
C’est une ravissante blondinette d’une douzaine d’années, réfugiée ukrainienne, interrogée par BFM TV dans le collège de banlieue parisienne où elle suit les cours depuis une semaine. Au début du tweet de quinze secondes en plan large, on aperçoit sa voisine jetant un coup d’œil en biais, un peu étonné, sur cette nouvelle camarade venue de l'Est.
Et on la comprend, parce que le langage mathématique étant universel, en gros plan, la blonde immigrée ne cache pas les raisons de son aisance : « Ici, les maths, c’est beaucoup plus facile qu’en Ukraine… »
Ben voyons, comme dirait Zemmour, on est au courant, depuis que la France descend marche après marche le classement PISA et que Jean-Paul Brighelli clame dans le désert, depuis sa Fabrique du crétin. Si même une adolescente fraîchement débarquée s’en aperçoit !
Dommage que l’on n’ait pas la suite de l’interview, un peu comme si elle avait donné matière à censure. Imaginons, par exemple, « chez nous, les élèves ne tapent pas les professeurs » ou alors « c’est quoi, toutes ces dames en fichus dans la rue, et ces messieurs barbus en pantalons de pyjama trop courts ? » C’est qu’il lui reste encore bien des choses à découvrir de la France avant la prochaine visite de BFM TV dans l’établissement.
Heureusement, grâce à une condisciple compatriote installée en France depuis longtemps, nul doute qu’elle sera rapidement au niveau de la classe, non seulement en français, mais aussi dans ces matières si importantes que sont le féminisme, le wokisme et la lutte contre le racisme, l’homophobie et le changement climatique…
« Ici les maths c’est beaucoup plus facile qu’en Ukraine » nous dit cette jeune réfugiée ukrainienne.
Le voilà le grand déclassement. Le réveil va être dur…pic.twitter.com/CdK4s8SDlZ— Jerome Riviere (@jerome_riviere) March 26, 2022
27 mars 2022
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