Cette taxe sur les étudiants qui finance les projets d’extrême gauche… 

face-aux-universites-surchargees-etudiants-et-professeurs-battent-le-pave-a-paris-youtube-thumbnail

Seulement cinq années d’existence et déjà une quatrième augmentation à venir. Créée en 2018, la contribution à la vie étudiante et de campus (CVEC), initialement d’un montant de 90 euros annuels, franchira à la rentrée universitaire prochaine la barre symbolique des 100 euros. Payée par la majorité des étudiants, cette taxe doit officiellement faciliter l’accès aux soins et l’accompagnement social des étudiants ainsi que soutenir des initiatives culturelles et sportives portées par des associations estudiantines. Mais, à y regarder de plus près, cette contribution financière – et non des moindres – demandée aux étudiants semble servir notamment à soutenir des projets idéologiques.

Cirque LGBT, cabaret queer et visibilité trans

Difficile d’y voir clair sur les tenants et aboutissants de la CVEC. Cinq ans après sa création, aucun bilan officiel n’a été réalisé sur ses effets et son utilisation. Une lacune souvent décriée par les syndicats étudiants et soulignée par un rapport du Sénat. Déposé en juillet 2021, ce rapport appelle à « une plus grande transparence sur l’utilisation de la CVEC ». Car s’il est vrai que cette taxe a permis d’améliorer la prise en charge médicale et les conditions de travail des étudiants, une grande opacité règne, au niveau national, sur les bénéficiaires de ces deniers publics.

Présent dans de nombreuses universités de France, le syndicat étudiant UNI s’intéresse depuis 2018 aux projets soutenus par la CVEC. Cette taxe, le syndicat de droite – comme une grande majorité des syndicats étudiants - la juge « injuste » au regard de la précarité étudiante. Selon les membres de l’UNI, la CVEC « sert surtout à certaines universités et associations de gauche à leur propagande woke dans les facs ». En effet, une recherche minutieuse et attentive permet de recenser de nombreux projets d’extrême gauche soutenus ou labelisés par la CVEC. En juin 2022, l’université de Strasbourg lançait ainsi son festival annuel sur le thème « Inévitables Révoltes ». Une « programmation queer et inclusive » qui promettait de mettre en avant « le féminisme, la représentation des personnes queer, l’antiracisme, l’anticapitalisme et l’écologie ». La manifestation n’hésitait pas à mettre en avant sur son affiche le soutien de la CVEC. À Lyon, quelques jours plus tôt, le festival « Hors de genre – Là où la différence fait irruption », labelisé également par la CVEC, proposait un ciné-débat avec Océan, un homme trans, une lecture drag ainsi qu’un live électro-pop mené par l’artiste Eustache McQueer.

À en croire les nombreux exemples trouvés, la question de la visibilité transgenre semble être un thème de prédilection de la CVEC. L’université Paul-Valéry de Montpellier a ainsi ouvert ses portes à une conférence sur « le backlash anti-trans » en février dernier, soutenue par la CVEC. À Grenoble, c’est un festival complet – avec drag show, conférence sur le mouvement LGBT et sur la lutte des personnes trans au Brésil ou encore un cours de géographie LGBT – qui a été organisé grâce au soutien de cette taxe.

Demande de suppression

À cette idéologisation croissante des projets soutenus par la taxe étudiante s’ajoute un manque de clarté sur les bénéfices d’une telle contribution. En effet, sur les réseaux sociaux, nombre d’étudiants affirment ne pas voir les effets concrets de leur contribution à la CVEC sur leur campus.

Alors que les étudiants peinent à joindre les deux bouts, la hausse de la CVEC semble déplacée. Aux côtés de la Cocarde ou de l’UNI qui militent, comme d’autres syndicats étudiants, pour son abrogation, le député Éric Pauget (Les Républicains) a déposé, en août 2022, une proposition de loi visant à supprimer la taxe sur les étudiants dite « contribution à la vie étudiante et de campus ». Alors que les étudiants sont victimes, comme l’ensemble des Français, de l’inflation, faire peser sur leur portefeuille une hausse des impôts ne semble pas relever d'une priorité... Le parlementaire LR espère, avec ce texte, contribuer au recul de la précarité étudiante.

Clémence de Longraye
Clémence de Longraye
Journaliste à BV

Vos commentaires

10 commentaires

  1. Cette taxe crée en 2018 par macron correspond à l’arrivée des problèmes de genre, lgbt, trans, queer…mis en exergue
    .dans les écoles, lycées et autres. On ne peut que se poser des questions sur l’immoralité vantée comme une avancée de la société depuis l’élection de ce président..

  2. En 1981 on est passé en régime de l’arnaque gauchiste…. et ce ne sont pas les Chirac, Sarko etc qui en seraient mécontents…. Y a-t-il ici quelqu’un qui puisse trouver un truc honnête et sain venant de la gauche ? Et pas qu’en France. Si y en avait ça se saurait.

  3. C’est fou ce que les gauchistes sont passés maîtres en matière de détournement de fonds publiques.
    Car il s’agit bien de fonds publiques, puisqu’ils sont versés par les parents des étudiants.
    Encore quelques gauchistes à traîner devant la justice et à condamner lourdement.

    • Avec la justice rouge qui sévit dans notre pays les responsables de détournements de fonds publics au profit de minorités sexuellement particulières ne seront jamais condamnées.

  4. République démocratique de façade et vraie dictature socialiste cachée. Par les minorités, l’entre-soi et le principe de Peter, l’extrême gauche arrive à lever des impôts pour sa cause tout en empêchant tout contradicteur de se financer et même de s’exprimer.
    Il n’y a plus le moindre consentement à l’impôt, juste des menaces et les fonds ne sont plus utilisés pour servir le peuple, mais juste pour rendre une oligarchie gauchiste de plus en plus puissante.
    Oubliez tous les autres problèmes de la France et même de l’Occident, ils ont tous la même origine et c’est cette dictature socialiste cachée.

  5. La France vie des moments exaltants et de plus en plus. Payer pour se faire intoxiquer mentalement, çà on s’en était rendu compte mais en plus avec l’affaire LGBT plus plus, le workisme on atteint des sommets mais le sommet semble encore ne pas être atteint définitivement avec notre premier de cordé.

  6. cette taxe a été créée en 2018 pour un montant de 90 € , …. créée par qui , comment , pourquoi … et recouvrée et gérée de quelle facon ? …. á la lecture de l’article il apparaît que cette taxe est la partie immergée de la dictature politique de la pensée gauchiste en mileu étudiant … Clémence de Longraye attire l’attention et dénonce un racket organisé , une pratique peu démocratique , elle a raison de le faire … personne ne dit plus rien , qui ne dit mot consent , et le rapport de force idéologique est institutionnalisé , normalisé , tout est permis à une minorité politisée extrême gauche …..

    • Bonjour, cette taxe est demandé obligatoirement à tous les étudiants dès leur inscription sur le site des CROUS ainsi que pour avoir la carte étudiante .

      • merci pour cette explication , nous pouvons considérer cela comme du racket organisé ..

Commentaires fermés.

Pour ne rien rater

Les plus lus du jour

L'intervention média

Les plus lus de la semaine

Les plus lus du mois