Purée de nous autres : Enrico Macias quitte la France si Marine Le Pen est élue
Comme si le Covid-19 et la crise économique ne suffisaient pas à notre malheur, voici qu’un autre séisme de grande amplitude nous menace : CNews annonce, en effet, qu’« Enrico Macias quittera la France si Marine le Pen est élue présidente en 2022 » !
Allons, « l’Oriental », ce ne serait pas si grave… Ni même la première fois qu’un·e candidat·e de gauche - favorable à l’ISF - arriverait au pouvoir ! Regarde Mitterrand, que tu soutenais en 1988 : on s’en est remis… Dans un sale état, d’accord, mais on s’en est remis. Et Anne Hidalgo, que tu soutins aussi pour la mairie de Paris ? Là, à part les rats, personne ne s’en remet, et surtout pas les automobilistes, mais avec une bonne trottinette…
« Je ne sais pas où j'irai », te lamentes-tu, avant qu’une forte torsion du bras ne te force à évoquer tout de même Israël comme destination possible.
Ça, alors, l’hypothèse ne nous avait pas effleurés, mais à la réflexion, c’est peut-être prudent. Même pour un mendiant « de l'amour » de 81 ans, un pays qui n’extrade pas est toujours préférable ; surtout quand il se voit sommé de rembourser la modeste somme de 30 millions d’euros.
Depuis 2017, le choix d’une terre d’exil s’est, semble-t-il, resserré pour le sympathique baladin, puisque interrogé à l’époque de la présidentielle précédente sur la même funeste hypothèse, il avait déclaré qu’il prendrait l'avion le lendemain, « peut-être en Suisse, peut-être en Corse, peut-être en Israël ».
Mais l’Helvétie, c’est bien froid. Et la Corse, c’est toujours la France ; même si elle présente, par rapport à la métropole - allez savoir pourquoi -, le léger avantage de mieux se faire respecter. Alors après réflexion, il suivra l’avis de son collègue Aznavour : « Il me semble que la misère serait moins pénible au soleil. »
Alors, banco pour Israël ! Avec, on l’espère, une petite pensée pour la masse des Français qui, sans aucune terre hospitalière de repli, n’auront d’autre choix que le survivalisme au fond des bois à la mode d’Yves Cochet.
Mais ouf ! on n’en est pas encore là, car Enrico n'imagine pas, ce coup-ci, non plus, la présidente du RN à l'Élysée : « Je ne crois pas qu'elle sera élue », s’est-il récemment rassuré sur Radio J. Ben alors ? « Faut pas pleurer avant d’avoir mal », disait ma maman…
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