Dans vos commentaires cette semaine : ces quarante années qui ont ruiné la France

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« Quarante ans », c’est le chiffre qui revient en boucle dans les commentaires que vous avez laissés, cette semaine, sur Boulevard Voltaire. Après lecture de l’article d’Arnaud Florac (« L’Algérie remporte la FIFA Arab Cup… et c’est la “fête” en France »), Léo C. reste pantois : « Les Champs-Élysées, une des avenues symboliques de Paris, livrée à la racaille sans coup férir », écrit-il. Il y voit le résultat de quarante ans de démission. « Ce n’est que le début », prévient-il.

Catchow fait remonter les maux du pays au même moment lorsqu’il commente l’article de Philippe Kerlouan après la demi-finale de la même coupe, le 12 décembre, sous le titre « Désordres sur les Champs-Élysées : la preuve par neuf que Le Pen et Zemmour ont raison ». Notre lecteur fulmine : « Quarante ans de lâcheté, d’aveuglement et même de complicité avec ces racailles » pour ne pas « faire le jeu de l’extrême droite nous ont conduits à cette situation qui annonce le pire à venir si rien n’est fait. ». Quel respect ces manifestants ont-ils pour la France ? En feraient-ils autant ailleurs ? « Je n’ose imaginer la réaction des autorités algériennes si des supporters français agissaient ainsi à Alger en brandissant le drapeau français », commente Nourry. Alain, de Gironde, estime aussi le début de la mauvaise pente à 40 ans : « 40 ans d’aveuglement politique, 40 ans de lâcheté de la justice, 40 ans de connivence médiatique nous ont amenés là où nous sommes. » Le tout dans l’indifférence des grands médias. Désordres graves sur les Champs-Élysées mais « pas un mot dans les info du jour », constate Bernard.

Les Français supportent en silence. Pendant ce temps, les habitants de nos banlieues peinent, eux, à accepter les manifestations extérieures de la religion historique en France, le catholicisme. Le 11 décembre, Gabrielle Cluzel raconte comment une procession a mal tourné (« Nanterre : Une procession en l’honneur de la Vierge prise pour cible par des islamistes »). Inadmissible, pour François47, « nous devons accepter leurs prières de rue, leur voiles, les abattoirs rituels pour la viande halal, les menus spéciaux dans nos écoles, la révision de notre Histoire, leurs exigences vestimentaires, les horaires particuliers dans les piscines où elle se baignent tout habillées, la construction de mosquées où ils prêchent la destruction de la France, les agressions dans les hôpitaux contre les médecins et les personnels soignants… et c’est nous qui sommes les racistes… »

Quel gouffre entre les tristes constats de nos lecteurs et le satisfecit auto-attribué du président de la République, le 15 décembre, sur TF1 (« Macron étale son bilan de rêve sur TF1 : une France Potemkine bien loin de la réalité »). Parmi les commentateurs, Yolande Steiner a vu « le bilan d’un prétentieux imbu de lui-même et qui a tout raté, qui, en quatre ans, a réussi à appauvrir ce pays, a tué l’hôpital, l’éducation, l’histoire, la sécurité et j’en passe et qui a réussi à endetter ce pays comme jamais ».

Rien à attendre du côté de l’Élysée, rien non plus du côté des Verts. Gabrielle Cluzel a piqué l’ex-candidate à la candidature écologiste Sandrine Rousseau (« Chère Sandrine Rousseau, les mères chrétiennes en ont ras le serre-tête (qu’elles ne portent pas) »). Le phénomène Rousseau vous laisse perplexes : « Mais comment en est-on arrivé à ce qu’une femme aussi dérangée dans sa tête puisse être écoutée et même adulée dans certains milieux ? », demande Philippe. Bonne question avec laquelle un autre Philippe, Philippe de Villiers, prend de la hauteur. Dans une interview exclusive, (« Nous assistons au Grand Remplacement et au grand effacement. Éric a tout compris et il dit tout »), l’homme du Puy du Fou qui a rejoint la campagne de Zemmour livre son analyse dure, réaliste. Et pourtant, l’espoir renaît sous ses mots. Bravo, applaudit Emmanuel Philibert. « Bravo et merci à Monsieur de Villiers. Puissent ses vœux se réaliser et que l’on soit enfin gouvernés par des personnes réalistes qui aiment leur pays. » Après les belles années des « Trente Glorieuses », oublions vite ces quarante honteuses. Boulevard Voltaire s’y emploie.

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