[HISTOIRE] Il y a 810 ans, Bouvines : la France victorieuse
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Bouvines, le nom ancien d’une bataille glorieuse ayant eu lieu il y a 810 ans, acte fondateur d'un royaume de France féodal en route vers son unification. Philippe Auguste impose ainsi, lors de cet événement guerrier, le 27 juillet 1214, sa puissance de suzerain à son félon de vassal qu’est le roi d’Angleterre Jean sans Terre. Il devient même l’égal politique de l’héritier du pouvoir de l’ancienne Rome incarné par le Saint Empire romain germanique et son empereur dont la défaite le pousse à l’exil.
Un peu de contexte
Roi de France depuis 1180, Philippe II règne sur un territoire en grand péril. En effet, son vassal et principal rival n’est autre que le roi d’Angleterre, Richard Ier Plantagenêt. Par les legs de sa mère Aliénor d’Aquitaine et son père Henri II, le Cœur de Lion gouverne du mur d’Hadrien jusqu’aux Pyrénées et son domaine forme un véritable empire dit Plantagenêt dont l’immensité dépasse même celle du roi de France.
Cependant, le successeur de Richard, en 1199, n’est autre que son propre frère, Jean sans Terre, et dont le talent en politique ne s’exprime que par l’insolence et l’insulte envers le roi de France qui est aussi son suzerain. Celui-ci n’hésite pas et profite de son droit féodal pour priver son vassal anglo-angevin de ses possessions en Normandie, Anjou, Bretagne, mais aussi en Aquitaine. En représailles, Jean sans Terre décide de monter une alliance avec l’empereur Othon IV afin de s’emparer du royaume de France et de mettre fin au règne des Capétiens.
Une coalition défaite
Selon un plan mûrement réfléchi, ils décident, en 1214, de passer à l’attaque et de prendre en étau Philippe Auguste. Ainsi, les Anglais assiègent La Rochelle pour mieux débarquer leurs forces tandis que les Impériaux arrivent par le Nord avant d’encercler les forces françaises. Cependant, il n’est pas chose si aisée de duper un roi de France. Ce dernier décide d’anticiper les actions de ses ennemis et brise l’armée anglaise le 2 juillet à La Roche-aux-Moines (Maine-et-Loire). Néanmoins, le plus dur reste à faire, car l’armée d’Othon IV est plus nombreuse que celle de Philippe Auguste. L’empereur germanique, pensant la victoire facile, tente une attaque surprise le 27 juillet 1214, près de Bouvines, à 12 kilomètres à l’est de Lille, afin de détruire l'arrière-garde des armées françaises et l'obliger à fuir. Les forces de Philippe Auguste réussissent pourtant à repousser leur ennemi et vont même lancer une contre-attaque en se mettant en ordre de bataille, à la stupeur d’Othon IV. Les troupes de ce dernier sont alors enfoncées par la cavalerie française forte de 1.500 hommes faisant des ravages parmi l’infanterie impériale. À la fin de la journée, Philippe Auguste est vainqueur, tandis que son ennemi fuit dans l’espoir de n’être pas capturé. Dans son empressement, il laisse derrière lui ses bannières, un butin simple mais symbolique, car il entérine la victoire de la France sur ses ennemis en ce jour glorieux.
Malheur aux vaincus
Vaincu, la coalition défaite est obligée d’accepter la volonté du roi capétien. Celui-ci, le 18 septembre, par le traité de Chinon, oblige Jean sans Terre à renoncer à ses droits sur les territoires confisqués par son suzerain et qui viennent ainsi enrichir son propre domaine. Pour l’empereur Othon IV, seule la honte de la défaite lui est laissée par Philippe Auguste, cette disgrâce lui fait perdre son titre et son pouvoir avant que la mort ne l’emporte en 1219. À l’intérieur du royaume de France, la gloire attend le vainqueur de Bouvines qui voit son pouvoir renforcé ainsi que celle de sa dynastie sur ses sujets et ses vassaux. La bataille de Bouvines à travers les siècles, est devenue devenue le symbole de l'émergence de la nation française.
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Bataille de Bouvines
8 commentaires
les rosbifs en ces jours restent néanmoins « les grains de sables » en touts domaines , qui gênent la mécanique d’une vraie potentielle Europe, de plus ces toutous des massacreurs d’Indiens imposent par snobinards cupides, interposés , leur langage .
En ces jours l’ennemi est en place et protégé par des collabos vendus soumis ,la France est encore en danger mais il y a de moins en moins de FFI , les franchouillards et francos-sécu,alloc,fric, sont entrain de la minée dans l’indifférence totale , comme les Allemands entre 1920/1930.
D’où l’expression filer à l’anglaise…
il nous faudrait un homme comme lui en ce moment pour mettre de l’ordre ; déjà mettre au pas ceux qui ont indiqué les points à saboter le réseau ferroviaire qui rigolent dans l’ombre et continuent leur travail comme si de rien n’était.
Bouvines et le champ de bataille situé à Cysoing , village mitoyen bien connu des amateurs de Paris Roubaix. Bref , aujourd’hui l’ennemi n’est plus le Teuton qui envahissait régulièrement le Nord de la France , ni même la Perfide Albion et son armada de vaisseaux qui accostait nos rivages sur la façade atlantique …aujourd’hui l’ennemi est dans la place avec la complicité des « dirigeants » politiques , des médias et des catholiques ….c’est bien plus fourbe que du temps de Philippe Auguste ou de Charles de Gaulle
Hastings, Saint-Jean d’Acre, Bouvines, Courtrai, Crécy, Nicopolis et Azincourt, entre autres sépultures de nombre de mes aïeux, comme de nombre de ceux de « souchiens » qui posent tant problème à certaine « créolisation » bénie : la bête vit encore !
comme on le disait dans les temps ancien, les « félons » sont à nos portes il est temps de réagir (nfp et renassance)
Comme quoi, meme au bord du précipice entourés d’ennemis qui veulent la faire disparaitre, la France a pu vaincre, grace a son génie éternel et la mobilisation de son peuple. Bonne leçon pour les temps présents.
Merci pour ce rappel
Hélas la France prend une autre tournure.