Dans vos commentaires, cette semaine : « Les soixante-huitards nous ont laissé une descendance à leur image »

mai 68 cohn bendit

C’est dans les plus petits détails que l’on voit les grands changements. Et cela ne vous a pas échappé, puisque vous avez plébiscité, cette semaine, le bel article de Charles-Henri d’Elloy sur la disparition des chaussures chics. « C’est la promotion de la vulgarité ! Et chacun fait "comme il lui plaît" car maintenant tout est permis, plus personne ne se retourne devant les cheveux verts, rouges ou même de plusieurs couleurs à la fois ! » remarque Maurice Joly. Alors, est-ce à cause de la mode ou du laisser-aller généralisé ? Sans doute un peu des deux, « tout cela va de pair avec la montée de la violence, l’abaissement du niveau scolaire, la dégradation générale des services publics » affirme Tureverbere. Du côté de Charpenay, il faut y voir une leçon visible de l’Histoire contemporaine : « Les soixante-huitards nous ont laissé une descendance à leur image. »

L’Histoire est définitivement au rendez-vous de cette semaine, puisque vous avez également beaucoup partagé l’analyse de Pierre de Gaulle rapportée par Floris de Bonneville. Le petit-fils du grand Charles a qualifié de « grave erreur » la décision de « se couper des Russes, dont on ne peut nier l'importance économique, scientifique, politique et géostratégique ». Une prise de position laissant l’ombre du général planer au-dessus de vos réactions. Comme celle de Gilbert Bonnefoy : « Nous avons des Présidents qui se disent héritier de Charles de Gaulle mais ils sont surtout des marionnettes de l’OTAN, des US et surtout de l’Europe. Adieu belle France, en espérant que le prochain Grand Timonier de la France soit une femme de poigne. » Bon sang ne saurait mentir, en tout cas pour paraphraser Kerglien : « C’est intéressant de constater qu’il y a encore du bon sens dans cette famille. » Notre lecteur veut parler de la famille de Gaulle...

Mais pour que cette Histoire demeure, il faut pouvoir la transmettre. Aussi le glaçant témoignage d’une professeur de lettres vous a fait réagir : « On est consterné après la lecture de cet article bien que l’on sache que rien ne va plus depuis longtemps à l’Éducation nationale », soupire Georges Mousset. Mais ne tombons pas dans le travers de toutes les générations. Non, la jeunesse n’est pas responsable. « Ce ne sont pas les jeunes qui ont un problème, c’est notre société qui ne répond plus présent à toutes ces déviances », affirme Bm77 .

« Le grand changement arrivera quand la jeunesse et les abstentionnistes voteront contre cette idéologie de gauche », veut croire Esposito. Ce serait un bon début, effectivement… Comme le retour de l’uniforme à l’école ? Vous avez été nombreux à réagir à l’article de Georges Michel revenant sur les déclarations de Brigitte Macron, même si, nous rappelle Mon Lieutenant, « il n’y pas de statut de première dame en France ! ». Toutefois, a-t-elle le droit de s’exprimer ? C’est ce que pense Jean-Pierre : « Pourquoi Brigitte Macron n’aurait pas le droit de donner son avis ? ». D’autant que, comme le rappelle Marc Eynaud, dans son article sur la niche parlementaire du RN, son ombre a plané dans les débats à l’Assemblée, apportant un soutien implicite à Marine Le Pen et dérangeant fortement les élus de la majorité. En revanche, Gillic, lui, n'y va pas par quatre chemins : « On s’en fout, de ses états d’âme, elle n’a pas été élue, elle n’est que la femme du Président ! » En tout cas, cela ne laisse pas indifférent !

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