« Ce n’est pas au CSA de décider qui est candidat »

VIGNETTE SON

Réaction de Stanislas Rigault, président de Génération Zemmour, suite à l'éviction du journaliste star de CNews.

 

 

 

Éric Zemmour et CNews, c’est fini, suite à l’avis du CSA voulant décompter le temps de parole du journaliste dans le cadre de la campagne présidentielle. La chaîne CNews a décidé de se séparer de l’animateur de « Face à l'info ».

Vous êtes le fondateur et le porte-parole de Génération Z, le mouvement des jeunes soutenant Éric Zemmour. Comment avez-vous accueilli cette nouvelle ?

 

Sans grande surprise. Cela fait des mois que le CSA rêve de voir partir Éric Zemmour du débat public. Il y a eu des amendes à l’encontre de la chaîne CNews et même des réactions intempestives de Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement. Ce qui se passe, ce sont les conséquences d’un travail de sape de ces gens-là depuis plusieurs mois.

 

 

La candidature d’Éric Zemmour à la présidentielle ne serait plus qu’une question de temps.

Y a-t-il une forme d’injustice à voir Éric Zemmour profiter de ce créneau sur CNews tous les soirs ?

 

Je ne pense pas. Éric Zemmour était sur CNews ce matin, on lui a reposé la question de sa candidature et il a dit qu’il y réfléchissait encore. Il n’a toujours pas déclaré sa candidature et ce n’est pas au CSA de décider qui est candidat. J’ajoute que si Éric Zemmour est comptabilisé en temps de parole, cela n’arrange personne, sauf le gouvernement. S’il est comptabilisé comme un politique, alors le service public devrait se précipiter pour l’inviter comme tous les autres candidats et lui donner un temps de parole. De fait, cette décision est évidemment scandaleuse. Le CSA se mêle de choses dont il ne devrait pas se mêler.

 

 

Son éventuelle candidature provoque une sorte de ramdam médiatique. Le polémiste était chez Laurent Ruquier, ce week-end. Ce dernier s’est d’ailleurs montré très offensif à l’égard du journaliste. Jean-Michel Aphatie publie, lui aussi, un livre où il revient sur sa relation avec Éric Zemmour. On a l’impression que c’est son alter ego médiatique. Que révèle cette crispation autour d’Éric Zemmour ?

 

Concernant Jean-Michel Aphatie, cela relève d’un vrai souci personnel. Il passe sa vie à parler d’Éric Zemmour sur Twitter. Il cherche le buzz d’Éric Zemmour pour s’en procurer lui-même. Je ne savais même pas qu’il sortait un livre. En revanche, le livre d’Éric Zemmour est déjà en rupture de stock, numéro 1 des ventes avant même qu’il soit sorti. Concernant Jean-Michel Aphatie, il y a une vraie crispation profonde et un mal-être de sa personne envers Éric Zemmour. Je ne vois pas d’autre explication. Que l’on soit en désaccord total avec Éric Zemmour, c’est une chose, mais que l’on passe sa vie à en parler pour critiquer à tout va, c’est un autre souci.

Il y a, en effet, un bruit médiatique phénoménal. Éric Zemmour est invité partout. Tout le monde le veut et souhaite avoir sa parole. Non seulement il a des choses intéressantes à dire et il y a un vrai suspense autour de sa candidature mais, surtout, les Français l’écoutent.

Éric Zemmour ne met pas un pistolet sur la tempe des gens pour leur dire de le regarder, mais les gens veulent l’écouter. Les personnalités comme Jean-Michel Aphatie ou Laurent Ruquier ne font qu’amplifier le phénomène en essayant de l’attaquer. Si Éric Zemmour a un grand succès, c’est justement pour sa capacité à débattre et aussi à exprimer ce que pensent beaucoup de Français qui n’ont pas la parole et qui ne sont pas représentés dans les médias.

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Stanislas Rigault
Président de Génération Zemmour, 6e de la liste Reconquête! aux élections européennes de 2024

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