Le martyre du père Hamel ne doit pas être oublié. Il en va de la France et de ses enfants

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Le 26 juillet 2016, douze jours après le massacre de Nice, deux jeunes hommes pénétraient dans l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray, paisible commune normande, pour commettre l’irréparable. "D’emblée, les jeunes, violents, ne cachent pas leurs intentions. Ils lancent des cris en arabe, parmi lesquels on reconnaît le bien connu “Allahou akbar !” Puis, en français, ils crient que les chrétiens sont les ennemis des musulmans puisqu’ils ne soutiennent pas la lutte islamique", écrit Jan De Volder, historien belge de l’Université catholique de Louvain, dans Martyr. Vie et mort du père Jacques Hamel, ouvrage revenant sur les faits.

Après avoir renversé les objets présents sur l’autel, Adel Kermiche, fiché S en liberté conditionnelle qui avait auparavant projeté de se rendre en Syrie, et son complice Abdel Malik Petitjean ont assassiné le prêtre qui, dans un dernier souffle, leur a lancé "Satan, va-t’en. Va-t’en, Satan", comme pour conjurer le mal qui rongeait ces deux hommes, perdus par la folie meurtrière d’une religion symbolisant le retour du refoulé identitaire de tout un pan de la jeunesse immigrée vivant en France, mais aussi de jeunes convertis pour mieux s’intégrer à la contre-société qui a vu le jour dans certains quartiers que l’ont dit "populaires".

S’adressant aux religieuses qui accompagnaient le père Hamel et le grièvement blessé Guy Coponet venu assister à la messe du matin, les deux islamistes ont déclaré : "Nous aussi, on veut la paix. Quand vous serez à la télévision, vous direz aux autorités : tant qu’il y aura des bombardements en Syrie, il y aura des attentats en France. Tous les jours." Des propos qui ne se sont pas démentis au cours de l’année 2017 ; la France, l’Europe et le monde ont été, en effet, frappés à plusieurs reprises par l’idéologie mortifère islamiste. Du reste, l’État islamique avait averti, menaçant de frapper les religieux, les écoles ou les foules innocentes.

Depuis l’affaire Merah, nous savons qu’une armée attend sur notre sol, cachée derrière un réseau de solidarités propre aux minorités agissantes, profitant des trafics illégaux matériels et immatériels. De Raqqa au Kosovo en passant par la Seine-Saint-Denis, une pieuvre a vu le jour, capable de voir sans être vue, connaissant nos points faibles et nos reniements. Que faire ? D’abord, couper le robinet migratoire, sans quoi rien ne sera possible. Ensuite, frapper prioritairement la tête plutôt que les membres, c’est-à-dire les idéologues, les imams prêcheurs de haine et les mosquées clandestines.

Le combat sera long, difficile et parfois ingrat. Il nous appartient pourtant de le livrer. Pour la France et pour ses enfants.

Dominique Bilde
Dominique Bilde
Députée européenne du FN

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