Christiane Taubira craint la guerre civile

L'idée était pourtant belle : une statue d'Abd el-Kader, sous forme de panneau métallique, à Amboise. L'ennemi historique de la France en Algérie sur un domaine jadis royal. Tout un symbole, comme on les aime. Vous me direz qu'Abd el-Kader avait fini par devenir notre ami. C'est exact. Je persiste à penser que les déconstructeurs qui ont commandé cette jolie plaque de tôle ne le savaient pas. Bref, une bien belle idée.

Seulement voilà : le 5 février, de petits plaisantins ont découpé à la meuleuse ce joli symbole du vivre ensemble. Le retour de la bête immonde. Les heures les plus sombres. « La France qui pue des pieds », dirait un éditorialiste connu.

Émue par ce saccage, Christiane Taubira, prophétesse exaltée de la réconciliation, a immédiatement tweeté son abattement. Elle a même dit redouter, tenez-vous bien... la guerre civile.

On ne s'attendait guère de voir Christiane en cette affaire, pour paraphraser La Fontaine. D'habitude, les craintes d'embrasement émanent plutôt du camp du mal. Il a suffi d'un petit coup de scie pour que la conscience citoyenne de la candidate de gauche se réveille. À quoi cela tient, quand même...

Pas un mot sur les agressions de femmes seules, sur les meurtres pour une cigarette ou un « mauvais regard ». Mais un coup de scie et ça repart! Bravo, la gauche !

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Arnaud Florac
Chroniqueur à BV

Vos commentaires

20 commentaires

  1. Les jours très sombres sont devant nous à cause du laxisme de ces dirigeants de pacotilles que nous avons depuis des années. La guerre civile, ce sont eux qui l’ont provoquée car elle est déjà là !

  2. Elle en sait quelques chose, madame Taubira, alors que pendant des années elle a vécu dans la clandestinité changeant de domicile tous les soirs avec ses enfants, pour échapper à la police qui la recherchait pour des exactions (attentats à la bombe) commises avec son mari contre les interets de la France dont elle voudrait aujourd’hui devenir présidente. On comprend pourquoi elle veut honorer ceux qui furent nos ennemis… Avec elle, on aurait des rues « H. Boumedienne » dans toutes nos villes.

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