Après la Bretagne et le Berry, bientôt des migrants en Auvergne-Rhône-Alpes

village

[Mise à jour le 16 mars à 10h15]
Ce jeudi 16 mars, Christiane Touzeau, maire de Doyet, informe BV que « le projet d’installation de migrants dans l’ancien hôtel ne se fera pas ». Il ne se fera car « j’y suis opposée, j’ai vu cela avec la préfecture ».

Le tour de France continue : le nombre des villages contraints d'accueillir très prochainement des migrants ne cesse d’augmenter. Cette fois-ci, c’est en Auvergne-Rhône-Alpes, dans le petit village de Doyet (Allier), que les habitants commencent à s’organiser contre la probable installation de migrants dans un ancien hôtel.

Coallia à la manœuvre

« Nous avons découvert le projet par le bouche-à-oreille. » Depuis fin février, à Doyet et dans ses environs, des habitants, préoccupés par le projet d’installation de migrants dans un hôtel désaffecté, s’organisent en collectif. « Nous avons écrit une pétition et nous faisons du porte-à-porte pour informer les riverains », explique, auprès de BV, un membre de ce collectif baptisé « Avenir ruralité Allier ». Et de poursuivre : « On nous parle d’accueillir jusqu’à 80 migrants, c’est énorme pour un petit village ! » Du côté de Reconquête, Clément Monteiro, militant Génération Zemmour de l’Allier, nous confirme ce chiffre : « La population arrivante représenterait jusqu’à 5 % de la population. » La mairie se positionnera-t-elle également contre l’implantation du projet ? « Notre maire s’y oppose car notre village n’a pas les capacités (sanitaires, emploi…) d’accueillir autant de migrants, et aussi pour des raisons de sécurité », nous explique un habitant. Contactée, Christiane Touzeau, maire de Doyet, n’a pas encore répondu à Boulevard Voltaire.

À en croire la pétition de Reconquête – qui vient d’atteindre les 1.000 signatures - et selon les habitants contactés, l’hôtel, propriété privée mise en vente par les héritiers, devrait être acheté dans les semaines à venir par Coallia, spécialisée dans l’accueil des demandeurs d’asile. L’association, qui perçoit près de 100 millions d’euros de subventions directement de l’État, possède déjà plusieurs centres d’accueil de demandeurs d’asile (CADA) à travers la France. Mais Coallia, malgré le soutien financier de l’État, a plusieurs fois été pointée du doigt pour des manquements. En juin dernier, Politis et StreetPress, deux médias d’extrême gauche, révélaient, par exemple, les conditions de vie indignes et insalubres dans lesquelles des dizaines de migrants devaient vivre dans l’un des centres franciliens de l’association.

Même tableau à Callac, dans les Côtes-d'Armor. Les réfugiés soudanais installés dans le village depuis quelques semaines seraient, selon Valeurs actuelles, contraints de vivre dans des conditions « indécentes » et de dormir sur des matelas de fortune. Il semblerait que Viltaïs, qui gère ce centre, ait le sens de l’accueil...

Bélâbre : la mobilisation s’accélère

À quelques kilomètres de Doyet, dans l’Indre, le projet du même Viltaïs avance doucement. Découvert grâce à la vigilance de quelques habitants et révélé par BV, le projet d'installation de 38 demandeurs d’asile dans l’ancienne chemiserie de Bélâbre est aujourd’hui contesté. Réunis sous la bannière « Non au CADA à Bélâbre », les opposants ont déjà deux manifestations à leur actif. Lors de la dernière, organisée le 11 mars dernier, ils ont été bousculés par des pro-CADA. « Les contre-manifestants ont évolué jusqu’à nous, contrairement à ce qui nous avait été indiqué, et ils ont saboté notre sono », s’indigne un membre du collectif d’opposition.

Mais la conjoncture pourrait changer. Après plusieurs semaines de manifestations, un projet alternatif a surgi. Selon nos informations, deux entrepreneurs volontaires pour racheter la chemiserie et créer des emplois ont rencontré le maire de Belâbre. Un conseil municipal extraordinaire doit se tenir, ce lundi 20 mars, pour trancher entre les deux projets. Pour l’heure, aucune décision n’a été prise.

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 17/03/2023 à 11:57.
Clémence de Longraye
Clémence de Longraye
Journaliste à BV

Vos commentaires

39 commentaires

  1. Ces associations sont en fait des start up migratoire chargées de réalisé le grand remplacement et bien payées pour cela Et c’est nous qui le finançons !Et ces entreprises là ne risquent pas de faire faillite , ni la production de se tarir ,c’est un peu comme les pompes funèbres .
    A nous de résister, à nous de dire stop ou encore !! C’est un choix de société ! Tout est encore dans nos mains !

  2. Mais n’y a-t-il pas moyen d’attaquer en justice cette sinistre association Coallia (et les autres du même genre) pour leur faire REMBOURSER tous les millions qu’i nous sont ainsi volés ?
    Nous sommes en état de faillite, chaque Français naît avec une dette publique effroyable et l’État continue à distribuer des milliards à des associations qui assurent le transport gratuit, l’hébergement gratuit, l’entretien gratuit, les soins gratuits et l’argent de poche en plus à des millions de migrants qu’elles vont chercher jusque sur les côtes de l’Afrique…
    Tout ça pour le plus grand profit de certains intermédiaires qui, évidemment, se mettent dans la poche une bonne partie de ce pactole…
    Quel gangstérisme !
    C’est pire que la Mafia !
    N’y a-t-il pas des avocats qui puissent attaquer tous ces parasites et les forcer à rendre gorge ?
    Avant que l’État mafieux en vienne à confisquer les économies, les terres et les maisons des Français pour rembourser la dette insolvable qu’il contracte ainsi au profit des remplaçants ?

  3. A l’approche des JO 2024, le gouvernement et la ville de Paris veulent vider la ville des migrants. A quand les rats dans les campagnes ?

  4. L’onu A été créé pour tenter d’eviter Les guerres futures. Comme c’est difficile et que le sponsor principal n’y tient pas, on s’occupe d’en préparer en déséquilibrant les situations précaires

  5. Et il en pense quoi, au juste, Laurent Wauquier, le patron de la région et représentant de la soi-disant « droite dure » ???

  6. Et ça continue ! Pas une région ne sera épargnée, le pire est que nos finançons ces installations. La population n’est jamais informée, mise devant le fait accompli. Macron nous dit que c’est pour redynamiser les petits villages, mais cet argent serait bien mieux employé pour maintenir des services publics , comme des écoles qui ferment car il manque un ou deux élèves . Ces installations sont autant de  » cheval de Troie » .

  7.  » L’association, qui perçoit près de 100 millions d’euros de subventions directement de l’État … » nous précise la chroniqueuse. Mais, dites-moi, c’est que cela rapporte gros, la traite d’êtres humains. De quoi susciter des vocations …

  8. D’un coté des associations de malfaiteurs gavées d’argent public et de l’autre l’état complice. Il reste entre les deux des citoyens Français abasourdis et qui regrettent peut être, mais un peu tard, d’avoir voté macron 2 fois !

  9. Ils vont la ou Macron a été élu alors qu’ils s’en prennent qu’a eux même et si demain il y avait une élection ces mêmes électeurs remettraient Macron au 1er tour Ne pleuraient pas tous ce passera bien Fermés vos portes quand même en cas de tempête

  10. Ce sont pas des migrants mais des envahisseurs, il est temps d’employer les mots justes. Jusqu’où les Français vont tolérer cette folie furieuse qui consiste à leur pourrir la vie et à les rayer de la carte de France. Français, réveille toi tant qu’il en est encore temps, dans quelques mois il sera trop tard.

  11. Et ça continue , pas assez de crimes , de viols , de vols et de meutres dans les villes , nos élus amènent l’insécurité partout , plus aucunes villes , aucuns villages ne sera épargné . Français gardez vos armes , c’est ici que la guerre va éclater sous peu .

  12. Saupoudrage voulu de problèmes et de drames à venir !
    Problèmes laissés à la responsabilité des locaux, qui n’ont rien demandé !

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