Lutte contre l’immigration : sous pression, le pouvoir rallonge les budgets !
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Le ministre de l’Intérieur avait fait, jusqu’ici, un sans-faute, tapant du poing sur la table, durcissant le ton vis-à-vis de l’immigration et de l’insécurité. A-t-il raté une première marche, quelques semaines après son installation à Beauvau, sur le dossier emblématique de l’immigration clandestine ? Le couple Barnier-Retailleau a, en tout cas, rapidement inversé la vapeur : il aura fallu moins d'une journée. Démonstration est faite que le laxisme migratoire ne passe plus.
103 millions d'euros d'économie
En début de journée, ce 18 octobre, une étude approfondie du budget révèle une… diminution des crédits alloués à l’immigration clandestine. Ils vont passer de 300 millions d’euros, en 2024, à 173 millions, en 2025, selon le Plan de finances 2025. Contacté par BV, le cabinet du ministre nous confirme la baisse du budget avec des chiffres à peine différents : « Factuellement, les crédits de la mission Immigration, Asile, Intégration baissent en effet de 103 millions d'euros par rapport à 2024 », précise le ministère.
Mais voilà, comment lutter contre cette plaie devenue ultra-prioritaire pour une grande majorité de l’opinion avec un budget en baisse de plus de 40 % ? Dans un des pays les plus taxés au monde, l’État semble abandonner encore davantage ses tâches régaliennes : la sécurité individuelle et collective.
Les réactions, à droite, sont fermes. « Ce décalage permanent entre les discours et les actes sème la confusion et nourrit le doute sur la volonté de mettre fin à des années de laxisme migratoire, écrit Marine Le Pen, sur X. Il va falloir que le gouvernement mette son budget en adéquation avec ses discours ». Éric Ciotti est sur la même ligne : « Comment expulser plus, avec une baisse des moyens pour expulser ? », interroge-t-il aussi, sur X. Il « proposera à l’Assemblée d’augmenter ce budget lors du débat parlementaire ». Même le macroniste de droite Charles Rodwell, député de Versailles, fait grief à Retailleau de cette baisse ainsi que d’une « diminution de 115 millions d’euros du budget d’investissement, notamment pour la sécurisation et la construction des centres de rétention administrative (CRA) ». « Nous appelons Bruno Retailleau à rétablir ces crédits en les compensant par des baisses de dépenses que nous vous proposerons », tempête Rodwell.
Efficacité
Que s’est-il passé ? Retailleau jette-t-il l’éponge sur l’immigration clandestine ? Ce n’est évidemment pas l’avis du ministère de l’Intérieur, dont il faut entendre les arguments. La baisse des budgets serait liée à une réorganisation des services de manière à, justement, gagner en efficacité. Selon le cabinet de Bruno Retailleau, « une partie de cette baisse s’explique par une maîtrise de la dépense allocation pour demandeur d’asile (ADA) grâce au renforcement des effectifs de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA, +29 emplois) » : ces recrutements permettraient « de traiter la demande d’asile plus rapidement » et, donc, de « réduire la durée de versement de l’ADA ». Par ailleurs, le ministère vise « une optimisation des places d’hébergement », notamment par « la réduction des places indûment occupées ». Ce qu’on ne peut qu’approuver… Enfin, le ministère de l’Intérieur table sur « une diminution constante » du nombre des réfugiés ukrainiens. Ils passeraient, nous précise le cabinet, de 96.000, en août 2022, à 39.000, à fin 2025, confirmant que ces réfugiés ne sont décidément pas comme les autres. Attention, conclut le cabinet, ce projet de budget n’est pas définitif, à ce stade : il pourrait être modifié (augmenté ?) lors du débat parlementaire ou sur demande expresse du Premier ministre.
Un budget si peu définitif, donc, que Bruno Retailleau, lors de sa conférence de presse ce 18 octobre au soir, précise qu’il a obtenu une rallonge budgétaire du Premier ministre. Une rallonge expresse !
L'immigration, devenue urgence nationale
Les temps changent doucement. Tout ministre qui s’attaquait à l’immigration, voilà quelques années, mettait sa carrière en péril – Sarkozy fut traîné dans la boue des mois durant pour avoir nommé Éric Besson « ministre de l’Immigration, de l’Intégration et de l’Identité nationale » en 2009, un ministre pourtant éphémère et impuissant. Désormais, les Français exigent que l’État fasse une priorité absolue de la lutte contre l’immigration. Ils réclament des économies partout, sauf… sur la lutte contre l’immigration illégale, devenue une urgence nationale. Macron, Barnier et Retailleau savent à quoi s’en tenir.
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17 commentaires
Là où on marche sur la tête c’est quand on reproche aux immigrés qui attendent un titre de séjour)parfois très longtemps) de ne pas travailler alors que la législation actuelle leur interdit de travailler compte étude la petite indemnité qui leur est versée
Il faut savoir ce que l’on veut. Ou nous avons une sécu qui rembourse uniquement ceux qui ont cotisé, ou on accorde le bénéfice de la sécu à toutes les personnes se trouvant sur le territoire français et qui n’ont jamais versé 1 centime à cet organisme, comme c’est le cas actuellement…
Ou nous nous occupons dignement de nos anciens, ou nous versons 750 euros par mois de pension de retraite à toute personne se trouvant sur le territoire français et qui n’a jamais cotisé.
Quand on veut jouer les grands seigneurs, il faut mettre la main à la poche, c’est ça la solidarité tant vantée par la gauche.
La construction de ce Budget ressemble de plus en plus à une foire d’empoigne entre des partis irrémédiablement opposés : Macron doit bien rire et se féliciter du tour qu’il a joué à la France par la dissolution injustifiée du Parlement !!!!
Non seulement il est grand temps de lutter de toute urgence contre ces invasions mais il faut en même temps expulser tout ce qui a envahi notre pays depuis des années et qui cause cette très grave insécurité. Le peuple n’en peut plus de vivre dans la terreur, cela fait des décennies que ça dure. Il n’en peut plus de devoir vivre dans la précarité pour que l’Etat puisse entretenir ces barbares. Comme dit maintes fois, vivre de cette façon est plus redoutable qu’une véritable guerre car l’ennemi est partout et n’est pas repérable puisqu’il ne porte pas d’uniforme.
le combat consisterait à diminuer les aides aux associations pro-migrants, s’ils veulent des fonds ils faut qu’ils aillent faire du porte à porte pour être sponsorisés, on sera de cette façon où mettre les migrants tous ces gens qui subventionnent ces personnes errantes devront en être assistants sous peine de sanctions.
Et si on supprimait les aides à ces clandestins et ces immigrés qui ne travaillent pas ?
Ce serait de sacrées économies non?
C’est simple pourtant.
Pas besoin d’avoir fréquenté des grandes écoles pour commencer à lutter contre ce fléau.
Pas la peine de tergiverser pendant des années.
C’est simple et sûrement très efficace
Et puis on ferait dans l’humanitaire puisqu’en même temps nous leur sauvons la vie en les dissuadant de monter sur leur bateau gonflable !!
Déjà supprimer tout prestations pour les clandestins.
Pas de possibilité de se soigner , d’aller suivre des enseignements, tout comme leurs enfants.
Pas de facilité de transport, ni de ligne de téléphone portable, aucun logement
Le gouvernement annonce une hausse de -25% du budget pour la lutte contre l’immigration. On aurait préféré qu’il nous annonce une augmentation de +25% des expulsions.
Il faut donc plus d’argent pour les faire partir mais moins pour les faire venir ? pas facile tout les jours la politique.
Comme le dit avec juste raison un proverbe paysan: « c’est après le marché qu’on compte les bouses » et de même, c’est au résultats que j’apprécierai l’efficacité de ces mesures.
Contrôler tous les occupants des logements sociaux sera déjà une grande économie pour la CAF
Oui c’est vrai, il y a des gens qui vivent à l’étranger et louent leur logement sociale.
Et les centenaires à l’étranger (je ne cite aucun pays!), soit on fait des économies, soit on augmente les petites retraites!
Mais quand donc comprendra t’on que toutes les sources de financement de l’immigration légale et clandestine doivent être supprimées dans leur totalité ? Quand une maladie ou une addiction vous tient comme le tabac ou l’alcool,la solution est le sevrage complet.Mais tant que nous persisterons à attirer des gens sur notre territoire avec notre argent des impôts, ceux-ci viendront toujours même avec une réduction des budgets.L’argent public ne devrait être employé que pour financer les organismes d’état pour enrayer ce phénomène sinon c’est peine perdue et je pense que monsieur Retailleau va se coucher devant la bien-pensance comme son maître Barnier.Du vent,du vent,et encore du vent….
Ce qui n’est pas dit: après les discussions de ces derniers jours avec Meloni, ce soi-disant retour des frontières ne s’accompagne d’absolument aucun recrutement dans les Douanes: tout vers les bureaux du fisc, rien sur le terrain. Et garder les frontières avec cinquante douaniers, faudra qu’on m’explique. Je crois qu’on est en train de balader les Français.
On préfère balancer 100 millions pour aider les africains a réchauffer leur nourriture en se passant de feux de bois .
« La France s’engage à investir 100 millions d’euros sur cinq ans pour les modes de cuisson propres et mobilisera encore plus grâce au Pacte de Paris pour les Peuples et la Planète et Finance in Common. »
Pour les Français, les carottes sont déjà cuites … pas besoin de crédits supplémentaires.