[Satire à vue] Liberté, égalité, fraternité, volupté : E. Philippe se lâche

mairie du Havre Liberté Fraternité Volupté

Il manque à la mairie du Havre cette lanterne rouge qui indiquait, jadis, un lieu de délices tarifés. Les premiers travaux pour retrouver le visuel de ces maisons se sont déroulés sur le fronton de l'hôtel de ville où monsieur Édouard a fait ajouter le mot « volupté » à la devise républicaine. « Liberté, Égalité, Fraternité, Volupté »... Édouard Philippe n'est pas peu fier de son nouvel établissement. Liberté des mœurs, égalité des prestations, fraternité du personnel... et en avant pour la volupté ! Dans les bras de l'hôtesse d'accueil, le Havrais se verra expliquer où se trouve le service des cartes d'identité. Au fond du couloir, après la dame en porte-jarretelles...

Sous ses airs olé olé, la décision est politique. Le futur candidat à l'élection de 2027 tient à prévenir les populations qu'il respectera la logique mondialiste. L'ex-Premier ministre sait qu’un Président se doit d'être pire que le précédent. Assez de Pap Ndiaye qui tourne autour du pot et de Marlène Schiappa trop habillée en couverture de Playboy. La France peut être transformée en une vaste maison close. Le Havre sera le laboratoire de ce projet ambitieux. La mairie montre la voie. La France n'a pas besoin d'un Président mais d'un tenancier. Monsieur Édouard veillera à la bonne tenue de l'entreprise. Tenue indécente exigée. Tout doit être mis en place pour que les électeurs aient la nostalgie de l'Élysée transformé en discothèque trans... Le Français regrettera le temps où il regrettait François Hollande qui lui avait inspiré le regret de Nicolas Sarkozy. Dans la République woke, les regrets s'emboîtent sur le principe des poupées russes.

La devise havraise n'est pas sans rappeler Liberté, égalité, choucroute du film de Jean Yanne. L'humoriste visionnaire pariait sur une dérive gastronomique... La réalité dépasse la grosse rigolade des années 80.

Selon des sources très peu informées, l'installation de cet ajout voluptueux sur le fronton de la mairie serait « un test de lettrage pour valider le système de fixation d'une œuvre liée à Un été au Havre ». Tester la fixation d'une idée fixe... Décidément, Monsieur Édouard est un perfectionniste.

Jany Leroy
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

25 commentaires

  1. il s’agit d’un outrage
    visiblement Monsieur le maire ignore l’existence de l’article 433.5.1 du code pénal

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