[La semaine média] Ci-gît la théorie de « l’infime minorité »

voile

Mois après mois, la radicalisation des musulmans de France gagne du terrain. Le phénomène se mesure à vue de nez - en observant tout simplement la multiplication des voiles, hijabs et autres qamis dans nos rues - mais aussi de manière plus scientifique, par les sondages successifs réalisés sur les questions de laïcité. Publiée le 8 décembre 2023, une nouvelle étude de l’IFOP enfonce encore le clou : ce sont désormais non pas 50 %, ni 60 %, mais 78 % des Français musulmans qui sont opposés à notre principe laïque ! Ils sont également 72 % à critiquer l’interdiction des tenues islamiques à l’école. Rien que ça.

Une radicalisation prévisible…

Personne ne devrait pourtant s’étonner de cet état de fait. À quoi d’autre pouvait-on s'attendre après avoir accueilli des millions de gens venus de pays africains où l’islamisme est en expansion depuis trente ans ou de zones régies par des djihadistes, comme Gaza et l’Afghanistan ? Comment pouvait-il en être autrement, après avoir laissé des imams extrémistes prêcher en toute impunité dans tant de mosquées ? Notre pays héberge désormais un groupe ethno-culturel homogène, fort de plusieurs millions d’individus, dont les codes, mœurs et valeurs sont à l’exact opposé des nôtres.

… Mais une radicalisation invisibilisée

Mais pour certains, tout ceci n’existe pas. Dire la réalité de la fièvre islamiste qui s’est emparée de la France relèverait du discours de haine, alors mieux vaut casser le thermomètre. Ou, à défaut, ne pas le regarder. C’est la stratégie choisie par les médias de service public. France Info, par exemple, a décidé, cette semaine, de ne pas parler du sondage choc de l’IFOP. Au moment où d’autres médias faisaient leur travail et commentaient les enseignements alarmants de ladite étude, le média public préférait se concentrer sur d’autres sujets manifestement prioritaires, comme cette sombre affaire d’assistants FN au Parlement européen à laquelle il a consacré pas moins de trois articles en 24 heures…

La radicalisation musulmane fait partie de ces réalités - avec le remplacement de peuple et le racisme anti-Blanc - qu’il n’est pas de bon ton d’évoquer sur toutes les antennes. En octobre 2019, déjà, France Info avait maladroitement tenté d’en relativiser la gravité : « Le contenu d'un sondage mené par l'institut Ipsos pour Le Point et la fondation Jean-Jaurès est détourné par plusieurs élus de l'opposition sur fond de débat sur l'immigration. » Dans son viseur, Éric Ciotti qui, selon les journalistes d’État, s’était rendu coupable d’une intolérable « fake news » en déclarant que 46 % des musulmans placent la charia au-dessus des lois de la République. « Sauf que l'étude de l'IFOP ne donne pas ce chiffre de 46 % mais de 41 % », rectifia alors le média public… Sacré fact checking ! L’année suivante, on apprit dans un autre sondage que ce chiffre s’élevait, en réalité, à 57 % pour les jeunes musulmans, mais France Info préféra ne pas relayer cette information dérangeante…

Un cruel démenti à la théorie de « l’infime minorité »

Après avoir milité pendant trente ans pour l’immigration de masse et le vivre ensemble, bon nombre de journalistes refusent de voir la réalité. Ils sont démentis par les chiffres, savent au fond d’eux que la France est au bord de l’abîme, mais continuent de s’accrocher à la théorie réconfortante de « l’infime minorité ». À les entendre, les fauteurs de troubles ne seraient pas plus qu’une poignée. Cette fable à dormir debout nous est servie pour relativiser la délinquance dans les cités, la fraude sociale et, désormais, aussi, la radicalisation islamique. Cette dernière est pourtant en voie évidente de généralisation. Tous les sondages le démontrent : 56 % des jeunes musulmans estiment que Samuel Paty a eu tort de montrer à sa classe les caricatures du prophète ; 65 % déclarent que l’islam « est la seule vraie religion » (contre seulement 27 % des catholiques) ; 78 % sont opposés au droit au blasphème… Mois après mois, sondage après sondage, la dérive obscurantiste expresse de certains de nos compatriotes se confirme. L’idéologie prônée par les Frères musulmans gagne en popularité à chaque attentat, tandis que les tenants d’un islam modéré semblent malheureusement condamnés à ne constituer bientôt plus qu’une « infime minorité ». Il serait temps que nos médias subventionnés en prennent acte.

Jean Kast
Jean Kast
Journaliste indépendant, culture et société

Vos commentaires

39 commentaires

  1. On ne peut rien contre le nombre. Nos valeurs démocratiques, notre laïcité, notre liberté, notre identité… tout cela est en train d’être rapidement balayé par le tsunami migratoire. On ne reviendra pas « comme avant » l’invasion. On s’achemine plutôt vers une libanisation c’est à dire vers une partition juridique de la population dans laquelle les musulmans dépendront d’un statut particulier et tous les autres de l’Etat républicain habituel. C’est la « solution à deux états »… On n’a pas fini de rigoler.

  2. L’avis des musulmans vivant en France n’a strictement aucune importance. A Rome, on fait comme les Romains, et en France comme les Français.

  3. Oui il y en a des biens, mais comme disait Jean Gabin au sujet des poissons volants: « ce n’est pas la majorité du genre ».

  4. C’est normal, ce n’est pas parce que ce sont des « mauvais » de naissance, c’est parce que ce sont des musulmans tout simplement, ceux-ci dans leur grande majorité, ne veulent pas de nos modes de vie, de notre démocratie. Ca les regarde, mais c’est à nous d’être INFLEXIBLES sur ces principes, s’ils ne veulent pas: VIRÉS, sans ménagement ni appel de la décision, quelle quelle soit. Nous sommes trop lâches, nous ne le ferons pas!

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