilation et de patriotisme. C’est ainsi que s’élabore progressivement l’islamo-gauchisme, et ce, autour de trois orientations essentielles.
1re orientation : les immigrés sont les nouveaux damnés de la Terre. Ils constituent le nouveau prolétariat de remplacement et de substitution destiné à préparer les prochaines révolutions. C’est pourquoi les islamo-gauchistes sont favorables à l’ouverture des frontières et à l’immigration de masse.
2e orientation : l’extrême gauche et une grande partie de la gauche intellectuelle partagent avec les islamistes le même combat contre l’impérialisme occidental et néocolonial. Progressivement, ils s’associent pour la défense des minorités et le développement de thèses décolonialistes, indigénistes ou racialistes. Ils militent pour déboulonner les statues de grands hommes qui ont marqué notre histoire et notre civilisation occidentale.
3e orientation : l’islam est considéré comme la nouvelle religion des opprimés. L’ensemble du spectre de la gauche jusqu’aux Marcheurs, sans doute de peur d'être taxé d'islamophobie, préfère mettre toutes les religions dans le même sac et du coup s’en prend au christianisme. Ainsi, durant le débat sur le séparatisme, à l’Assemblée nationale, un député Insoumis a comparé le voile islamique au voile d’une mariée chrétienne, signe pour lui de la soumission de la femme à son époux. Un député de la majorité s’est interrogé sur le consentement des premiers communiants, en le comparant au consentement des petites filles à propos du port du voile islamique.
Par ailleurs, l’islamo-gauchisme représente pour les islamistes un formidable outil de conquête du pouvoir, dans le but de distiller dans la société, par petites touches, leurs pratiques religieuses et culturelles. Cette conquête se réalise avec la complicité intellectuelle et morale de la sphère médiatique, intellectuelle et universitaire.
Les universités, justement, sont au cœur du débat médiatique, depuis que le ministre Frédérique Vidal est intervenu pour demander une enquête à l’institut de recherche, le CNRS, concernant le développement de l’islamo-gauchisme en son sein. Même s’il est permis de douter de l’efficacité d’une telle initiative, évoquer le développement de cette idéologie mortifère à l’université n’est pas anodin. Cela nous rappelle le célèbre livre de Michel Houellebecq intitulé Soumission où l’université est le théâtre d’une domination des thèses islamistes et de la soumission progressive des élites du pays.
Ce livre possède un autre intérêt majeur. Il nous révèle que l’islamo-gauchisme peut être contagieux. Le narrateur décrit une élection présidentielle opposant, au second tour, le représentant d’un parti islamique à Marine Le Pen. Comme un seul homme, tous les partis traditionnels de gauche et de droite soutiennent le candidat islamiste. Ce dernier est élu et peut appliquer une politique contraire aux valeurs fondamentales de la France. Ce scénario hypothétique a le mérite de montrer que l’islamo-gauchisme peut toucher les rives droites de l’échiquier politique. Le positionnement actuel de certains dirigeants de droite dits « républicains », prêts à toutes les compromissions politiques pour faire battre aux élections le Rassemblement national, nous enseigne que du roman à la réalité, il n’y a malheureusement, pour certains, qu’un pas à franchir.
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