Jérôme Rivière, député européen du RN : « C’est une décision grave qui me conduit aujourd’hui à rejoindre Éric Zemmour »

Rivère rejoint Zemmour

C'est une nouvelle bombe dans la campagne et les relations déjà tendues entre les camps Zemmour et Le Pen. Député européen du Rassemblement national depuis 2019, président de la délégation française du groupe Identité et Démocratie au Parlement européen, Jérôme Rivière a pris la décision de quitter le groupe de Marine Le Pen pour rejoindre la campagne d'Éric Zemmour. Cet avocat et chef d'entreprise passé par l'UMP et le MPF de Philippe de Villiers explique, en exclusivité à Boulevard Voltaire, les raisons d'un choix marquant qui bouscule la campagne présidentielle à droite de l'échiquier politique.

 

Vous avez été député de la première circonscription des Alpes-Maritimes, vous êtes député européen pour le Rassemblement national depuis 2019 et président de la délégation française du groupe Identité et Démocratie à Strasbourg. Vous êtes avocat, chef d’entreprise. Vous êtes passé par l’UMP, le MPF et, aujourd’hui, vous rejoignez la campagne d’Éric Zemmour au moment où Marine Le Pen se détache plutôt dans les sondages. Pourquoi rejoignez-vous Éric Zemmour ?

Jusqu’à aujourd’hui, je suis le patron des députés du Rassemblement national au Parlement européen, un groupe de 23 députés avec des moyens et des capacités d’expression importants. Ce n’est pas une décision facile, c’est une décision grave qui me conduit aujourd’hui à rejoindre Éric Zemmour. Pourquoi ? Depuis les élections régionales, j’ai le sentiment que quelque chose s’est cassé et que la victoire de Marine Le Pen n’est plus possible. Une victoire aux régionales aurait été une marche supplémentaire pour envisager une victoire à l’élection présidentielle. Je lui suis extrêmement reconnaissant d’avoir porté les idées nationales et défendu ce camp qui n’était défendu par personne. Marine Le Pen est une bête politique, et à l’occasion des régionales, elle a compris que c’était perdu. J’en veux pour preuve la façon dont elle a modifié la structure du Rassemblement national durant l’été. Elle avait le choix : elle pouvait faire le parti de sa future majorité présidentielle ou faire une structure qui se rabougrisse sur elle-même. Elle a choisi cette deuxième solution en s’entourant de gens proches et en écartant ceux qui avaient fait le succès du rassemblement qu’elle prônait.

Puis, durant l’automne, est intervenu un phénomène important, structurant : Éric Zemmour, qui n’est pas un personnage politique à l’origine, arrive dans le débat politique et pose, pour la première fois, la bonne question aux Français. Il leur dit « L’élection présidentielle prochaine portera sur la disparition ou non de la France, de notre civilisation ». Au même moment, Marine Le Pen entamait sa campagne en disant « Je veux nationaliser les autoroutes et privatiser les chaînes de télévision publiques ». Ce sont des mesures intéressantes, mais ce n’est pas une ambition présidentielle. Donc, cette intuition que les choses ne fonctionnaient pas, ce candidat qui arrive et pose les bonnes questions avec des réponses enthousiasmantes et nous dit « C’est possible, j’ai des solutions, on peut y croire ensemble et avoir un avenir pour la France » me conduisent à me dire que j’ai le droit et le devoir de faire un acte courageux. Ce n’est pas simple. La place est chaude en président de groupe : des moyens, des collaborateurs. Éric a fait un choix courageux, il a quitté une situation professionnelle relativement confortable, mais l'heure grave que traverse notre pays mérite des efforts et c’est cet effort que je fais aujourd’hui en quittant les fonctions de président de groupe et en rejoignant la campagne d’Éric Zemmour.

Comment Marine Le Pen a-t-elle pris votre décision ?

Je le lui apprends à travers une décision de presse. Un homme politique est avant tout un homme libre qui fait des choix devant ses concitoyens et devant les électeurs. Ce n’est pas un choix d'arrière-boutique, c’est une décision longuement réfléchie et pas facile à prendre, car j’ai beaucoup d’amis au Rassemblement national. Pendant longtemps, c’était le seul parti qui défendait ces idées nationales, mais l’équation a changé. Le danger est trop grave et on a une solution devant nous. Il est nécessaire de se joindre à un combat qui nous permettra de gagner ou faire gagner nos idées.

Allez-vous quitter votre siège de parlementaire à Strasbourg ?

Non, car j’ai été élu par les Français pour un mandat de cinq ans et, donc, je serai parlementaire européen jusqu’en juin 2024.

Vous serez le premier parlementaire européen de Reconquête. Pourquoi rejoindre Éric Zemmour à ce moment-là de la campagne, à moins de cent jours de l’élection présidentielle ?

Ce n’est pas tardif, le combat commence en ce début d’année, avec la présidence française de l'Union européenne par Emmanuel Macron. Je ne suis pas un ingrat, pendant un moment, j’ai vu que Marine Le Pen se posait des questions. Je voulais être certain que je ne me trompais pas de diagnostic. Désormais, je suis certain qu’elle n’est pas en capacité de gagner et de rassembler. Je vois, à travers les différentes prises de position d’Éric Zemmour, qu’il est le seul capable de réaliser ce que lui appelle l’union des droites et que je préfère appeler l’union des conservateurs et des populistes. La candidate du Rassemblement national n’est pas en situation de rassembler les électeurs LR déçus de Valérie Pécresse. De même, Valérie Pécresse ne convaincra jamais les électeurs du RN de la sincérité de ses prises de position. Par ce positionnement, Éric vient de briser ce cordon sanitaire qui existait autour des populistes et qui réveille les conservateurs. Il porte ce rassemblement.

Quelles seront vos fonctions auprès d’Éric Zemmour pendant la campagne et peut-être après ?

Je rejoins Éric Zemmour en tant que vice-président de son parti Reconquête et je serai son porte-parole à l’occasion de l’élection présidentielle.

Quelles sont les grandes différences entre le programme d’Éric Zemmour et celui de Marine Le Pen ?

Des sujets de fond n’ont pas été encore abordés à l’occasion de cette campagne, comme les sujets de société. La campagne s’est engagée différemment : Marine Le Pen avec des propositions intéressantes mais très techniques et, de l’autre côté, Éric Zemmour qui s’engage sur des sujets fondamentaux comme la lutte contre le « wokisme », les questions de genre. Ce sont des sujets essentiels à notre civilisation que Marine Le Pen évite. Elle ne veut pas en parler et n’a pas de convictions totalement forgées sur ce sujet. Oui, elle est contre l’immigration et le programme qu’elle propose et celui d’Éric Zemmour sont très similaires. Mais au-delà de la lutte contre l’immigration, il y a des sujets de société importants : la marchandisation du corps humain, par exemple la GPA. Sur ces enjeux-là, la conviction de Marine Le Pen n’était pas totalement forgée. Elle avait une forme de résignation et faisait une hiérarchie dans les combats. Éric Zemmour considère que c’est un combat complet et ce combat de civilisation doit être mené. Il y a tout à prendre, on ne peut pas faire le choix. Notre pays, notre Histoire, ce n’est pas simplement la lutte contre l’immigration, c’est aussi une conception de l’homme. Ce refus de la marchandisation de l’homme est porté par Éric Zemmour.

Pensez-vous qu’Éric Zemmour peut faire l’union des droites qui sera indispensable pour gagner cette élection présidentielle ? S’il n’est pas au second tour, apportera-t-il ses suffrages à Marine Le Pen ?

Que les choses soient claires : j’ai un adversaire dans cette campagne et il y a un objectif : qu'Emmanuel Macron ne soit pas réélu pour un deuxième mandat. Il n’y a pas d’erreur à faire. Marine Le Pen n’est pas un adversaire. J’ai été au Rassemblement national jusqu’à il y a quelques heures. L’adversaire d’Éric Zemmour, l’adversaire des Français, celui qui divise la France, qui est brutal et pose problème à notre civilisation, celui qui nous dit avec une grande vulgarité la manière dont il traite les Français, c’est Emmanuel Macron. C’est le seul adversaire que nous ayons. Au deuxième tour, il n’est pas question qu’il y ait une seule voix du camp des conservateurs et des populistes qui aille vers Emmanuel Macron. Ceux qui diraient l’inverse sont convaincus qu’Emmanuel Macron est la bonne solution. Certains élus chez Les Républicains sont déjà convaincus que le projet mondialiste d’Emmanuel Macron est le bon projet. De l’autre côté, vous avez le projet national. Un seul adversaire : Emmanuel Macron !

Emmanuel Macron prend la présidence de l’Europe aujourd’hui. Pensez-vous que ce sera un atout dans sa campagne ou, au contraire, un handicap ?

On l’a vu à Strasbourg, il est venu et a fait un discours qui sortait de toutes les normes acceptables au Parlement européen : il a parlé et répondu beaucoup trop longtemps. Jordan Bardella a fait, pour le Rassemblement national, un discours bien construit en rappelant à Emmanuel Macron les erreurs qu’il faisait. Ce dernier lui a répondu avec une forme de mépris et d’arrogance.

Il va tenter d’exploiter cette présidence. C’est, pour lui, beaucoup d’argent, et c’est très injuste car, dans une élection présidentielle, les candidats doivent avoir des budgets équivalent pour lutter de façon loyale. Il va dépenser 60 à 70 millions d’euros pour cette présidence en faisant de grands dîners, des rencontres avec les dirigeants internationaux. Mais je suis assez confiant, les Français voient au travers de ce décorum et en ont ras le bol du « en même temps » qui ne veut rien dire.

Si Éric Zemmour était élu, quelles seraient ses premières mesures ?

Il faut mettre un terme immédiatement à ce Grand Remplacement : le constat qu’une immigration légale et illégale est organisée pour venir combler le déficit de naissance qui existe en Europe occidentale. Ces arrivées massives de populations génèrent un problème de civilisation. Des civilisations différentes coexistent avec d'immenses tensions et beaucoup de violence. Cela entraîne un immense déclassement car les Français les plus démunis, les classes populaires, se retrouvent confrontés à des difficultés financières. Notre pays régresse industriellement, économiquement. La première mesure serait de mettre en œuvre la lutte contre l’immigration, l’interdiction du droit du sol. C’est la première chose à démontrer. Éric Zemmour l’a dit. Lorsque j’étais député, j’avais fait campagne pour la disparition de l’aide médicale d’État avec laquelle un étranger en situation irrégulière ne paie rien en matière de soins, y compris les soins de confort. En 2002, on promettait déjà de la supprimer. Jamais l’UMP ou les LR ne l’ont fait. Ils ont été en situation de le faire et ne l’ont jamais fait.

Au pouvoir, Éric Zemmour doit démontrer, durant les 100 premiers jours, qu’il apporte des réponses aux Français.

Qu’est-ce qui vous permet de croire au succès de la droite nationale et de la droite, au second tour de la présidentielle ?

Je crois que les Français en ont assez. Quand je me promène dans les rues des villes de notre pays, je vois des populations trop différentes, des malaises dans certains quartiers. Pour aller à Strasbourg, je vais gare de l’Est, pour aller à Bruxelles, je vais gare du Nord et je vois bien que c’est une France très différente et que vous avez des populations qui sont ici pour des motifs essentiellement économiques. Les Français en ont marre, ils ont envie de retrouver leur France. Lorsque Éric Zemmour a fait son grand meeting à Villepinte, j’ai entendu ce cri « On est chez nous ». Ce slogan des militants du Rassemblement national que j’entends dans les meetings du RN depuis six ans, les LR ne veulent pas l’entendre car ils le trouvent un peu vulgaire. Éric le revendique : oui, on est chez nous et on a le droit de le dire.

Marc Baudriller
Marc Baudriller
Directeur adjoint de la rédaction de BV, éditorialiste

Vos commentaires

43 commentaires

  1. C’est dommage pour MLP mais comme dit Z elle a eu sa chance à plusieurs reprises et ça n’a pas marché.
    Mais j’ai un rêve: que les égos passent à la trappe et que MLP ne se présente pas et soutienne Z. UNION sinon la droite sera encore complice du désastre à venir.

  2. La seule chose qui compte est que la France retrouve sa grandeur. Pour cela, il faut éliminer tous ceux qui depuis plus de quarante années mènent la même politique de déconstruction ce qu’a bien identifié Marine Le Pen qui a retenu les leçons de son père. Mais si Jean-Marie Le Pen est un grand tribun, Eric Zemmour a compris que Marine se ferait laminer par ces journalistes odieux grassement subventionnés par le gouvernement aux ordres de l’oligarchie. Zemmour a le talent pour réussir.

    • Espérons le; que ce grain de sable de Zemmour enrayera ce monstre politicien de quarante huit années de gabegie.

  3. Il semblerait que c ‘est surtout le RN que certains voudraient voir disparaître …
    Zemmour a longtemps désigné comme adversaire , MLP qu ‘ il n ‘ a cessé de combattre et qui, pour l ‘ instant , le devance nettement aux sondages ;
    Aura t il ses signatures ? soutiendra t il MLP si elle est au 2e tour ?
    L ‘union de la droite comprendra t elle Pécresse ? si c ‘est le cas , on se retrouvera avec un vieux fossile , le RPR…..

  4. Si a en croire certains MLP a peu de chance de gagner face à Macron , Zemmour avec ses dernières déclarations a encore moins de chance. Pour être élu il faut rassembler au delà de son socle électoral. E. Zemmour semble ne pas avoir compris cet élément essentiel. Son programme est pratiquement le même que celui de MLP. Ce n’est pas le ralliement de J. Rivière qui va bouleverser la donne .MLP mène une campagne bien construite et depuis quelques semaines elle comble son retard par rapport à Macron.

  5. Les courants bougent, certaines impultions comme celle ci peuvent peser lourd dans les prochains jour.
    Que « Z » s’organise mieux désormais pour enfoncer le(s) clous…

  6. San Antonio a raison. Un peuple de veaux est toujours soumis et la peur le conforte dans ce qu’il vit, même mal sinon très mal . Mais en paroles il a l’impression d’exister.

  7. UMP, De Villiers, RN, Le PEN et maintenant Zemmour. Ce monsieur a des convictions pour le moins changeantes, et une fidélité de butineur. Mais l’on ne sait jamais vraiment avec qui l’on fait la route. C’est comme au combat, c’est dans l’action que l’on voit la valeur de l’homme. Bof, le Mitterrandiste Zemmour a retenu de son maître.

    • Justement NON ! Bons choix ! Tous de droite, et surtout pas de droite molle ! Mitterrand a divisé la droite ! Zemmour, c’est exactement l’inverse, il veut l’UNION DES DROITES ! OK ? Tu ne serais pas un peu gaucho sur les bords ?

    • il a de toute façon la fidélité de ses idées. c’est pour cela qu’il quitte les partis dans lesquels les questions primordiales pour sauver la France sont occultées.

  8. C’est un peu bizarre. D’habitude, les rats qui quittent un navire, ne le font pas pour monter comme avec Éric Zemmour sur une galère en perdition.

  9. Mariani ? Wauquiez ? Bellamy ? …. Lisnard, Collard, ….. et tout le reste suit ! Baroin (qui est un petit malin qui sent que le vent a tourné) regardera tout ça de sa présidence de Barclays France !

  10. Ce Monsieur Rivière, incapable de trouver sa place au Rassemblement national, semble juste un peu moins malin que les autres qui eux, pensent déjà à la façon dont il leur faudra quitter un bateau qui coule.

    • si Mr Rivière quitte le RN c’est qu’il a la fidélité de ses idées. il quitte les partis dans lesquels les questions primordiales pour sauver la France sont occultées et rejoint le seul parti qui se targue d’être le meilleur dans ce domaine.

  11. Je suis convaincu, que le seul véritable enjeu de cette présidentielle est l’élimination électorale de Macron. Ce serait l’acte fondateur d’un nouveau départ pour la France abîmée depuis 40 ans et mise a genou cette dernière décennie. J’avoue que pour l’instant je suis inquiet, l’imposteur bénéficie de l’appareil d’état, il n’hésitera pas à en abuser pour parvenir a ses seules et uniques fins, son ambition personnelle.

    • À propos de la fin de ce brillant commentaire :
      Le « pass vaccinal » en est un triste exemple… il faut vite l’installer pour vite l’enlever ce joker, la stratégie de Jupiter est limpide sur ce sujet.
      Ils ne peut pas prétendre ne pas être au courant que nos voisins prennent des dispositions inverses…
      C’est contre la fièvre du pouvoir qu’il faut vacciner ce prétentieux !

      • Effectivement….à défaut de fievre du Covid….Macron est subitement atteint de fièvre électorale!!

    • oui le seul objectif : ne plus voir ce type détestable. Macron doit sauter sur une mine ce n’est plus vivable.

    • élimination de jupiter oui tout a fait mais si le rève se réalise il faudra ensuite le juger pour avoir détruit la FRANCE comme personne ne la fait avant lui,

  12. Il ne faut pas se faire d’illusions. Même si il faut continuer à être optimiste pour convaincre les français. Ce que font très bien les partis politiques dit d’extrême droite, ou fasciste au choix. Mais je pense qu’ils le savent déjà, soyons réaliste vu de ce jour macresse ou pécracron gagneront les élections. Car au deuxième tour ils seront main dans la main. Les places sont trop bonnes. Regardez simplement Philippe, Estrosi, Ciotti et j’en passe et des meilleurs !

    • Les politiques et les partis peuvent faire toutes les combines qu’ils veulent. Les choses sont maintenant plus claires (et plus angoissantes) que jamais. Aux Français de décider et de savoir ce qu’ils veulent pour la France pour leurs enfants et petits enfants. Nous devons prendre NOS responsabilités.

    • les places sont bonnes, très bonnes pour avoir servi pendant quelques années au sommet
      (« petit personnel d’exécution »)

  13. E.Zemmour a besoin de ralliements forts et connus, ses thèses sont celles qui touchent les français au plus profond d’eux mêmes au motif qu’elles défendent notre civilisation, notre mode de vie, notre histoire passée et à venir. Qui, dans sa famille, n n’a pas d’ascendants, un oncle, un père, un grand père morts pour la patrie ? en rejetant l’histoire chrétienne de notre pays, macron bafoue le passé de ces familles alors que E.Z leur redonne espoir en défendant notre France.

    • Ceux ,qui n’en peuvent plus, ce sont effectivement ,ceux, qui ont perdu des parents ,morts pour la France, pour que nous, nous ayons une vie meilleure ! Or, ce peuple ,par sa soumission, contribue, avec son vote , à faire crever ce pays millénaire ! Scandaleux

  14. C’est bien l’impression qu’on a : MLPen ne s’aventure pas sur le fond des problèmes de société. il ne lui reste que des solutions techniques.
    Il faut du courage pour passer du RN à Reconquête.

    • Moi, je suis depuis des lustres pour étayer un mouvement qui contre vents et marées résiste et tente de rallier des gens plus tièdes. Je suis très courageux quand je vois la couardise des lr effrayés par les thèmes de JMLP mais qui soutiennent Zemmour sans barguigner quand il les reprend en plus appuyés.

      • Pas sûr de bien comprendre .
        De fait , pourquoi un De Villiers luttait contre le FN dutemps de Chirac et pourquoi le même se rallie à Zemmour qui devient « un ami de trente ans « ? (Après Villepinte, toutefois…).Zemmour appréhende les problèmes sur le fond, il ne cherche pas ses mots et il impose le discours de JMLPen dans les médias, ce que n’arrivait pas à faire JMLPen ni MLPen , tous deux relégués à la marge du discours mainstream.

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