[Satire à vue] Jeux genrés : vers une police des cours de récréation ?

Barbie transgenre

Il est encore des adultes qui laissent les enfants jouer à des jeux qui les amusent. À cette attitude irresponsable, l'ANDEV dit stop. Lors de son dernier congrès, « l'Association nationale des directeurs et des cadres de l’éducation des villes et des collectivités territoriales » a lancé ce cri d'alarme ahurissant : « Le jeu libre est la voie royale aux stéréotypes [...] Sans un adulte qui accompagne, ils ne pourront pas s’ouvrir à d’autres espaces symboliques. » La sociologue Cléolia Sabot prend la parole et plaide sans complexe pour une mise sous surveillance des cours de récréation et autres aires de jeux. La liberté de s'amuser n'a que trop duré. Et divers intervenants d'expliquer doctement que les professionnels de l'éducation se doivent de détourner les enfants des activités ludiques vers lesquelles ils se dirigent spontanément. Une supposée spontanéité, en réalité induite par le personnel encadrant. Lui aussi est à réformer. La couleur du ciel, la forme des arbres, le sexe des anges, tout est à revoir.

Des institutrices arrivent en classe en tenue de footballeur et donnent ainsi envie aux garçons de taper dans un ballon, celles qui professent en tutu incitent les filles à sauter à la corde. L'ANDEV arrive à temps pour mettre un terme à ces pratiques. L'enfant reproduit le comportement de son surveillant qui fait mijoter de bons petits plats sur un Camping-Gaz™ au beau milieu de la cour de récréation. Étonnons-nous qu'ensuite, les petites filles jouent à la dînette !

Mais comment venir à bout de ces activités genrées autrement que par une police des cours de récréation ? L'ANDEV (endive, au féminin) doit proposer des solutions. Pourquoi ne pas suggérer au ministre d'instaurer dans les écoles une gamme de jeux obligatoires pour les filles et une autre pour les garçons ? Clémence ne veut pas jouer au football ? Kevin refuse les peluches qu'on lui soumet ? Le directeur de l'école en a maté plus d'un ! Ah, il y a des sauvageons de 7 ans qui se préparent un avenir difficile. Déformée par une éducation genrée, telle petite fille ne souhaitera pas exercer le métier de déménageur, telle autre rechignera à faire bûcheron, la carrière de vendeuse en magasin de lingerie sera écartée par ce petit garçon qui présente pourtant de fortes prédispositions pour l'élégance féminine.

Comment calmer les inquiétudes des idéologues de l'ANDEV ? Au travers des propos des orateurs pointe l'envie furieuse de lutter contre les penchants naturels des uns et des autres. Pour parvenir à cet objectif, les théoriciens dessinent à mots châtiés la nécessité d'instaurer une répression. Que pourrait-on interdire encore ? L'ANDEV et Sandrine Rousseau tenteront de répondre à cette question lors d'un repas concocté à la truelle par une cuisinière-maçon libérée des stéréotypes. À cette occasion, une guitariste-haltérophile interprétera « Jeux interdits ». Quelle soirée !

Cet article a été mis à jour pour la dernière fois le 06/01/2023 à 23:48.
Jany Leroy
Jany Leroy
Chroniqueur à BVoltaire, auteur pour la télévision (Stéphane Collaro, Bêbête show, Jean-Luc Delarue...)

Vos commentaires

16 commentaires

  1. Le Wokisme est bien Une Religion, et une Religion basée sur le Ludique, la facilité, la liberté jusqu’à pouvoir changer de sexe ou décider que l’on n’en n’a pas. Incroyable, ou à accoucher ! ça me tente même moi très âgé et chrétien !….C’est la raison pour laquelle elle attire tant d’incultes sur les thèmes de religions et civilisations à travers les siècles….Il n’y a pas d’Enfer dans le Wokisme, bien sûr c’est la Religion de Satan.
    Les Elites Politiques qui ont programmés cela bien au delà de l’Océan, auront ainsi les pleins pouvoirs…Incapables de bien encadrer les monothéistes actuelles, c’est une fuite en avant…Leur religion dans les années à suivre leur échappera par des excès, amenant sans doute au grand boum final…

  2. Cette association pour bien son nom « endive » ah oui je parle le français et je ne suis pas un hypocrite pour l’écrire en anglais. Je n’arrive pas à comprendre comment peut-on être embêtes par 537 fêlés.

  3. Une éducation familiale de qualité peut et doit faire contre-poids à ces modes de tarés qui, malheureusement, proviennent du haut niveau de l’échelle sociale.

  4. Et s’il nous prenait l’envie subite de procéder à la rééducation forcée de cette bande de l’ ANDEV, la Rousseau prioritairement ?
    Çà suffit, la récré est terminée, retour aux fondamentaux.

  5. « l’Association nationale des directeurs et des cadres de l’éducation des villes et des collectivités territoriales » Autrement dit ces imbéciles sont des fonctionnaires territoriaux payés par les contribuables. Il y a urgence de supprimer tous ces postes de parasites nuisibles.

  6. Lamentable. La folie se répand, la gangrène généralisée nous guette. Que faire ? Peut-être que les parents encore d’aplomb vont devoir s’imposer dans la cour de récréation afin de veiller sur les jeux de leurs petits.

  7. Que l’on s’occupe de redresser le niveau dans ces écoles c’est déjà un boulot à temps plein et qu’on y assure la sécurité de nos enfants . Quand à ces détraqués qu’ils aillent jouer ailleurs mais qu’ils ne touchent pas à nos enfants .Méfiez vous des mères et grands mères qui sont capables de mordre dès qu’on touche à ce qu’elles ont de plus chers . Ces pervers n’ont pas leur place dans nos écoles .

  8. Arrêtons de diffuser les matchs de foot à la TV, c’est trop stéréotypé non?…
    Arrêtons de diffuser les allocutions de Monsieur Macron à la TV , c’est aussi très stéréotypé : la peur, la guerre et le mensonge.

  9. Comment ne pas être sidéré devant cette recrudescence de Pol Pot en herbe qui veulent « rééduquer » à qui mieux mieux.
    Avec le maire de pantin(e) et cette sociologue nul doute que l’égalité femme/homme est bien une réalité mais on aurait préféré qu’elle se réalise à un niveau autre que celui de la bêtise.

  10. Pourquoi ne pas créer des institutions spécialisées où tous ces gens pourront mettre leur progéniture avec celle des hommes enceints et autre trans en devenir et laisser ainsi nos mômes et nos familles vivre en paix.

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