Christian Espeso gagne son référé contre le rectorat de Bordeaux
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Par une ordonnance du 28 novembre, le juge des référés du tribunal administratif de Pau a suspendu la décision du rectorat de l’académie de Bordeaux, en date du 9 septembre, interdisant à Christian Espeso d’exercer les fonctions de direction d’un établissement d’enseignement privé pendant une durée de trois ans.
Il était reproché au directeur de l’établissement scolaire de l’Immaculée Conception, à Pau, trois séries de manquements. D’abord, la méconnaissance du principe de laïcité pour avoir autorisé la dispense d’un cours intitulé « Enseignement religieux » et l’organisation d’une marche de Pau à Lourdes qui présenterait une dimension religieuse. Ensuite, la méconnaissance des programmes et de la liberté pédagogique. Enfin, le comportement inapproprié de l’intéressé : tenue de propos violents envers certains membres du personnel et pratique d’un management malveillant.
Le juge des référés a motivé la suspension de la décision du rectorat par l’existence d’une situation d’urgence du fait d'un risque de licenciement et son impact sur sa situation personnelle, et à cause d'un doute sérieux quant à la légalité de l’acte, jugé disproportionné par rapport à la faute.
Cette suspension de la sanction s’applique donc jusqu’à ce que le juge du fond, statuant en formation collégiale, se prononce sur sa légalité.
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13 commentaires
Les écoles privées devraient avoir le droit d’enseigner une religion quelle qu’elle soit. Les parents y inscrivent leurs enfants en connaissance de cause. LIBERTÉ!
Une bonne nouvelle qui j’espère se concrétisera et clouera le bec aux destructeurs de l’école catholique
Le bon sens serait-il de retour chez certains magistrats ??
Il serait temps!
SUSPENDU? Il va y avoir appel sans doute, et comme le dit très à propos un proverbe paysan: « c’est à la fin du marché que l’on compte les bouses » et ici, ce sera « in fine » qu’on verra les résultats de cette « suspension ».
Avez-vous lu l’article ?
Manifestement, vous n’avez pas compris. Le jugement sur le fond interviendra plus tard. Pour l’instant, il s’agit d’une mesure provisoire prise en urgence par le juge des référés.
La victoire (provisoire, hélas) de l’innocent face à ses détracteurs est si rare qu’il est bon de la saluer.
Bien fait
Bonne nouvelle, mais on peut craindre, vu la façon dont est traité l’enseignement catholique, le retour du boomerang !
Bravo à ceux qui l’on soutenu !!
Et c’est face au rectorat de Bordeaux, c’est dire. On l’entend moins au sujet des écoles coraniques…
REFERE BORDEAUX
« un doute sérieux quant à la légalité de l’acte, jugé disproportionné par rapport à la faute. » C’est une spécialité de la gauche totalitariste (pléonasme) : nul besoin de citer les affaires judiciaires et/ou administratives passées ou en cours.
Pléonasme en effet, l’extrême gauche ayant toujours été totalitariste, qu’elle soit fasciste sous Mussolini ou communiste sous Staline et Kim Jung-Un.