Martin Hirsch veut faire payer les soins aux non-vaccinés

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Martin Hirsch, ça vous dit quelque chose ? Non, je ne parle pas du comédien. Celui-là s’appelait Robert et avait du talent. Non, je parle du monsieur qui est directeur général de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (l’AP-HP) depuis le 13 novembre 2013. Un monsieur qu’on voyait enfiler la blouse blanche pour pérorer devant les caméras et qui a passé le costume cravate et les lunettes d’écaille depuis qu’il est devenu « président de l’Institut de l’engagement ». Ne me demandez pas de quoi il s’agit, je n’en sais rien, mais c’est sûrement un machin qui vaut à son président une rémunération coquette, une voiture avec chauffeur et des bureaux douillets.

C’est à ce titre que le bonhomme a publié, dans Le Monde, une tribune pour pourfendre l’égoïsme de ses concitoyens, indifférents au bien commun. Des affreux qui ont sombré dans l’individualisme le plus odieux qui « trouve son débouché dans les réponses populistes ». Suivez mon regard vers ces plus affreux encore, spécialistes de « la dénonciation du système » et qui « rejettent aussi les thèmes collectifs dont ils nient la réalité : le système aurait inventé (ou exagéré) la pandémie et le réchauffement climatique », etc.

En fin sociologue, Martin Hirsch a trouvé où se niche le mal : « Le mouvement des “gilets jaunes” est l’exemple d’un “collectif individualiste”, ce qui explique son incapacité à se doter de représentants et même à faire émerger de réelles figures charismatiques », dit-il. C’est sûr, se révolter contre le litre d’essence à 2 euros, l’énergie au prix du platine et les découverts qui commencent le 15 du mois est le signe d’affreux individualistes qui ne comprennent rien au bien commun.

Reste le plus grave : les antivax. Ces gens-là, il ne suffit pas de les emmerder pour répondre aux envies du Président Macron, il faut les punir. Les frapper au portefeuille. Hirsch l’écrit dans sa tribune : « Est-il logique de bénéficier des soins gratuits quand on a refusé pour soi la vaccination gratuite et qu’on met doublement en danger les autres, en pouvant les contaminer et en pouvant prendre une place en soins intensifs nécessaire pour un autre patient ? » Comme il craignait d’être mal compris, il a renouvelé sa proposition, mercredi soir, sur le plateau de « C à vous » (France 5) : « Il n’y a aucune raison pour qu’il n’y ait pas de conséquence [au refus de la vaccination] alors qu’il y aura des conséquences sur les autres patients qu’on aura du mal à soigner et qui, eux, n’y peuvent rien. »

« Est-ce qu’on ne risque pas d’aller trop loin ? Pourquoi, après, est-ce qu’un fumeur ne paierait pas ses frais en cas de cancer du poumon ? » demande son interlocutrice. Ça n’a strictement rien à voir, répond M. Hirsch. « Je trouve qu’il y a une très très grande différence et qu’on ne peut pas blâmer quelqu’un sur un comportement, une addiction », dit-il. Ben oui, un Florent Pagny qui récolte un cancer du poumon après avoir, de son propre aveu, passé sa vie à fumer tout et n’importe quoi n’y est absolument pour rien : c’était une addiction.

Et puis, il a une riche idée, le patron de l’AP-HP : « S’il y a un système de dépistage et qu’on doit tous les cinq ans le faire, est-ce qu’on doit avoir le même système de protection et de remboursement, si on le néglige, que quelqu’un qui le néglige pas ? » Vous avez compris ? Après le vaccin obligatoire, ça va être le dépistage obligatoire : par en haut, par en bas, devant, derrière… le petit doigt sur la couture du pantalon. Et gare à celui qui n’ira pas se faire sonder en temps et en heure. Sauf s’il souffre d’addiction, car là, on ne peut pas le blâmer…

« Vu l'état d'incurie et de délabrement dans lequel sont les services de l'AP-HP », cet auditeur a interpelé Martin Hirsch pour le mettre face à ses responsabilités et lui demander de démissionner.

Marie Delarue
Marie Delarue
Journaliste à BV, artiste

Vos commentaires

124 commentaires

  1. Plutôt que parler pour ne rien dire, Hirsch devrait s’atteler à nous apporter une réponse sur le recouvrement des sommes astronomiques actuellement dans la nature issues des soins des personnalités étrangères et de leurs familles au sens très large du terme qui rentrent chez eux sans régler la note.

  2. Aller, je suis enclin à admettre son discours rhétorique, soit… Mais le problème c’est que je continue à cotiser, à payer des impôts. Alors si je dois payer et assumer moi-même les soins si j’attrape le covid, par contre vous arrêtez de me spolier en me prélèvement chaque mois plus de 25% de mon salaire !

  3. C’est le même qui nous précisait que nous devrions concernant les prénoms d’envisager de donner à nos progénitures le prénom de Mohamed quand ils seront majoritaire.
    Le raisonnement de cet énarque de ne plus prendre en charge les médicaux veut il aussi dire de supprimer les prélèvements sur salaire des charges sociales et par voix de conséquence de supprimer les adhésions aux mutuelles puisque obsolète ?

  4. Fallait-il s’attendre à autre chose de la part d’un directeur général de CHU? (du plus important de France).
    Son rêve sans doute: gérer un hôpital sans malades.

  5. Martin Hirsch, ça vous dit quelque chose ? haut commissariat aux Solidarités actives contre la pauvreté sous Sarkozy et en 2012 soutient François Hollande !

  6. Scandaleux de tenir de tels propos vis à vis de personnes qui ont fait un choix de ne pas accepter un vaccin ou plutôt un médicament. On peut contester ce choix mais ces personnes paient des cotisations sociales et dans le même temps d’autres personnes qui n’ont jamais cotisé à la sécurité sociale ont droit aux soins totalement gratuits. Abject ce type.

  7. Ce sinistre personnage va t’il suggérer de dérembourser les soins aux cancéreux qui ont fumé ? Aux sidaïques qui on oublié le préservatif ? Aux drogués, surtout tous ces clandestins en situation irrégulière ? Et peut-être refuse t’il sciemment de soigner l’hôpital dont il est responsable, l’hôpital malade de parasites incapables de son espèce ? Il était dans l’humanitaire ? Ca paye très bien, peut-être autant qu’à son poste de « deresponsable » de l’AP-HP …. Briguerait-il un poste de ministre ?

  8. Une autre question me vient à l’esprit : Qui donc l’a mis à ce poste ? Celui-là n’est-il pas tout aussi responsable ? Ne serait-ce pas à lui d’assumer ses responsabilités … ? Amusant non ?

  9. il doit etre tres fier de son ancien directeur d’Emmaus, l’abbé Pierre! et fait cela lui juste permis de pretendre avoir plein d’empathie pour tout le monde, et maintenant on voit les vrai visage de ce genre de personnage!

  10. Sinistre individu .qui ne dit que des sottises .la démission est nécessaire pour ce triste sire .et la liberté il en fait quoi .aujourd’hui il attaque les non vaccinés et demain ce sera le tour des vieux .

  11. Et pourquoi pas faire payer aussi les fumeurs ou les alcooliques ? Ce dirigeant de l’AP HP est une honte au raisonnement toxique ! Un gestionnaire qui, comme trop souvent, ne regarde les choses que déformées par sa formation. Et les accidentés de la route qui sont en faute, n’ont pas respecté le code ? On les laisse sur le bas côté ? C’est de la non assistance à personne en danger et ça c’est contraire à la Loi tandis que ne pas être vacciné ne l’est pas ! Maudit !

  12. Etant d’un naturel optimiste, j’attends avec confiance le jour où nous aurons les chiffres réels concernant le nombre de vaccinés en réanimation, et décédés du covid, avec ou sans comorbidités.
    Et surtout les chiffres d’Eudravigilance sur les « présomptions causales » d’effets secondaires graves, invalidants et mortels, suite à l’injection du « vaccin ».
    Là, ce sont peut être les vaccinés qui seront dans la rue pour demander des comptes.

  13. Martin Hirsch oublie que tous les citoyens Français cotisent pour payer le régime de santé en France., à moins que cet individu ne pense qu’aux délinquants territoriaux qui, eux, ne payent pas leurs soins grâce à l’AME : ce sont TOUS les citoyens qui leurs financent, j’ai bien dit « tous » même les «  non vaccinés ».

    • …et il faut aussi ajouter : » qu’ils remboursent tout l’argent qu’ils nous ont pompé par clientélisme, par négligeance et par opportunisme ». L’APHP n’est que l’ombre d’elle même depuis que ce type de triste incompétent est à l’oeuvre. Le soir de la remise des comptes arrive à son terme !

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