[Sondage] Débat Attal-Bardella : selon vous, qui l’a emporté ?

Attal Bardella

Jeudi 23 mai, Gabriel Attal et Jordan Bardella se sont affrontés sur France 2. Chaque camp, évidemment, revendique la victoire de son champion. C'est de bonne guerre ! Les commentateurs sont plus partagés. Passons sur Libé qui, à la limite de la vulgarité, estime que le Premier ministre a infligé une « correction » au président du Rassemblement national. Guillaume Bigot, plus mesuré, dans son éditorial sur Sud Radio, a jugé que ce débat a été « décevant ». Marc Baudriller, dans ces colonnes, est resté un peu sur sa faim : « Recherche rêve, idéal et vision d’avenir, désespérément », titrait-il dans son article. En revanche, Franz-Olivier Giesbert, qui a à son actif des décennies d'observation de la vie politique française, s'est littéralement enthousiasmé pour ce débat, sur Europe 1, voyant dans l'affrontement de ces deux personnages « la politique de demain ». À la question « Qui a gagné ? », FOG répond : « Si vous me poussiez dans mes derniers retranchements, je dirais que c'est Jordan Bardella, mais Gabriel Attal lui aussi a gagné. En fait, les deux sont bons et on sent qu'ils seront là longtemps. » Quant au Figaro, vendredi 25 mai, il révélait que les Français donnaient un léger avantage à Jordan Bardella. Alors, et vous, lecteurs de BV...

Ce sondage a été clôturé. Voici les résultats.

2201 lecteurs ont répondu au sondage.

1448   66 %   Jordan Bardella

  106     5 %   Gabriel Attal

  528   24 %   Personne

  119     5 %   Ne se prononce pas

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 01/06/2024 à 14:06.

Vos commentaires

62 commentaires

  1. j’avoue que je suis toujours très perplexe vis à vis des débats; la compétence d’un individu ne se mesure pas à ses réparties mais à sa compréhension des besoins de son pays, à sa capacité à trouver les bonnes solutions et à sa volonté de les mettre en œuvre; dans les débats il y a toujours un côté « bling-bling » qui m’énerve; ainsi un bègue ne pourrait jamais être élu alors qu’il pourrait être le meilleur président

  2. C’est la technocratie qui l’a emporté ! Aucun élan, aucun projet pour lequel se démener un minimum !

  3. Il faut savoir observer le langage non verbal dans ces moments de confrontation. Or celui exprimé par Jordan Bardella était très visible. De plus Attal n’avait aucune fiche, Bardella avait ses fiches et son téléphone.

  4. Même que j’aime beaucoup Jordan Bardella, il faut reconnaître qu’il était par moments en difficulté et sur la défensive. J’avais déjà observé quelques signes de fébrilité lors du débat à 8 sur LCI. Même s’il est meilleur que Marine Le Pen sur les questions économiques, Attal a parfaitement su exploiter les points faibles de Bardella, ce qui l’a fait perdre pied quelque peu. Quand Jacques Chirac était le roi de l’improvisation lorsqu’il était poussé dans ses retranchements, force est de constater que Jordan Bardella a plus de mal à faire autrement que réciter des phrases toutes faites. Mais on oublie qu’il n’a que 28 ans. C’est dire l’animal politique en devenir.

  5. Un débat ? Pour quoi faire ? Je n’ai pas regardé. L’un et l’autre, et probablement l’un plus que l’autre sont formés à l’art du discours, ont été préparés, entrainés, coachés, avec des petites phrases toutes préparées, des statistiques plus ou moins bidonnées. Nous sommes revenus au temps des sophistes, des gens qui sont payés pour tenir des discours sur tout, défendant telle ou telle position, en maniant l’art de la parole. Cela fait 40 ans de verbiage inutile, de petites phrases assassines, on voit où cela nous a menés. Désormais les Français veulent des actes, ils ont besoin de faits concrets, pas de paroles lénifiantes, pas de pédagogie, ce ne sont pas des enfants qu’on réprimande avec l’index levé. Les bonnes paroles, suivies d’actes qui sont aux antipodes du discours, cela suffit ! Les Français en ont assez de ces perroquets, certes bien emplumés, mais qui se contentent d’être la voix de leur maître en récitant le mantra de la bien-pensance. Les Français attendent une politique en rupture totale avec ce qui a été fait depuis près de 50 ans maintenant, les Français veulent voir leur volonté accomplie dans les lois votées dans les assemblées, mais aussi en bas de chez eux, dans les rues, dans les transports en commun, dans les écoles, dans les hôpitaux, dans les tribunaux, dans les prisons, partout où l’état est censé être présent et appliquer la volonté du peuple.

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