À chaque jour, son lot de scandales baroques et dérisoires.
Il serait souhaitable de ne pas faire des écoliers un enjeu de l’hystérie ambiante. Protéger nos personnes âgées est un devoir, préserver la santé mentale de nos enfants aussi.
Cet entêtement à voler au secours des voisins supposés déshérités quand l’Europe en général, et la France en particulier, souffre d’une pénurie flagrante de vaccins finit par relever du cliché condescendant empreint de néo-colonialisme bienveillant.
Pour une fois, Emmanuel Macron devrait pourtant imiter son mentor teuton préféré qui, avec humilité, consciente d’avoir poussé le bouchon un peu loin, a présenté ses excuses.
L’attestation du confinement 3 aura eu un règne aussi éphémère que Louis XIX : samedi après-midi, le précieux document avait déjà abdiqué, sous les quolibets et les moqueries.
Mélanie Luce, présidente de l’UNEF – association grassement subventionnée, omnipotente dans les universités -, a bien tenté de fuir par des chemins de traverse escarpés…
À chaque fois, ce sont les victimes que l’on convainc directement ou indirectement de capituler. Quand elles ont rebroussé chemin et fait place nette, on a le sentiment d’une paix retrouvée. On respire. Jusqu’à la prochaine fois.
Les néo-tricoteuses qui réclament des têtes aujourd’hui ressemblent furieusement à celles d’hier, quand Danton, emporté dans la charrette du condamné, criait à Robespierre « Ton tour viendra ! »
Que pense Gabrielle Cluzel, auteur de Adieu Simone ! Les dernières heures du féminisme et rédactrice en chef de Boulevard Voltaire, du féminisme ? https://www.youtube.com/watch?v=fYmpUdjzrms&ab_channel=BoulevardVoltaire
Soudain, libérée, il arrive que la vox populi plébiscite des spécimens d’une France oubliée que l’on croyait disparue.
Au pays des fameux boudoirs Fossier délicatement trempés dans le champagne, les braves gens devront-ils, comme ailleurs, boire la coupe jusqu’à la lie ?
Reste dans tout cela un dilemme : comment reconnaître un artiste d’un islamiste ?
Puisque les trappistes sont, ces temps-ci, à la mode, on peut aussi parler des bénédictins… Il sont plus transgressifs que tous les punks à chien, les antifas à cheveux bleus, plus écolos que tout EELV réuni.
Bref, relativisons, chers amis. Un islamiste est une sorte de militant de Sens commun, un Tory, un prêtre en soutane façon Don Camillo, ou ce brave Rabbi Jacob. Il faut le « respecter ».
Le syllogisme est devenu mode de raisonnement ordinaire…
De façon fortuite mais emblématique, on a assisté, dimanche, à l’émergence, sur deux fronts différents – la bioéthique et l’islamisme -, d’un contre-féminisme porté par de très jeunes femmes.
La Liberté guidant le peuple a été censurée. Et ce n’est pas une image. Au sens propre du terme.
« Ce n’est pas nouveau que les religions veuillent prendre la main sur la vie des gens à travers l’école, les clubs sportifs », explique donc avec assurance François de Rugy en commission à l’Assemblée, « cela a existé massivement avec la religion catholique ».
Ils sont forts. Ils sont très forts. Chapeau bas, maestro ! L’art de retourner leur débâcle comme une chaussette.
Quel rapport entre « les kippas et les croix très visibles » et l’islamisme ? Connaît-on un seul salafiste ayant fait d’une kippa ou d’une croix son étendard ?
Plus que dans la coiffure du ministre délégué, c’est dans sa pensée emmêlée qu’il faudrait mettre un peu d’ordre.
Si l’on ne craignait pas de faire son Tertullien de comptoir ou son Psichari grandiloquent, on dirait que le sang des soldats est aux Français ce que celui des martyrs est aux chrétiens : une semence.
Notre gouvernement, si prompt, pourtant, à inonder les réseaux sociaux de son indignation surjouée, est, en ce dimanche, d’une discrétion de violette, muet comme une carpe, motus et bouche cousue.
« Un temps viendra où l’on allumera des bûchers pour y brûler ceux qui osent rappeler que 2 et 2 font 4 », prophétisait Chesterton.
Susceptible, donneuse de leçons, dogmatique comme une bonne sœur agnostique.
Le soir de Noël, on a le droit de croire un peu à tout et à n’importe quoi, alors pourquoi pas à ça ?
Il paraît que pour cette finale – demain, à 21 h 00 -, les téléspectateurs peuvent voter. On va se gêner !
Depuis les fresques de Stains et de Noisy-le-Sec, l’icône de l’antiracisme a fait du chemin.
À chaque jour, son lot de scandales baroques et dérisoires.
Il serait souhaitable de ne pas faire des écoliers un enjeu de l’hystérie ambiante. Protéger nos personnes âgées est un devoir, préserver la santé mentale de nos enfants aussi.
Cet entêtement à voler au secours des voisins supposés déshérités quand l’Europe en général, et la France en particulier, souffre d’une pénurie flagrante de vaccins finit par relever du cliché condescendant empreint de néo-colonialisme bienveillant.
Pour une fois, Emmanuel Macron devrait pourtant imiter son mentor teuton préféré qui, avec humilité, consciente d’avoir poussé le bouchon un peu loin, a présenté ses excuses.
L’attestation du confinement 3 aura eu un règne aussi éphémère que Louis XIX : samedi après-midi, le précieux document avait déjà abdiqué, sous les quolibets et les moqueries.
Mélanie Luce, présidente de l’UNEF – association grassement subventionnée, omnipotente dans les universités -, a bien tenté de fuir par des chemins de traverse escarpés…
À chaque fois, ce sont les victimes que l’on convainc directement ou indirectement de capituler. Quand elles ont rebroussé chemin et fait place nette, on a le sentiment d’une paix retrouvée. On respire. Jusqu’à la prochaine fois.
Les néo-tricoteuses qui réclament des têtes aujourd’hui ressemblent furieusement à celles d’hier, quand Danton, emporté dans la charrette du condamné, criait à Robespierre « Ton tour viendra ! »
Que pense Gabrielle Cluzel, auteur de Adieu Simone ! Les dernières heures du féminisme et rédactrice en chef de Boulevard Voltaire, du féminisme ? https://www.youtube.com/watch?v=fYmpUdjzrms&ab_channel=BoulevardVoltaire
Soudain, libérée, il arrive que la vox populi plébiscite des spécimens d’une France oubliée que l’on croyait disparue.
Au pays des fameux boudoirs Fossier délicatement trempés dans le champagne, les braves gens devront-ils, comme ailleurs, boire la coupe jusqu’à la lie ?
Reste dans tout cela un dilemme : comment reconnaître un artiste d’un islamiste ?
Puisque les trappistes sont, ces temps-ci, à la mode, on peut aussi parler des bénédictins… Il sont plus transgressifs que tous les punks à chien, les antifas à cheveux bleus, plus écolos que tout EELV réuni.
Bref, relativisons, chers amis. Un islamiste est une sorte de militant de Sens commun, un Tory, un prêtre en soutane façon Don Camillo, ou ce brave Rabbi Jacob. Il faut le « respecter ».
Le syllogisme est devenu mode de raisonnement ordinaire…
De façon fortuite mais emblématique, on a assisté, dimanche, à l’émergence, sur deux fronts différents – la bioéthique et l’islamisme -, d’un contre-féminisme porté par de très jeunes femmes.
La Liberté guidant le peuple a été censurée. Et ce n’est pas une image. Au sens propre du terme.
« Ce n’est pas nouveau que les religions veuillent prendre la main sur la vie des gens à travers l’école, les clubs sportifs », explique donc avec assurance François de Rugy en commission à l’Assemblée, « cela a existé massivement avec la religion catholique ».
Ils sont forts. Ils sont très forts. Chapeau bas, maestro ! L’art de retourner leur débâcle comme une chaussette.
Quel rapport entre « les kippas et les croix très visibles » et l’islamisme ? Connaît-on un seul salafiste ayant fait d’une kippa ou d’une croix son étendard ?
Plus que dans la coiffure du ministre délégué, c’est dans sa pensée emmêlée qu’il faudrait mettre un peu d’ordre.
Si l’on ne craignait pas de faire son Tertullien de comptoir ou son Psichari grandiloquent, on dirait que le sang des soldats est aux Français ce que celui des martyrs est aux chrétiens : une semence.
Notre gouvernement, si prompt, pourtant, à inonder les réseaux sociaux de son indignation surjouée, est, en ce dimanche, d’une discrétion de violette, muet comme une carpe, motus et bouche cousue.
« Un temps viendra où l’on allumera des bûchers pour y brûler ceux qui osent rappeler que 2 et 2 font 4 », prophétisait Chesterton.
Susceptible, donneuse de leçons, dogmatique comme une bonne sœur agnostique.
Le soir de Noël, on a le droit de croire un peu à tout et à n’importe quoi, alors pourquoi pas à ça ?
Il paraît que pour cette finale – demain, à 21 h 00 -, les téléspectateurs peuvent voter. On va se gêner !
Depuis les fresques de Stains et de Noisy-le-Sec, l’icône de l’antiracisme a fait du chemin.