Les finances de l’islam en France sont extrêmement importantes grâce au halal. Il serait bon que l’État y mette son nez
En ce début de ramadan, les grandes surfaces multiplient les campagnes publicitaires en direction de ce marché en pleine expansion.
Le docteur Alain de Peretti, président de l'association Vigilance Halal, réagit à cette omniprésence commerciale.
Les grandes surfaces ont compris que le ramadan était un marché rentable…
Il serait difficile de "louper" le commencement du ramadan compte tenu de l’énorme campagne qui est faite autour de cet événement. Cela confirme ce que je dis d’une façon lapidaire : le halal est la conjonction du mercantilisme et de l’obscurantisme.
Lénine disait que les capitalistes vendraient la corde pour les pendre. Nous n’avons rien changé depuis la fin du communisme. Il y a effectivement un marché en pleine expansion, il suffit de jouer sur l’obscurantisme d’un islam qui non seulement n’évolue pas, mais en plus régresse, car revient à ses origines du VIIe siècle. Nous ne sommes pas prêts de voir le bout dans ces conditions-là.
Qu’est-ce qui vous dérange dans le principe du ramadan ?
Je ne parlerai pas des reproches que l’on peut faire sur les impacts négatifs de la santé.
Je rappelle que les dépenses de consommation et de nourriture augmentent de 44 % pendant cette période. C’est dire que ce n’est pas une période de jeûne ni de privation. C’est surtout la grande bourse. Mais ce n’est pas mon propos.
Le ramadan, c’est le Hallal, c’est-à-dire, en terme musulman, ce qui est permis, autorisé et même obligatoire. Cela sort de cette sourate : « vous êtes la meilleure des communautés que Dieu a faites parmi les hommes, vous ordonnez le licite et vous interdisez l’illicite ». Cela signifie qu’ils doivent donc obliger le halal et interdire le haram.
Tout cela, c’est la charia, la loi islamique qui englobe la lapidation de la femme adultère, la peine de mort pour l’apostat et toutes sortes de joyeusetés. La charia est un ensemble juridique totalement incompatible avec nos règles de droit positif telles que nous les connaissons en Occident et plus particulièrement dans les pays européens.
Dernièrement, Frédéric Saint Clair a écrit un livre nommé « La droite face à l’islam » qui parle de soft power islamique. Personnellement, je préférerais le terme de soft djihad, c’est-à-dire un djihad qui permet d’accoutumer peu à peu la population française non musulmane à la charia.
Il y a tout cela derrière le ramadan, sans parler non plus des problèmes que cela pose en matière de sécurité au travail.
Derrière ce marché très lucratif que représente la communauté musulmane par le biais des produits liés au ramadan, il y a toujours un problème de financement assez opaque ?
C’est plus qu’opaque. Cela permet le financement de l’islam, même s’il y a au passage des poches particulières qui se remplissent, et aussi du terrorisme. Je rappelle en cela les enquêtes d’un journaliste canadien qui a démontré par l’entremise de sociétés de charité islamiques comment cet argent transitait. On peut également citer le procès Holy Land aux États-Unis.
Dernièrement, j’ai eu le plaisir d’entendre Bariza khiari, une sénatrice La République En Marche d’origine musulmane, dire que les finances de l’islam en France étaient extrêmement importantes grâce au halal et qu’il serait bon que l’État y mette son nez.
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