La Martinique et la Guadeloupe, abandonnées et méprisées par le pouvoir macroniste

GUADELOUPE

La Martinique et la Guadeloupe, c’est la France ! Ces « îles au vent » ne sont pas des « confettis de l’ancien Empire français » comme le disent certains journalistes sur les plateaux télé. Elles sont françaises depuis 1635, avant Nice, la Savoie et la Franche-Comté. Elles font rayonner la France au bout du monde et en font, avec la Polynésie, le deuxième espace maritime du monde, sans compter leur position stratégique sur tous les continents.

La Martinique et la Guadeloupe avaient un coup d’avance sur la métropole en termes de défiance envers le gouvernement. Trois scandales sanitaires s’y sont abattus.

D'abord, le chlordécone, pesticide cancérigène utilisé dans les bananeraies, avait déjà fait perdre toute crédibilité en la parole publique. Interdit en France, mais autorisé dans les Antilles, ce produit a empoisonné les terres agricoles et ces deux îles détiennent le record du monde des cancers de la prostate.

Deuxième scandale, la pénurie d’eau potable dure depuis plusieurs années et n’aurait été acceptée nulle part ailleurs en métropole. Comment un président de la République peut-il tolérer que certains de ses compatriotes ne bénéficient pas d’un accès à l’eau potable ? C’est pourtant le cas pour un tiers des Guadeloupéens.

Enfin, troisième scandale, les algues sargasses flottent allègrement à la surface de la mer des Antilles, enrayant les moteurs des bateaux de pêcheurs et émanant des gaz toxiques pour la population, entraînant la mise à l’arrêt du tourisme et des maladies pour les riverains.

Marine Le Pen a été lanceuse d’alerte sur ces trois sujets. Il appartient au gouvernement de gérer les algues sargasses au regard de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, signée à Montego Bay en 1982. Pour les algues vertes en Bretagne, une commission interministérielle avait débloqué 300 millions d'euros afin de traiter le problème. Une fois de plus, on peut constater le deux poids deux mesures : rien pour les Antilles.

Alors, une goutte d’eau a fait déborder le vase : l'obligation de vaccination pour les soignants et les pompiers, avec mise à pied pour les récalcitrants. Les Antilles brûlent mais, comme avec les « gilets jaunes », M. Macron privilégie le pourrissement des manifestations pour les décrédibiliser par la récupération des images des casseurs et autres anarchistes qui sèment le chaos.

Ces populations françaises se sentent abandonnées et méprisées par leur mère patrie qui refuse le dialogue et ne veut pas même réfléchir à valoriser leurs nombreux atouts. C’est par la menace et la contrainte que le gouvernement de M. Macron entend obliger nos compatriotes des Antilles à se faire vacciner et à produire un passe sanitaire. Alors qu’il faudrait ramener le calme en réparant l’hôpital, renforcer les soins, retrouver la liberté.

Ne laissons pas nos Français d’outre-mer devenir les nouveaux territoires perdus de la République.
Il y a urgence !

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Odile de Mellon
Déléguée du Rassemblement national pour les Côtes-d'Armor

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