Gérald Darmanin, qu’avez-vous prévu pour dimanche soir, après le match du PSG ?

Capture d'écran
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Les fans de foot, dimanche 23 août prochain, vont se déchaîner, une fois de plus, et quel que soit le résultat qu'engendrera le PSG face au Bayern de Munich. Nous avons eu un avant-goût, mardi soir, avec ces attaques en règle des pseudo-supporters sur les Champs-Élysées, autour du Parc des Princes, à Marseille ou à Reims avec un festival de saccages et d'attaques contre les forces de l'ordre.

Mais dimanche, ça va être la grande fête. Comme les médias les ont vus comme des supporters mais non comme des racailles, ils vont être des milliers et peut-être même plus à vouloir laisser éclater leur joie de vivre au rythme d'un ballon que se partageront 24 joueurs. Seuls 5.000 supporters pourront assister au match diffusé sur écrans géants dans le Parc des Princes, précise Le Parisien. Une décision, paraît-il, sanitaire en raison du Covid-19 qui va frustrer les 42.929 qui auraient dû y trouver, eux aussi, une place. On imagine facilement que ceux-là vont vouloir manifester sur leur avenue mythique où ils peuvent régulièrement se défouler sans trop se faire « gaver ».

Au tout début des manifestations de gilets jaunes, en prévision de possibles dégâts contre les prestigieux commerces qui parsèment l'avenue, le préfet de police avait mis les moyens pour interdire l'accès aux Champs-Élysées de la place de la Concorde à la place de l’Étoile.

Donc, il est tout à fait possible, une fois de plus, d'empêcher que cette avenue ne soit transformée en champ de bataille. Gérald Darmanin prendra-t-il une telle décision ? On peut en douter en lisant les tweets présidentiels louant la victoire du PSG, sans faire aucune mention des débordements que celle-ci a entraînés, alors que ses forces de l'ordre ont été violemment attaquées.

Le pouvoir, une fois de plus, risque fort de montrer son incapacité à faire face à la violence des bandes organisées, la plupart venues des banlieues. Lors des manifestations de gilets jaunes, les moyens mis en œuvre avec véhicules, LBD, matraquage, etc., s'adressaient à des Français réclamant un changement de politique sociale. Il ne s'agissait pas, alors, de hordes venues des "quartiers" qu'il ne faut surtout pas stigmatiser.

Nous pouvons légitimement nous demander ce qui se passera le jour où ces rebelles passeront vraiment à l'offensive !

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Floris de Bonneville
Journaliste - Ancien directeur des rédactions de l’Agence Gamma

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