Crise sanitaire : à quand la fin de la paralysie ?
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Des milliards de déficit. Des milliards qui tombent du ciel mais qu'il faudra que nos descendants remboursent bien un jour. Des décisions à l'emporte-pièce et contradictoires prises dans l'atmosphère ambiante d'une psychose collective qui émane de nos gouvernants. Des Français sans visage. Des maladies graves qui passent au second plan.
La déprime, la catastrophe à tous les niveaux, économique, sociale, morale. En quelques mois, Emmanuel Macron, qui aura tout dit et surtout son contraire, aura abandonné la France à la peur. Certes, rarement, sauf en cas de guerre, un chef de l'État aura eu à affronter un tel défi. En 14-18 et 39-40, ce défi était qu'il fallait vivre avec la guerre et l'occupation. En 2020, notre Président et ses deux assistants successifs n'auront pas été capables de nous faire vivre avec le virus.
Oui, Emmanuel Macron, il faut que nous admettions qu'il y a ce virus Covid-19 comme il y a, chaque année, une grippe plus ou moins mortelle, et qu'il faut vivre avec. Vivre avec, mais normalement. Aller au bureau, à l'usine (il y en a encore quelques-unes, quand même), sortir au théâtre, au cinéma, dîner en famille ou avec ses amis, se balader dans la rue sans ce maudit masque, boire un coup au bistrot ou déguster un bon plat dans un restaurant. Bref, VIVRE.
Eh bien, il serait bon de siffler la fin de la récréation et de remettre la France au travail, de lui redonner sa vie ordinaire. En prenant, bien sûr, les quelques précautions d'usage. Et si ces précautions ne sont pas respectées, comme les gestes barrières, mais des gestes barrières raisonnables, sans un masque imposé à tous dans la rue ou au bureau, eh bien, que ces irrespectueux admettent qu'ils peuvent attraper le maudit virus et, au pire, être hospitalisés, voire partir en réanimation.
Mais que la France revive. Comme la Suède, comme la Hollande. Comme la Chine, même.
Comme vient de le déclarer aux Échos le professeur Alexandre Carpentier, chef du service de neurochirurgie à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière : « Acceptons de prendre le risque raisonnable d'être contaminé. » Et de préciser : « Peut-on revenir à la raison et mettre fin à cette médecine sanitaire préventive de groupe qui paralyse la France ? On égrène nos morts dans des litanies Covid à faire pâlir notre quatrième âge, mais pourrait-on mettre en balance toutes les victimes collatérales : suicides, dépression, surendettés, licenciés, déscolarisés. Un enfant qui décroche, un chef d'entreprise qui licencie faute de commandes ne méritent-ils pas qu'on se libère de nos excès de précaution ? » Le professeur Carpentier souligne alors qu'on n'empêchera jamais un virus de circuler et que 60 % de la population sera atteinte, quelles que soient les précautions prises.
Alors pourquoi Jean Castex, Olivier Véran et leur grand patron continueraient-ils d'entraver nos libertés ?
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