[Dans vos commentaires] Loi Immigration : « Tout ça, c’était pour rire ! »

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Incontestablement, la semaine qui vient de s’écouler a été marquée par le vote de la loi Immigration. Que de péripéties qui, visiblement, ont passionné les lecteurs de BV ! Des lecteurs qui ne se font guère d’illusion sur l’avenir du texte voté le 19 décembre à l’Assemblée nationale, même si beaucoup estiment que le vote de ce texte de loi constitue une avancée importante.

« Les fossoyeurs de la civilisation occidentale sont à l'œuvre »

Ainsi, Clorouk réagit après l’interview de la députée RN Edwige Diaz : « Les mesures droitières obtenues par LR et le RN seront passées à la moulinette par le Conseil constitutionnel » et, pour notre lecteur, « rien d’utile ne sera fait tant que l’hôte de l’Élysée ne sera pas prêt à libérer la France des traités, conventions et accords qui la paralysent. » Selon notre lecteur, « bien sûr, cela ne peut se concevoir sous Macron dont l’horizon conceptuel est l’Europe fédérale, laquelle ne peut advenir qu’après l’abolition des sentiments nationaux ; c’est la fonction même d’une submersion migratoire voulue et organisée ». Submersion migratoire voulue et organisée : c’est en effet la conclusion qu’on en tire en lisant l’article de Marc Baudriller « UE : et pendant ce temps, Ylva Johansson organise gentiment la submersion ». Patrick Sinclair résume tout en une phrase : « Les fossoyeurs de la civilisation occidentale sont à l’œuvre. »

Le Conseil constitutionnel saisi : « Époustouflant ! »

Pour revenir à l’avenir de cette loi, comment ne pas évoquer l’annonce d’Emmanuel Macron et du gouvernement qui vont saisir le Conseil constitutionnel. « Époustouflant ! », s’exclame merbor73. « Le Sénat et l’Assemblée nationale viennent à peine de valider le projet de loi sur l’immigration que les irréductibles de l’exécutif s’en remettent à la censure du Conseil constitutionnel, si bien que toute cette mascarade n’aura servi à rien, sinon qu’à tenir en haleine des millions de Français qui en ont assez de cette invasion. » ChtiBilouteChinquanteNeuf pose deux questions qu’il faudrait creuser. D'abord, « pourquoi ne demande-t-on pas au Conseil constitutionnel de valider un texte avant le vote au Sénat et à l’Assemblée ? » Ensuite, « quelle est l’efficacité de laisser bosser les parlementaires et leurs équipes pendant des mois et d’aboutir à une loi qui pourra être rejetée ? » En effet… Et notre lecteur se lance dans une comparaison qui parlera à tous ceux qui vivent dans la vraie vie : « C’est un peu comme si, au lieu de déposer un permis de construire, on disait "Bâtissez d’abord la maison et on vous dira après s’il faut la raser"… » D'aucuns diront qu'on est chez les fous… Comme le dit Jill, à la lecture de l’article de Marc Baudriller nous relatant l’entretien du chef de l’État sur la 5, « tout ça, c’était pour rire ! »

Qui est le garçon de bains ?

Au sujet de cette charmante conversation chez Élisabeth Lemoine, nos lecteurs sont particulièrement remontés par les propos de Macron qui compare la façon de faire de la politique par le RN à des manières de garçon de bains. Pour DomDom, « il faudra donc tout supporter de cet homme », ajoutant « il est vrai qu’en la matière, il est très qualifié, c’est même un expert qui nous l’a prouvé à maintes reprises lors de son premier quinquennat (épisode à Saint-Martin, fête de la Musique, match de foot…) ». Georges Mousset préconise, quant à lui, que Brigitte Macron lui offre « pour ses étrennes le guide de savoir-vivre punk d’Arnaud Florac » dont Gabrielle Cluzel a fait la recension dans ces colonnes. Brigitte, si vous lisez BV

Enfin, la préférence nationale !

Avec le vote de cette loi, un vieux concept a refait surface : la préférence nationale ! « Une ligne rouge infranchissable », pour le chef des macronistes à l’Assemblée, Sylvain Maillard, comme l'a rapporté Arnaud Florac. Cidcampeador, à ce sujet, souligne que « la plupart des pays du monde pratiquent la préférence nationale ». Et il nous raconte : « Stagiaire au Mexique, étudiante en marketing et management international, ma fille a été repérée par le patron d’une grosse chaîne hôtelière et touristique qui lui a dit qu’il l’embaucherait après ses examens. Il a dû, pour pouvoir l’embaucher, prouver qu’il n’avait pas trouvé de Mexicains ayant les mêmes compétences. » Alain JEANNIOT, de son côté, se réjouit qu’« on ose enfin parler de la fameuse préférence nationale ». « Ce n’est pas trop tôt », s’exclame-t-il, « même si c’est pour la critiquer bien sûr. » Pour Michell, ce refus de la préférence nationale est « un déni du peuple français ». Selon lui, « ce gouvernement n’est là que pour dissoudre la France dans un plan mondialiste où les peuples n’existent pas ». Chassdaf note tout de même que « cette clique Renaissance et consorts s’est emmêlée les pieds dans son texte tordu et dans une très mauvaise appréciation de l’état de l’opinion publique ». Toujours sur la question de la « préférence nationale », BV a interrogé Jean-Yves Le Gallou, inventeur de ce concept. De quoi faire encore réagir de nombreux lecteurs, comme JDGallet. « Refuser la préférence nationale, c’est finalement refuser la nation… J’ai plus de droits chez moi que les gens que j’invite. » Et d’ajouter : « La gauche a dévoyé le concept à cause de son éternel fantasme de l’Internationale socialiste. »

« La gauche persiste »

Justement, la gauche ! Pour Milan, elle « persiste ». « Non contente d’avoir ruiné la France par le système d’assistance qu’elle a contribué à mettre en place, après avoir déresponsabilisé les jeunes, désespéré les personnes qui travaillent au profit des assistés, détruit la cohésion du pays en créant partout des conflits (les femmes contre les hommes, les Blancs contre les Noirs, les musulmans contre les autres religions, les clandestins contre les autochtones, etc.), elle persiste ! » Pour conclure : « La gauche est facteur de ruine, de conflits, de misère. Mais il est vrai que la misère, c’est important, il y a tant de gens qui en vivent... » La gauche, enfin, prête à désobéir à loi, comme nous l’ont raconté Nicolas Gauthier et Georges Michel. Pour Roswall, « tout cela est inqualifiable ». En effet, « après un tel exemple, on s’étonnera que d’aucuns mettent en pratique des refus d’obtempérer. Qu’un quidam s’amuse à ne pas payer un PV… »

Vos commentaires

20 commentaires

  1. Ça a surtout permis de voir le decalage qu’il y a entre ce que veut le peuple et Macron. MLP et Bardella frisent les 40 %. Le Président voudrait les pousser es Français dans les bras du RN, il ne s’y prendrait pas autrement…

  2. Le grand génie d’E. Macron ( et ça , je veux bien le lui reconnaître), a été de faire croire à une grande majorité de français et des parts politiques, que cette loi allait révolutionner l’immigration . À tel point que la gauche est vent debout et que Ciott donne de plus en plus de coups de menton de satisfaction . Même Mme le Pen , nous fait le coup de «  je vote, j vote pas ». Tout le monde est tombé dans le panneau . Ce Macron serait il Machiavel?

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