Victoire pour Meghan Markle : elle a obtenu la tête du présentateur d’ITV

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Comme on nous l’avait vendu, l’interview du couple a dépeint sous un jour négatif une famille royale qui n’a pas voix au chapitre politiquement parlant, les institutions ne leur permettant pas de se défendre. Réponse du berger à la bergère : depuis la semaine dernière, au moins dix anciens membres du personnel sont prêts à clamer avoir été victimes d’intimidation ou « humiliés » en étant au service de Meghan, duchesse de Sussex.

Des plaintes selon lesquelles l’ancienne starlette, et épouse du prince Harry, aurait fait preuve de « cruauté émotionnelle » et manipulé le personnel à son service font l’objet d’une enquête par le palais de Buckingham.

« Un groupe de personnes fait la queue pour témoigner. Ils sont silencieux depuis trop longtemps et il y a beaucoup à dire », a même déclaré une source au Daily Mirror. Son prince de mari étant accusé d’avoir peu fait pour la retenir — « Ce que Meghan veut, Meghan l’obtient », “What Meghan wants, Meghan gets”, aurait-il crié sur l’habilleuse de la reine lors d’un incident à propos d’un diadème de diamants, rappelait le Sun.

Oprah a fait parler Meghan. De soi-disant discussions au palais sur la couleur supposée de la peau de leur fils. Activiste proche des Black Lives Matter et adepte de la vision racialiste de la politique des identités - celle qui parle de « misogynoir » -, Meghan tenait son sujet, du pain bénit pour Oprah. Viennent les pressions intenses qui l’ont conduite à envisager le suicide. Mais la duchesse se serait vu refuser le soutien psychologique qu'elle demandait. Cela aurait nui à l'image de l'institution.

CBS n’aurait pas hésité à payer plus de 6 millions d’euros, selon le Wall Street Journal, à Oprah Winfrey, productrice de l’émission. Retour sur investissement immense : trente secondes de publicité vendues 272.000 euros qui ne craignent pas la menace des Sleeping Giants. Par ailleurs, les propos du couple sont approuvés par le président Biden.

En réponse à une question d'Oprah Winfrey, Harry dévoile son emprise actuelle. Il n’aurait pas quitté le soi-disant piège de la vie royale sans sa femme. Il ne voyait pas d’autre voie. C’est leur relation qui avait révélé les « restrictions de la vie royale ».

Harry, qui a déclaré que, depuis qu’on lui avait coupé les vivres, il n’avait que l’héritage de Diana pour assurer la sécurité de sa famille, a néanmoins loué sa grand-mère, la reine. « J'ai un profond respect pour elle. C'est mon colonel en chef. Elle le restera. » Si, le 19 février, jour officiel du « Megxit », la reine leur a retiré une grande partie des patronages royaux, notamment le rôle de capitaine général des Royal Marines pour le prince Harry, ils pourraient encore être déchus de leurs titres de duc et duchesse de Sussex. Meghan a dit qu’elle s’inquiétait déjà du fait que son fils Archie n’avait pas de titre royal, ce qui signifiait que sa sécurité ne serait pas assurée.

Elle vient d’obtenir de la chaîne britannique ITV la démission du féroce présentateur vedette de l'émission matinale « Good Morning Britain » Piers Morgan, qui l’accusait de mensonge.

« Lady Di, sors de ce corps ! » semblent dire certains. Le problème, c’est que la princesse Diana irradiait, si jeune, elle avait du charisme et de la classe, de l’élégance comme la délicieuse duchesse de Cambridge. « Perfect Kate ». Tout ce qui manque, dit-on, à l'actrice américaine.

Thierry Martin
Thierry Martin
Auteur, dirigeant d’entreprise, sociologue de formation

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