Refus d’obtempérer : un fléau qui ne semble pas près d’être endigué
Le dernier drame remonte au début de la semaine. Un adolescent, âgé de 14 ans, a été interpellé dans la nuit de lundi à mardi pour avoir percuté et tué un autre automobiliste, âgé de 34 ans, à Clamart (Hauts-de-Seine), lors d'un refus d'obtempérer. Le suspect a été placé en garde à vue et une enquête a été ouverte pour « vol, refus d’obtempérer aggravé et homicide involontaire aggravé ». Si la fin tragique de cette course-poursuite a fait connaître l'affaire au grand public, il s'avère que tous les jours, ou presque, des jeunes gens défient la police de cette manière, mettant en danger immédiat les forces de l'ordre et les autres usagers de la route.
Si l'on balaye rapidement les dernières actualités, on découvre que les faits sont si nombreux qu'il devient quasi impossible de les relater tous. Dans la nuit du 31 mai au 1er juin, à Abbeville (Somme), un jeune âgé de 22 ans refusait de se soumettre à un contrôle et prenait la fuite, blessant trois policiers, dont un très gravement. Jugé dans le cadre d'une comparution immédiate, le suspect a été condamné à une peine de 6 mois de prison ferme : il ne mettra, en réalité, jamais les pieds dans un établissement carcéral, ayant obtenu une peine aménageable avec la possibilité d’une résidence sous bracelet électronique. Avec une réponse pénale aussi clémente, il n'est pas étonnant que d'autres adolescents soient tentés de prendre le même chemin. Le 1er juin, c'est à Tournefeuille, près de Toulouse, qu'un jeune homme âgé de 20 ans refusait d'obtempérer, traînant, dans sa course, un fonctionnaire de police sur plusieurs mètres. Connu de la Justice, le suspect a été interpellé et placé en garde à vue, et une enquête a été ouverte pour « tentative de meurtre ». Face à ce nouveau drame, le syndicat Alliance Police nationale a réagi dans un communiqué, plaidant pour un « choc d'autorité » face à cette « escalade perpétuelle de la violence dans notre société, gratuite de surcroît, dont les policiers sont très souvent les premières victimes ».
Quelques jours plus tôt, le 26 mai, trois gendarmes étaient blessées à Mouchin (Hauts-de-France), lors d'un refus d'obtempérer. Le conducteur et les deux occupants du véhicule ont été interpellés : deux d'entre eux ont écopé de 12 mois de prison, le troisième a eu 8 mois de sursis. Le même jour, c'est à Marseille qu'un policier était blessé par un « individu dangereux très défavorablement connu des services de police » lors d'un refus d'obtempérer. Une enquête a été ouverte pour tentative d'homicide sur personne dépositaire de l'autorité publique. Cette fois-ci, le ministre de l'Intérieur s'est fendu d'un message de soutien sur X, déclarant, à l'intention des CRS : « Je veux ici les soutenir et les féliciter. Force doit rester aux forces de l’ordre qui appliquent la loi. »
Si le message de soutien de Gérald Darmanin est bienvenu, l'on ne peut s'empêcher de s'étonner que le ministre de l'Intérieur assume si simplement que l'un de ses policiers ait été blessé par un individu « très défavorablement connu des services de police ». Que faisait donc cet homme dehors, si l'on connaissait sa dangerosité ? Aujourd'hui, en France, on constate un refus d'obtempérer toutes les 17 minutes. Un chiffre effrayant qui faisait dire à Grégory Joron, secrétaire général du syndicat de police Un1té, interrogé sur RMC, qu'« aujourd'hui, la mission la plus dangereuse, pour un policier, c'est de contrôler un véhicule ! »
Va-t-on continuer à s'indigner d'une délinquance toujours plus juvénile - les auteurs de l'homicide de Clamart ont seulement 14 ans ! -, va-t-on continuer à déplorer des profils « bien connus des services de police », continuer à pleurer des policiers blessés presque tous les jours ? Il est temps que la réponse pénale se renforce pour que ces délits en hausse constante soient punis fermement, afin que la possibilité de récidive disparaisse.
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17 commentaires
Que cachent les refus d’obtempérer? les distributeurs de drogue à grande échelle. Mais ils se cachent et sont pourtant certainement bien connus, certaines personnes très haut placées ne souhaitent pas arrêter ce trafic qui doit leur être assez lucratif. Ce ne sont pas les petits qu’il faut arrêter, il faut aller à la source. Qui veut, peut!
Les vrais RESPONSABLES de cet état de fait sont les juges et eux seuls. Ils ont en mains les lois et réglementations adéquates pour punir, et ILS NE LE FONT PAS. Débarrassons-nous de ces perdants volontaires englués dans leur état de droit morticide, supprimons l’ENM et désignons des juges issus de la société civile et de la population normale.
Les juges devraient etre elus par les Francais
Exactement et qu’ils soient révocables et condamnables comme tout un chacun.
Voila le résultat de l’enfant roi qui depuis tout petit ,peut faire ce qu’il veut sans aucune punition ni obligation d’obéir ,sous peine que les parents soient poursuivis pour maltraitance !!!
Pourquoi ils arrêteraient puisqu’ils ne sont pas punis.
C’est certainement malheureux à souligner mais la Justice sera moins laxiste lorsqu’elle sera atteinte dans sa chair. C’est comme la guerre! On veut la faire mais avec la peau des autres. N’est-ce pas herr Macron ? Les peines sont dérisoires lorsqu’elles ne sont pas « oubliées ». Les prisons sont des camps de vacances qui ne font plus peur aux délinquants . Un temps de relaxation aux frais de la « princesse « . L’Etat cherche des solutions pour dissuader . Il faut lui mâcher le travail. Ils sont nombreux pourtant ! Par exemple , si l’on soustrayait les frais d’emprisonnement aux allocations versées à la famille, mois après mois. Une bonne idée, non ? Et une juste égalité. Ce qui n’est pas consommé à la maison est utilisé pour payer « les frais de vacances ».
« un fléau qui ne semble pas près d’être endigué ». Et pourtant c’est si facile de l’endiguer: il suffit de donner le droit aux forces de l’ordre de tirer dès le début du refus d’obtempérer.
Les responsables et coupables ,ce sont ces juges gauchiards qui laissent ces assassins en puissance dans la rue.Et pour les policiers, quand j’avais 20 ans (le siecle dernier) ,on m’a appris la devise : »On ne pleure pas ses morts ,on les venge !
Je vous propose de tenter un refus d’obtempérer dans un pays voisin. Espagne par exemple. J’ ne suis pas certain qu’aussitôt votre voiture soit en état de rouler ni vous d’ailleurs. Cependant on n’y entend pas que la police tue.
Toujours le même profil pour les coupables , toujours le même laxisme de la justice et toujours rien de la part des élus pour mettre fin à ce fléau . Quand ce sont des FDO qui sont blessés tout se passe bien , pas d’émeutes , pas de casse pas de discours venant de ce ces élus . Quand par malheur c’est une de ces chances pour la France qui est blessé ou tué nous savons tous comment celà finit : émeutes , casses , saccages , FDO en prison , et les élus criant au scandale . Tant que nous laissons le pouvoir à ces élus il ne faut rien espérer , ils seront toujours du côté des racailles au détriment du peuple .
Visiblement le jeune est issu de la diversité.
Son surnom momo.
Connu dans la cité.
Solutions RECONQUETE ! Présomprtion de légitime défense pour les F D O. Poursuite systématique des récalcitrants « quoi qu’il advienne » Confiscation du véhicule. Retrait de permis de conduire. Peines plancher. Peines doublées en cas de récidive ou de conduite sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants. Peines de prison « effectives ». Si location irrégulière, condamnation pour complicité du loueur « peu regardant » Après 6 mois de ce régime, les candidats commenceront à se calmer.
Déchéance de nationalité pour les binationaux délinquants. Bien plus efficace
Pourquoi tout ce tintamarre ? Expulsion immédiate ! Ils sont tous bi-nationaux, alors déchéance et expulsion avec regroupement familiale. Il ne faudrait pas faire de mineurs isolés au Maghreb.
Tentative de meurtre sur un policier ? Ce n’est pas un délit, c’est un crime !
Et on juge ça comme un vol de pommes dans un verger….
Avec tout le laxisme de ceux qui rendent la justice dans ce pays, voilà donc où nous sommes arrivés depuis longtemps déjà A première vue, ça ne semble pas émouvoir ni les fonctionnaires de la justice,ni les gouvernants en place, qui continuent à condamner sans changer les lois et règlements et punitions qui permettront de retrouver un semblant d’ordre, mais là,je rêve….