Faudra-t-il vingt ans, en France, à l’instar des bébés couchés sur le ventre, pour admettre nos errements ?
Comment ne pas voir dans cet avis lapidaire une validation politique a posteriori ?
Nous sommes montés dans le train du déconstructivisme, passés en gare Mai 68, stations Wokisme, Dégenrisme, Décolonialisme, Néo-écologisme, et enfin terminus dans le vide sanitaire du Covidisme.
Dans le contexte d’une maladie inconnue, donc d’un savoir en cours de constitution, la connaissance des médecins et soignants, habituellement d’origine universitaire, a été court-circuitée par la connaissance issue de « l’appareil d’État ».
Comment une majorité de la population en est arrivée à une obéissance sans faille et à accréditer l’ostracisation, via le passe sanitaire, peut-être bientôt vaccinal, de leurs compatriotes non vaccinés ?
Pour comprendre la radicalité du changement d’attitude, il faut bien observer que ce calcul de « risque admissible », extrêmement courant en santé publique, irrigue d’innombrables situations de la vie publique.
L’étude d’un vrai rapport bénéfice/risque du Pfizer pour les sujets jeunes est ainsi complètement évacuée. Un esprit complotiste dirait qu’il s’agit de sacrifier (partiellement) le soldat Moderna pour sauver (intégralement) le soldat Pfizer.
Le secret médical est gravé dans le marbre du Code déontologique et issu du serment d’Hippocrate. Une véritable philosophie de la place de l’homme, à protéger de l’absorption par un collectif que tous les totalitarismes tenteront « d’hégémoniser ».
Les leviers d’action, pour être efficaces, nécessitaient une orchestration résolue des pouvoirs publics. Mais nous n’avons rien vu de tel de la part de responsables pourtant peu avares de mesures autoritaires par ailleurs.
Nous avons assisté, ces dernières semaines, à un glissement très significatif de l’argumentaire des tenants de la vaccination obligatoire et de son avatar du passe sanitaire.
les deux arguments – altruisme et éradication, piliers de ces mesures autoritaires – se lézardant de façon manifeste, on pourrait s’attendre à ce qu’on en revienne rapidement, à l’instar d’autres pays, à des principes de gestion plus raisonnés…
Alors, pourquoi en est-on arrivé là ? Pourquoi a-t-on dérivé vers une telle mesure d’exception bafouant à la fois la rationalité de santé publique et nos principes élémentaires ?
Ne transformons pas nos vies en une simple survie.
Imaginons un monde, nihiliste et indifférentialiste, strictement « hygiéniste », à tel point que la santé devienne une valeur de remplacement, une fin en soi, et non plus un simple moyen de demeurer en état d’exercer ses aspirations culturelles, familiales, spirituelles…
Nos décideurs, chaloupant entre la « précaution » et le « quoi qu’il en coûte » sont tels des conducteurs ivres, ne sachant piloter que par grands coups de volant d’un côté (précaution), puis, de l’autre (quoi qu’il en coûte)…
Ce constat est inquiétant en ceci que les agences sanitaires ont été créées, il y a environ vingt ans, dans le but de déconnecter l’expertise scientifique de sa tutelle politique, afin de garantir son objectivité.
Il est essentiel de redonner la main au médecin traitant pour peser au cas par cas la décision dans le cadre du colloque singulier avec son patient.
Face à la question cruciale du respect de nos libertés fondamentales, admettre un « passeport de vie sociale » digne de la Chine, au sein de nos contrées occidentales « démocratiques », ne peut se concevoir qu‘à trois conditions cumulatives.
Faudra-t-il vingt ans, en France, à l’instar des bébés couchés sur le ventre, pour admettre nos errements ?
Comment ne pas voir dans cet avis lapidaire une validation politique a posteriori ?
Nous sommes montés dans le train du déconstructivisme, passés en gare Mai 68, stations Wokisme, Dégenrisme, Décolonialisme, Néo-écologisme, et enfin terminus dans le vide sanitaire du Covidisme.
Dans le contexte d’une maladie inconnue, donc d’un savoir en cours de constitution, la connaissance des médecins et soignants, habituellement d’origine universitaire, a été court-circuitée par la connaissance issue de « l’appareil d’État ».
Comment une majorité de la population en est arrivée à une obéissance sans faille et à accréditer l’ostracisation, via le passe sanitaire, peut-être bientôt vaccinal, de leurs compatriotes non vaccinés ?
Pour comprendre la radicalité du changement d’attitude, il faut bien observer que ce calcul de « risque admissible », extrêmement courant en santé publique, irrigue d’innombrables situations de la vie publique.
L’étude d’un vrai rapport bénéfice/risque du Pfizer pour les sujets jeunes est ainsi complètement évacuée. Un esprit complotiste dirait qu’il s’agit de sacrifier (partiellement) le soldat Moderna pour sauver (intégralement) le soldat Pfizer.
Le secret médical est gravé dans le marbre du Code déontologique et issu du serment d’Hippocrate. Une véritable philosophie de la place de l’homme, à protéger de l’absorption par un collectif que tous les totalitarismes tenteront « d’hégémoniser ».
Les leviers d’action, pour être efficaces, nécessitaient une orchestration résolue des pouvoirs publics. Mais nous n’avons rien vu de tel de la part de responsables pourtant peu avares de mesures autoritaires par ailleurs.
Nous avons assisté, ces dernières semaines, à un glissement très significatif de l’argumentaire des tenants de la vaccination obligatoire et de son avatar du passe sanitaire.
les deux arguments – altruisme et éradication, piliers de ces mesures autoritaires – se lézardant de façon manifeste, on pourrait s’attendre à ce qu’on en revienne rapidement, à l’instar d’autres pays, à des principes de gestion plus raisonnés…
Alors, pourquoi en est-on arrivé là ? Pourquoi a-t-on dérivé vers une telle mesure d’exception bafouant à la fois la rationalité de santé publique et nos principes élémentaires ?
Ne transformons pas nos vies en une simple survie.
Imaginons un monde, nihiliste et indifférentialiste, strictement « hygiéniste », à tel point que la santé devienne une valeur de remplacement, une fin en soi, et non plus un simple moyen de demeurer en état d’exercer ses aspirations culturelles, familiales, spirituelles…
Nos décideurs, chaloupant entre la « précaution » et le « quoi qu’il en coûte » sont tels des conducteurs ivres, ne sachant piloter que par grands coups de volant d’un côté (précaution), puis, de l’autre (quoi qu’il en coûte)…
Ce constat est inquiétant en ceci que les agences sanitaires ont été créées, il y a environ vingt ans, dans le but de déconnecter l’expertise scientifique de sa tutelle politique, afin de garantir son objectivité.
Il est essentiel de redonner la main au médecin traitant pour peser au cas par cas la décision dans le cadre du colloque singulier avec son patient.
Face à la question cruciale du respect de nos libertés fondamentales, admettre un « passeport de vie sociale » digne de la Chine, au sein de nos contrées occidentales « démocratiques », ne peut se concevoir qu‘à trois conditions cumulatives.
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