Le laxisme migratoire de la Commission de Bruxelles
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Ursula von der Leyen a présenté, le 23 septembre 2020, un « nouveau pacte sur la migration et l’asile ». Dans les textes présentés, on peut lire : « La criminalisation des organisations non gouvernementales ou d’autres acteurs non étatiques qui effectuent des opérations de recherche et de sauvetage dans le respect du cadre juridique applicable constitue une violation du droit international et n’est donc pas autorisée par le droit de l’Union. » En effet, certains États membres ont la tentation de poursuivre au pénal les humanitaires qui débarquent des immigrés sur leurs côtes après un sauvetage de l’autre côté de la Méditerranée. La Commission de Bruxelles ne veut pas que les humanitaires puissent être poursuivis pour leurs activités de sauvetage en mer. Ainsi, l’immigration illégale pourra continuer sans encombres. Elle est illégale car les honnêtes gens demandent un visa au pays d'accueil et attendent une réponse positive.
De plus, la Commission précise : « Le nombre de réfugiés et d’autres personnes ayant besoin d’une protection internationale est en augmentation à l’échelle mondiale. En conséquence, il est nécessaire de renforcer la capacité de l’Union à remplir son devoir moral de fournir une assistance effective en la matière. » Ainsi, la Commission de Bruxelles, présidée par une Allemande, se permet de faire la morale aux Européens. Il est vrai que cette Commission est en pleine dérive autoritaire. Elle concentre déjà un pouvoir exécutif et législatif. Elle va bientôt s’ériger en tribunal inquisitorial pour imposer sa conception du bien.
En réalité, les Européens n’ont aucun devoir moral envers des immigrés illégaux en provenance de pays extra-européens. Les Français n’ont jamais voté pour une invasion migratoire facilitée par la Commission européenne. Les commissaires ont été désignés à la suite de tractations occultes entre les États membres. De plus, les Français ont voté contre les institutions actuelles en 2005. En 2007, les politiciens au pouvoir ont trahi les Français en ratifiant le traité de Lisbonne qui validait ce qui avait été rejeté lors du référendum de 2005.
La Commission n’a pas à imposer ses lubies pro-immigration aux peuples européens. Les frontières de l’Europe sont une passoire depuis 2015. L’Allemagne a ouvert les frontières de l’Union européenne pour expier les crimes nazis et pour combler son déficit démographique. Mais cet appel d’air entraîne des arrivées continues depuis cinq ans. Aujourd’hui, la délinquance et la criminalité engendrées par ces migrations anarchiques provoquent un mécontentement légitime de la part des Européens. Mais la Commission est hors-sol et elle se moque bien des aspirations des peuples.
Il ne faut pas compter sur une réaction du gouvernement français car le pouvoir macronien ne veut pas stopper les flux migratoires. La France est un déversoir pour des pays en pleine explosion démographique. Les Français sont abandonnés à leur triste sort !
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