Un jeune homme poignardé, des œuvres d’art volées… Malgré les millions, à Marseille, rien ne change !

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À la différence des citoyens français qui n’ont pas envie de se faire piquer, repiquer et surpiquer, la criminalité urbaine n’intéresse pas le chef de l’État. Il n’a pas envie « d’emmerder » ceux qui s’y livrent. Ceux-là, il pose avec ou les racole sur TikTok.

Vendredi soir, non pas à une heure avancée de la nuit mais à 20 h 30, à Notre-Dame-du-Mont, une station de métro du VIe arrondissement de Marseille, un pauvre jeune homme qui tentait de défendre sa compagne est mort poignardé. La jeune femme venait de se faire voler son portable par des individus qui n’ont même pas cru devoir quitter les lieux après leur forfait. Et pourquoi l’auraient-ils fait, puisqu’ils savent ne rien risquer ? La jeune femme est revenue une heure plus tard avec son compagnon qui a tenté de parlementer avec eux. Il y a gagné d’être poignardé au thorax. Il est mort dans la nuit. Les agresseurs n’ont, pour l’heure, pas été identifiés et donc pas retrouvés.

Il n’y a pas, à Marseille, vingt lignes de métro comme à Paris mais seulement deux. Des centaines de millions ont pour cela été piochés dans la poche des Français : cette ville n’a pas les transports en commun que réclame sa population. Alors, naïfs que nous sommes, on se dit que deux lignes, ce n’est quand même pas trop difficile à sécuriser. L'enquête sur ce drame a été confiée à la police judiciaire de Marseille, explique France 3. Elle « exploite les témoignages des personnes qui ont assisté à cette agression ainsi que la vidéosurveillance du métro ».

Dans un communiqué de presse, un groupe d’élus municipaux réunis sous la bannière UVPM (Une volonté pour Marseille) interpelle la mairie : « Monsieur le Maire, respectez les engagements de la Ville ! », réclament-ils. Des engagements qui auraient dû sauver la vie de ce jeune homme s’ils avaient été respectés. En effet, « un accord tripartite a été signé fin 2019 entre la ville de Marseille, la Métropole Aix-Marseille-Provence et la RTM » [Régie des transports marseillais, NDLR]. Un accord qui « prévoit la présence de deux équipes de policiers municipaux, tous les soirs, dans le métro, sur les deux lignes, de 19 h jusqu’à la fin du service », mais qui « n’est plus respecté ».

La réalité est qu’« il n’y a plus aucun équipage de policiers municipaux dans le métro le soir depuis de longs mois » et il n’y a pas non plus de surveillants dans les musées de la ville puisque deux vases de grande valeur ont été volés, le 20 décembre, au château Borély. Deux grands vases Médicis en bronze, pesant chacun une centaine de kilos, pourtant « solidement scellés » sur la terrasse nord. On ne part pas avec ça sous le bras. Il faut de l’organisation, du matériel, de la main-d’œuvre… La ville ne tient pas à communiquer sur le sujet, écrit La Marseillaise. On comprend, c’est comme dans le métro : « Aucune ronde de nuit de surveillants, pas ou peu de systèmes de détection... »

La manne, pourtant, est tombée sur la ville. On va nous dire qu’il est trop tôt pour qu’elle infuse, à moins qu’elle ne se soit déjà égarée, évaporée comme les milliards qui sont déversés depuis des décennies sur cette ville gangrenée par la pègre, le clientélisme et le j’m’en-foutisme.

L’an passé, pour cause de tracasseries covidiennes, de crasse, de cherté de la vie et d’insécurité, des milliers de Parisiens ont fui la capitale. On ne dit pas combien de Marseillais ont eux aussi fui la deuxième ville de France mais à voir ceux qui se réfugient là où je vis, à soixante kilomètres de distance, je pense qu’ils sont aussi fort nombreux. Ainsi va la France, où l’on préfère emmerder les honnêtes gens.

Marie Delarue
Marie Delarue
Journaliste à BV, artiste

Vos commentaires

20 commentaires

  1. Les agresseurs, les assassins ? Toujours les mêmes, les racailles arabo-africaines. Les victimes ? Toujours les mêmes, Français paisibles que l’on veut terroriser en les agressant, en les tabassant, en les poignardant.Dans l’indifférence de la clique politique au pouvoir, des journalistes bien-pensants, de la gauche, etde la droite en papier. Pour l’Emmerdeur élyséen qui est venu faire le beau à Marseille, ceci n’a aucune importance. Le danger vient de ceux qui sont ulcérés par cette situation.

  2. « à Marseille, rien ne change ! » Oh que si à Marseille cela change. J’ai connu cette ville fin des années 70, j’habite à une encablure de cette ville mais je n’y met plus les pieds depuis bien longtemps. Les anciens héros cinématographique de cette ville s’ils revenaient, repartiraient de suite d’où ils viennent !

  3. Et si nos policiers étaient tout simplement chargés de défendre les Français au lieu d’être affecté à la garde d’un emmerdeur national et de sa cour incommensurable ? Ils sont payés par le contribuable : leur mission ne devrait-elle pas être de le protéger plutôt que de vérifier les données de santé ? La santé, c’est le domaine de nos soignants. A chacun son boulot, n’est ce pas ?

  4. Pas une ville de France qui soit épargnée par de tels faits .Pas une ville ou l’on ne déverse pas l’argent du contribuable pour ces populations , ces racailles qui n’ont de respect pour rien . Et toujours impunis et relaxés ces racailles ne craignent rien .La chasse aux non vaccinés est tellement plus simple .

    • Voulez-vous insinuer que l’emmerdeur se double d’un lâche ? Effectivement les 2 vont souvent de pair ! De gros malades en fait ….

  5. Ils n’ont pas été retrouvé mais on sait déjà que ce sont des déséquilibrée, les psychologues sont en train d’écrire le rapport. De toute façon il n’y a plus de place dans les prisons, peut-être pourrait-on les envoyer travailler à la campagne plutôt que de tenir les murs. Le compagnon de cette pauvre femme a eu de la chance s’il les avait blessé pour se défendre il serait en garde à vue

    • Et, c’est certain : on va les soigner, eux ! Ce sont de bons citoyens français, pas comme les non vaccinés ….

  6. Ce que dit l’article peut être appliqué de TOUTES les villes de France et il est injuste que l’auteur considère que Marseille soit un cas particulier.

  7. Pas de vidéo surveillance dans les stations de métro de la deuxième ville de France ? Encore des assassins qu’on laisse courir. .. Les différents maires ont eu bien autre chose à faire que de s’occuper de la sécurité de leurs concitoyens. Où sont passés les millions déversés sur cette ville ? Est- ce que nos gouvernants s’en préoccupent ? Non : On ne peut pas tout faire, d’abord il est plus urgent « d’emmerder » les Français…

  8. il y a plus de gens des forces de l’ordre sur les routes pour racketter les automobilistes que dans les endroits criminogènes pour protéger les honnêtes gens !

  9. On se demande dans quel pays on vit, pays ou l’insécurité devient de plus en plus prégnante chaque jour sans que « l’emmerdeur » de président à la tête de la France ne réagisse, il est vrai qu’il a des centaines de personnes pour le garder alors le peuple il peut se faire poignarder il s’en moque.

  10. Ah, mais vous ne comprenez pas, ce manque de surveillance est du aux non vaccinés. Si seulement, ils obéissaient doctement à ce que papa Macron leur assène, la police pourrait faire son travail, la justice aussi, que sais je, la liste est longue de services publics en panne.

  11. Les élus qui s’indignent devraient quand même comprendre que les policiers ne peuvent pas être partout, ils sont déjà pleinement occupés à la surveillance et à la traque de criminels bien plus dangereux : tous ceux qui consomment debout, qui n’ont pas de masque dans la rue, ne respectent pas les gestes barrières, délits qui mettent gravement en danger la vie de leurs concitoyens.

    • Les nouveaux délinquants de notre époque moderne : les gilets jaunes, les non-vaccinés, les non-bien pensants, les non-macronistes, les antiwoke. Me semble que j’en ai oublié…

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