La COP27 aura été, sans surprise, un copier-coller des éditions précédentes avec les jets privés et les hôtels de luxe côtoyant les logements de fortune de militants extrémistes.
La déconfiture d’une filière nucléaire française d’excellence est méthodiquement organisée depuis vingt ans par des écologistes sans scrupules.
Agatha Christie et Ian Fleming doivent se retourner dans leurs tombes. Les multiples sabotages des deux gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2 auraient
Le développement des gaz de schiste en Europe aurait pu nous libérer totalement du carcan russe.
Bruxelles a reconnu l’« exception ibérique » et a autorisé l’Espagne et le Portugal à reprendre leur autonomie électrique en sortant temporairement du système tarifaire européen.
Les Français devront se serrer la ceinture pour que les Allemands, les Italiens ou autres Tchèques puissent éviter un hiver cataclysmique.
Beaucoup pensent pourtant que la visite du Président est principalement motivée par le gaz algérien, substitut possible au gaz russe aujourd’hui très courtisé. Est-ce vraiment raisonnable ?
Fidèles à leur image de pastèque, le but ultime des Verts est bien de mettre à bas la société de croissance et son démon capitaliste.
C’est un euphémisme : la France n’est pas dans une forme olympique.
Face à cette situation, chaque parti politique essaye d’exister au Parlement en proposant des solutions court terme diverses et variées. Aucune de ces solutions n’est destinée à résoudre l’équation actuelle sur le fond mais à colmater à grands frais une situation qui pourrait devenir explosive à la rentrée.
J’en prends le pari, basé sur un agenda inversé aussi stupide qu’irréaliste : le green deal européen se soldera par un échec total comparable à celui de l’Energiewende allemand.
Comme en mai 1968, ce discours émane de jeunes élites gâtées formées par un système qu’elles haïssent et non de classes populaires pour qui la fin du mois l’emporte sur la fin du monde.
Plutôt qu’une mesure unilatérale sur le gaz, Bruxelles propose aux 27 un embargo « progressif et ordonné » sur le pétrole russe. Renforcement des sanctions ou changement de stratégie ?
Pour se rassurer, certains considèrent que la stratégie poutinienne est suicidaire et qu’à moyen terme, il devrait la payer très cher.
« La politique que je mènerai dans les cinq années à venir sera écologique ou ne sera pas », voilà comment on peut résumer en une
Jusqu’où le citoyen français ou espagnol, peu dépendant du gaz russe, est-il prêt à aller pour aider son collègue allemand, tchèque ou finlandais à passer ce moment difficile ?
Bien que louable, la mutualisation des achats de gaz n’aura malheureusement aucun impact immédiat sur les prix…
Le doublement des prix du pétrole entre 2021 et 2022 ponctionnera 3,5 milliards d’euros supplémentaires dans la poche des Français.
Il propose de compenser le déficit de gaz russe en augmentant les livraisons de GNL américain à l’Europe. Un gaz valant 15 euros le MWh sur le continent américain qui sera vendu à plus de 200 euros/MWh en Europe !
Puisse le conflit ukrainien au moins révéler à l’Europe sa fragilité énergétique et contribuer à redéfinir une indispensable stratégie commune.
Le consommateur européen doit malheureusement s’attendre, dans les prochains mois, à voir sa facture énergétique déjà élevée s’accroître à nouveau de façon très significative.
Suite à la flambée des prix de l’énergie et en particulier de celle du gaz depuis l’été dernier, le président de la République a pris acte que la décarbonation de la société devrait en priorité s’appuyer sur la génération électrique nucléaire.
Les niveaux inédits de prix atteints par le gaz, fin 2021, deviendront structurels dans les années à venir, sans présager des conflits sociaux que cette situation pourrait engendrer.
Heureusement, depuis la flambée des cours, le vent tourne et les langues se délient. Le Président a enfin compris l’impasse dans laquelle nous nous étions engouffrés et a revu à 180° sa politique énergétique.
Cette opération vantée par le gouvernement n’est pourtant qu’un jeu de vases communicants dans la mesure où l’État possède 84 % du capital d’EDF. Son manque à gagner est, par construction, un manque à gagner pour le contribuable.
L’antinucléarisme de Jean-Luc Mélenchon est symptomatique du changement de logiciel de la gauche.
Le climato-gauchisme utilise la « crainte millénaire de la fin du monde » pour imposer aux jeunes générations la vision chimérique d’une humanité sans frontières, unie, pacifiée et solidaire dans laquelle les pauvres et les conflits auraient disparu.
À l’approche de l’hiver, Loukachenko a menacé d’utiliser l’arme du gaz provenant de Sibérie occidentale via l’historique gazoduc Yamal pour faire plier l’Union : flux de migrants contre flux de gaz.
La COP27 aura été, sans surprise, un copier-coller des éditions précédentes avec les jets privés et les hôtels de luxe côtoyant les logements de fortune de militants extrémistes.
La déconfiture d’une filière nucléaire française d’excellence est méthodiquement organisée depuis vingt ans par des écologistes sans scrupules.
Agatha Christie et Ian Fleming doivent se retourner dans leurs tombes. Les multiples sabotages des deux gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2 auraient
Le développement des gaz de schiste en Europe aurait pu nous libérer totalement du carcan russe.
Bruxelles a reconnu l’« exception ibérique » et a autorisé l’Espagne et le Portugal à reprendre leur autonomie électrique en sortant temporairement du système tarifaire européen.
Les Français devront se serrer la ceinture pour que les Allemands, les Italiens ou autres Tchèques puissent éviter un hiver cataclysmique.
Beaucoup pensent pourtant que la visite du Président est principalement motivée par le gaz algérien, substitut possible au gaz russe aujourd’hui très courtisé. Est-ce vraiment raisonnable ?
Fidèles à leur image de pastèque, le but ultime des Verts est bien de mettre à bas la société de croissance et son démon capitaliste.
C’est un euphémisme : la France n’est pas dans une forme olympique.
Face à cette situation, chaque parti politique essaye d’exister au Parlement en proposant des solutions court terme diverses et variées. Aucune de ces solutions n’est destinée à résoudre l’équation actuelle sur le fond mais à colmater à grands frais une situation qui pourrait devenir explosive à la rentrée.
J’en prends le pari, basé sur un agenda inversé aussi stupide qu’irréaliste : le green deal européen se soldera par un échec total comparable à celui de l’Energiewende allemand.
Comme en mai 1968, ce discours émane de jeunes élites gâtées formées par un système qu’elles haïssent et non de classes populaires pour qui la fin du mois l’emporte sur la fin du monde.
Plutôt qu’une mesure unilatérale sur le gaz, Bruxelles propose aux 27 un embargo « progressif et ordonné » sur le pétrole russe. Renforcement des sanctions ou changement de stratégie ?
Pour se rassurer, certains considèrent que la stratégie poutinienne est suicidaire et qu’à moyen terme, il devrait la payer très cher.
« La politique que je mènerai dans les cinq années à venir sera écologique ou ne sera pas », voilà comment on peut résumer en une
Jusqu’où le citoyen français ou espagnol, peu dépendant du gaz russe, est-il prêt à aller pour aider son collègue allemand, tchèque ou finlandais à passer ce moment difficile ?
Bien que louable, la mutualisation des achats de gaz n’aura malheureusement aucun impact immédiat sur les prix…
Le doublement des prix du pétrole entre 2021 et 2022 ponctionnera 3,5 milliards d’euros supplémentaires dans la poche des Français.
Il propose de compenser le déficit de gaz russe en augmentant les livraisons de GNL américain à l’Europe. Un gaz valant 15 euros le MWh sur le continent américain qui sera vendu à plus de 200 euros/MWh en Europe !
Puisse le conflit ukrainien au moins révéler à l’Europe sa fragilité énergétique et contribuer à redéfinir une indispensable stratégie commune.
Le consommateur européen doit malheureusement s’attendre, dans les prochains mois, à voir sa facture énergétique déjà élevée s’accroître à nouveau de façon très significative.
Suite à la flambée des prix de l’énergie et en particulier de celle du gaz depuis l’été dernier, le président de la République a pris acte que la décarbonation de la société devrait en priorité s’appuyer sur la génération électrique nucléaire.
Les niveaux inédits de prix atteints par le gaz, fin 2021, deviendront structurels dans les années à venir, sans présager des conflits sociaux que cette situation pourrait engendrer.
Heureusement, depuis la flambée des cours, le vent tourne et les langues se délient. Le Président a enfin compris l’impasse dans laquelle nous nous étions engouffrés et a revu à 180° sa politique énergétique.
Cette opération vantée par le gouvernement n’est pourtant qu’un jeu de vases communicants dans la mesure où l’État possède 84 % du capital d’EDF. Son manque à gagner est, par construction, un manque à gagner pour le contribuable.
L’antinucléarisme de Jean-Luc Mélenchon est symptomatique du changement de logiciel de la gauche.
Le climato-gauchisme utilise la « crainte millénaire de la fin du monde » pour imposer aux jeunes générations la vision chimérique d’une humanité sans frontières, unie, pacifiée et solidaire dans laquelle les pauvres et les conflits auraient disparu.
À l’approche de l’hiver, Loukachenko a menacé d’utiliser l’arme du gaz provenant de Sibérie occidentale via l’historique gazoduc Yamal pour faire plier l’Union : flux de migrants contre flux de gaz.
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