Dans vos commentaires cette semaine : Marion Maréchal et la duplicité consubstantielle du macronisme
Marion revient et, soudain, la droite retrouve le sourire. Dans l’entretien qu’elle a accordé à Boulevard Voltaire, Marion Maréchal ouvre grand les portes de l’avenir. « Écoutez cette interview et vous comprendrez tout sur le ralliement politique de Marion Maréchal au mouvement d’Éric Zemmour, se réjouit Spengler. Gabrielle Cluzel pose les bonnes questions, sans flagornerie, Marion Maréchal répond sans langue de bois. » Alors, nos lecteurs veulent y croire, à l’image de Raymileg : « Marion m’inspire une grande confiance et je suis très heureux qu’elle rejoigne Éric Zemmour. Je trouve qu’elle a un charisme fou, elle s’exprime sans fautes. » Antisystème59, lui, voit dans ses propos de grands choix et de grandes perspectives : « Tout est résumé, la droite et la gauche sont mortes, les Français ont le choix entre souverainisme et mondialisme, entre “exister” ou être “dilués” dans un melting-pot nauséeux ! Maintenant, pour réussir, il faudra bien une union ! » Qu’on le veuille ou non, la victoire est à ce prix. Elle fait rêver Carabus, cette victoire : « Enfin, je sens revenir un espoir que je pensais perdu à jamais. […] Aujourd’hui, une lueur nouvelle éclate à mes yeux, je ne voterai pas blanc. »
Le problème, c’est que le temps presse. Macron a dégradé la France et c’est François Sureau, un macroniste de la première heure, qui le dit dans son discours d’intronisation à l’Académie française. Frédéric Sirgant le passe au gant de crin. Vous n’êtes tendres ni avec François Sureau, revenu à des sentiments plus réalistes sur le tard, ni avec Macron. « En même temps, comme dirait l’autre, le discours d’entrée à l’Académie française de F. Sureau est lancé à la figure du ci-dessus président de la République, la veille de la déclaration de celui-ci à la présidentielle, écrit Jack Chevalier. Hasard, non, car le frais académicien a rendu à Macron la monnaie de sa pièce pour n’avoir pas suivi ses conseils. » Macron était absent, mais pas Brigitte, qui aura assisté au réquisitoire.
Une autre n’est pas tendre avec la politique de Macron : la journaliste Anne-Laure Bonnel met les pieds dans le plat de la guerre ukrainienne et de ses oublis sélectifs. Elle dénonce le rôle du pays dans les morts dans le Donbass. « Tout mon soutien à cette jeune femme qui, elle, raconte la vérité ! Il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir », écrit Yannick Paillon. Et F. arondel résume le sentiment de nombreux lecteurs : « Le travail de cette reporter de guerre est remarquable, il faut voir son reportage, “Donbass”, pour comprendre que le gouvernement de Kiev martyrise depuis 2014 des gens qui se considéraient comme Ukrainiens (ce n’est plus le cas) mais qui avaient le tort de parler russe, en utilisant, qui plus est, des régiments composés de néo-nazis (Azov, Aïdar…) venus de l’ouest de l’Ukraine. ». Un angle mort de la politique et de l’information sur ce conflit tragique.
Autre angle mort de la politique et des médias : ce que la France doit à ses rois. À l’occasion du sommet de Versailles, Gabrielle Cluzel rappelle les contradictions, à ce propos, du président de la République. Même à Versailles, dans ce lieu si symbolique de notre splendeur, le mépris de la France lui tient lieu de seconde nature. « Il est à souligner que chaque chef d’État de l’UE a le drapeau de son pays fièrement accroché aux ailes avant de sa voiture, note Scrupulus. Seul Macron refuse de montrer le drapeau tricolore du pays d’accueil sous l’Arc de Triomphe. » Scrupulus met à nu le numéro de cirque de l’ambitieux brasseur de vent : « Il fallait bien Versailles pour discuter de tout et de rien parce que, finalement, il n’en ressortira comme d’habitude rien, sauf une addition adressée aux imposables. Après les humiliations successives – dont une dernière cuisante chez Poutine – il fallait bien cela pour que notre naufrageur national ait la sensation d’exister. »
Pendant ce temps, la déclaration de patrimoine du Président parait sans tambour ni trompette, en dépit de quelques questions soulevées par Marc Baudriller. Circulez, il n’y a rien à voir ? Pas pour Loutronne : « Le patrimoine du candidat macron était “déjà suspectement” bas lors de l’élection précédente. Et personne n’a enquêté à ce sujet ? Pas comme pour les deux costumes de Fillon ? Comme c’est bizarre… » Snoopycyclo s’inquiète même pour notre Président : « À ce tarif-là, le meilleur de chez Rothschild va finir SDF. La preuve éblouissante de sa bonne gestion ! Lui et son pote Le Maire ont réussi à ruiner la France tout en sauvant leur république et ses valeurs mondialistes. ». Abandonnez donc ces « valeurs » désastreuses, M. Macron, la fortune et la paix reviendront à la France. Il est grand temps...
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Un commentaire
Oh que oui : le temps presse !