De nombreux médias français s’en sont donné à cœur joie ; chantons à l’unisson comme une seule voix sur ce refrain : l’Australie devrait rendre le vaccin obligatoire.

À en croire les titres, l’exemple est donné et les autres pays devraient emboîter le pas pour le bien de l’humanité...

Même notre grand philanthrope Bill Gates n’en aurait pas rêvé. En fait, il en parle clairement et il semblerait enfin que nous soyons sur la bonne voie. Ce sont les Big Pharma qui vont être contentes…

Il est vrai que le Premier ministre d’Australie, Scott Morrison, surnommé « ScoMo », s’était fendu, ce mercredi, sur une radio locale, d’un « il faudrait rendre le vaccin aussi obligatoire que possible », précisant qu’il y aurait « des mesures d’encouragement afin d’avoir un taux d’acceptation plus fort qu’à l’accoutumée ».

Le raccourci de la presse française est un peu fort. D’aucuns crient à la fausse nouvelle… On attend les enquêtes des Décodeurs du Monde pour nous éclairer. Dommage : il est des sujets qui les intéressent moins que d’autres.

Pourtant, ScoMo s’est repris le jour même et a précisé le fond de sa pensée sur une autre radio, CNBC, dans l’après midi : « Est-ce que je peux être clair pour tout le monde: il ne sera pas obligatoire d’avoir le vaccin, OK ? »

Vraiment ? Et dire que toute la population commençait déjà à se retrousser les manches dans l’attente de la piqûre salvatrice comme d’autres l’hostie de la communion… Et ScoMo de blâmer, dans la foulée, ceux qui auraient réagi trop vite à ses commentaires.

C’est vrai que l’opposition qu’on pourrait qualifier de populiste, comme le parti One Nation, avec la courageuse Pauline Hanson à sa tête, a clairement fait savoir qu’elle ne se laisserait pas faire : pas d’atteinte aux libertés fondamentales des citoyens !

On pourrait suggérer tout le moins au Premier Ministre de faire un point avec son équipe de relations publiques... Et on attend que les médias français rétablissent la vérité, puisque la mise au point de ScoMo s’est effectuée dans la même journée, les journalistes avaient accès à toute l'info. Tant pis : la plupart des lecteurs français en resteront à cette manchette accrocheuse du départ.

L’Australie montre l’exemple. Sous entendu: préparez-vous, les amis, c’est le seul moyen de sauver le monde et l'exemple nous vient des antipodes. Qui va aller vérifier ? Est-ce que c’est le début d’un lavage de cerveau savamment orchestré ? La population doit-elle s’habituer peu à peu à ces idées afin de s’y soumettre un jour ?

Est-ce qu’il faut aller chercher les infos soi-même ? Peut-être bien. En tout cas, nous devons rester vigilants et garder l’esprit critique. Ce coronavirus comporte beaucoup de zones d’ombre. Beaucoup d’intérêts entrent en jeu et nous, pauvres mortels « sans dents », restons peu de chose. Nous l’avons constaté à maintes reprises avec les déclarations des professeurs reconnus Montagnier, Raoult et Perronne : pas de vaccin encore prouvé, mais près de six milliards de doses en précommande contre un virus mutant qui pourrait vous contaminer plusieurs fois.

Ne nous laissons pas mener en bateau...

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21 août 2020 à 15:56

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