Muhammad Abdallah Kounta : l’athlète qui n’aimait pas la France

Capture d'écran © France3 Grand Est
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L’immigration est une chance pour la France… ou pas. S’il n’a pas vraiment brillé en finale du 4 x 400 mètres des Jeux olympiques de Paris où il est arrivé à la 9e et dernière place, le coureur Muhammad Abdallah Kounta a, depuis, trouvé une autre façon de faire parler de lui. Plusieurs de ses tweets viennent en effet de refaire surface sur les réseaux sociaux, lui valant une belle polémique. Des messages qui témoignent d’une haine viscérale d’Israël. « Au village olympique, tous les bâtiments étaient grand ouverts, tu pouvais rentrer comme tu veux, sauf un seul bâtiment surveillé par le GIGN. Je vous laisser deviner lequel », écrivait-il durant les JO, moqueur. L’athlète, qui se revendique « musulman et fier », a également reposté un tweet montrant un dessin d’athlètes israéliens portant leur drapeau, des armes à la main et une tenue maculée de sang. L’image est accompagnée d’une phrase : « Bannir les tueurs d’enfants des JO ». Dans d’autres messages tout autant sympathiques, il souhaitait « l’enfer le plus terrible et le plus horrible aux sionistes et leurs soutiens », quand il ne prenait pas carrément la défense des pogromistes du Hamas.

https://twitter.com/SwordOfSalomon/status/1823374072819970462

Sous le feu des critiques, M. Kounta a préféré mettre son compte X hors ligne, le temps d’effacer les posts les plus problématiques. Il a ensuite tenté de se justifier, expliquant que ses propos avaient été « sortis de leur contexte » et que certains mauvais esprits essaient de lui créer de toutes pièces une « réputation d’antisémite ». Ce qu’il n’est pas du tout, du tout, bien naturellement, c’est évident. Vice-président du conseil régional d'Île-de-France, Patrick Karam ne s’est heureusement pas laissé berner et a annoncé des sanctions immédiates. « Les propos de Muhammad Abdallah Kounta sont inacceptables et méritent les sanctions les plus lourdes. Je viens d'échanger avec la Fédération française d'athlétisme et sa DG. Ils vont faire un signalement au procureur aux fins de poursuites pénales, le suspendent immédiatement et saisissent la commission de discipline pour le radier définitivement. » La mise au placard du coureur a également été confirmée et saluée par le ministre des Sports démissionnaire Amélie Oudéa-Castéra.

Le service minimum de la presse

Du côté de la presse de gauche, immigrationniste et « vivre-ensembliste », c’est évidemment la gêne qui prédomine. Le Monde s’est contenté du strict minimum en reprenant une dépêche de l’AFP et en utilisant du vocable un brin euphémisant de « propos incitant à la haine ». Dans le même genre, Le Parisien a pointé des messages vaguement « compromettants ». Libération a fait très fort et réussi à rejeter la faute sur la « fachosphère », obscure entité d’extrême droite qu’il est toujours bon de blâmer quand on cherche à faire diversion des vrais sujets.

Tous auront passé sous silence les autres faits d’armes du sieur Kounta. Aucun n’aura jugé utile d’indiquer que le sportif affirmait, dans ses tweets, l’obligation du port du voile pour les femmes musulmanes ou l’interdiction, pour celles-ci, de consulter certains médecins de sexe masculin. « Si un homme laisse sa femme voir un gynécologue, c’est qu’il n’a aucune dignité », estime-t-il en effet. Autre détail intéressant : l’homme suit la page Facebook d’Hassan el-Banna fondateur des Frères musulmans, organisation islamiste classée comme terroriste par de nombreux pays. Tiens, tiens…

Médaille d’or de la haine de la France

Le plus sidérant, dans cette histoire, reste sans doute qu’on ait autorisé un tel athlète à concourir sous les couleurs bleu-blanc-rouge alors qu’il n’a jamais rien caché de sa haine de la France. Le dénommé Muhammad Abdallah Kounta avait, en effet, relayé sur X des publications ouvertement antifrançaises, qui qualifient l’Hexagone de « pays de racistes dégénérés ». « Je suis trop heureux loin de la souffrance », affirmait-il aussi. Dans une autre série de tweets pour le moins troublants, l’athlète avouait son envie de « tuer Petit Blanc »… On en a condamné pour appel à la haine pour moins que ça.

 

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Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société

Vos commentaires

91 commentaires

  1. il déteste la France mais ne déteste pas les avantages pour s’entrainer, coach, masseur nutritionniste, et primes de temps en temps, il ne nous aime pas, et on le lui rend faire 9ème et ramener sa « science », aller adieu, ne remet jamais le maillot français, d’autres le porteront sans le dénigrer.

  2. Si cette personne déteste à ce point la France et les Français ! Je ne vois pas bien ce que cette Athlète et cette personne fait en France ! Et je ne vois pas pourquoi au seins des compétitions officielles Internationales et Olympiques, cette personne représenterais la France et intègrerait l’équipe de France, puisqu’il n’aime pas la France et qu’il déteste par dessus tout le peuple Français et la population Française ! Il pourrait représenter et intégrer une équipe nationale, d’un pays dont il apprécie le régime et dont il estime la population ! Hervé de Néoules !

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