Covid : panique générale !

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Les derniers indices relatifs à la pandémie de Covid-19 en France sont de plus en plus inquiétants : +2.846 cas sur 212.211 recensés le 15 août, et ce, au milieu de plus de 21 millions de cas confirmés à l’échelle de la planète. Conséquence : l'interminable défilé des médecins-stars dans les médias, qui ne cessent de rappeler la nécessité du port du masque et de la distanciation sociale.

Pourtant, d'après d'autres spécialistes, dont l'infectiologue Didier Raoult, la principale cause de la dissémination d'un virus respiratoire est la mauvaise hygiène des mains. Pire encore, quand on sait que les Extrême-Orientaux – les Japonais en tête – ne portent de masque (en papier uniquement) que par respect pour le reste de la société, puisqu’il est très malvenu de tousser ou de se moucher en public, y compris muni d'un mouchoir à usage unique.

Dans ce climat délétère, où le port du masque tend à devenir obligatoire jusque chez soi (!), on ne peut que se retrouver désarmé, là où l'hygiénisme ouvre grand ses bras, faisant ainsi le lit de tous les nihilismes. Puis, entre la culture de l'émotion et celle des images, ce sont les idées et les réflexions qui se retrouvent en porte-à-faux.

Seulement, le philosophe de l'Histoire, Georg Wilhelm Friedrich Hegel, avait posé, en 1820, les jalons du progrès civilisationnel : « Tout ce qui est rationnel est réel ; tout ce qui est réel est rationnel. » Et, en 1813, Arthur Schopenhauer avait déjà rappelé le grand principe de la logique occidentale : « Rien n'est sans raison d'être. » En effet, ce virus, dont la plupart des symptômes ne sont que ceux de la grippe, ne vient pas de nulle part, mais de Chine. Or, avant le confinement du 17 mars, puis après le déconfinement du 11 mai, et même pendant le confinement, à quoi avons-nous assisté, dans l'Hexagone, si ce n'est à l'ouverture intempestive des frontières, en plus de celles du sacro-saint espace Schengen ? Ou des fermetures occasionnelles et a minima. Car la cause essentielle de cette recrudescence de l'épidémie ne peut être que le sans-frontiérisme. Du reste, quand l'idéologie libre-échangiste ose répéter à l'envi les mêmes erreurs, il convient d’attirer l’attention sur des causes accidentelles : les fêtes, les restaurants, les entreprises, les magasins, les pique-niques, le football, etc. Autant d'éléments que l'économie de marché génère pour que la vie sociale reste un perpétuel spectacle.

Donc, à tous les maires qui se cachent derrière les préfets ainsi qu’à tous les préfets qui se cachent derrière les maires, il faudrait adresser une fin de non-recevoir quand il s'agit d'imposer le port du masque dans des rues triées sur le volet, et sachant pertinemment qu'une surveillance totale de l'espace public et des transports est simplement irréalisable. À ce titre, Paris, Marseille et Creil, entre autres, sont des théâtres d'ombres. D'autant plus que les mêmes suzerains nous disaient de ne pas en porter quand il n'y en avait pas ! En somme, cette nouvelle télé-réalité, où le bio-pouvoir jouit de tout son poids, n'est qu'un bal des hypocrites : juste de quoi éviter des procédures judiciaires.

Par ailleurs, honte aux États qui veulent vendre au plus offrant un vaccin fait à la va-vite ! La Russie aujourd'hui, la Chine ou l’Amérique demain. En définitive, que l’on ne s'y trompe pas : le véritable virus qui sévit sur Terre, qui plus est depuis des décennies, n’est autre que la mondialisation. Une perte globale de souveraineté, et peut-être même de défense immunitaire parmi les populations…

Henri Feng
Henri Feng
Docteur en histoire de la philosophie

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