Karim Ouchikh est président du SIEL (Souveraineté, Identités et Libertés) et conseiller régional Île-de-France. Il fait part, au micro de Boulevard Voltaire, de son indignation face aux événements qui se sont produits dans la basilique de Saint-Denis dimanche. Pour lui, il s'agit d'une double violation : d'un lieu de culte et aussi du haut lieu de la mémoire monarchique. Karim Ouchikh appelle les autorités, le diocèse et le parquet à engager des poursuites contre les responsables.

J’ai été particulièrement indigné, scandalisé et choqué par l’intrusion de dizaines de migrants accompagnés et encadrés par des mouvements gauchistes et même un député de la nation, Éric Coquerel, de La Fance insoumise.
L’ensemble de cette troupe a fait le choix de s’exprimer publiquement et énergiquement dans l’enceinte de la basilique de Saint Denis. La basilique est un lieu de culte consacré, un office devait d’ailleurs s'y déroulait. Mais, c'est aussi un lieu de mémoire considérable, car y sont abritées les dépouilles de 43 rois, 32 reines, des princes de sang et des chevaliers qui incarnent la mémoire monarchique de notre pays qui fait partie de notre inconscient collectif.
En s’attaquant à la basilique de Saint Denis, les gauchistes et les migrants ont doublement et symboliquement porté atteinte à un espace sacré à double titre, parce que c’est un lieu de culte et un lieu de mémoire pour notre pays.
J’ai donc invité deux autorités à réagir sans hésiter et sans discuter. J'ai demandé à Monseigneur Delannoy du diocèse de Saint Denis, l'affectataire du lieu de culte, de rapidement déposer plainte pour violation de la basilique afin de tirer toute conséquence de la dégradation de la basilique.
J’ai également invité le Parquet à engager très vite des poursuites contre ces personnes qui se sont introduites de manières illégales et violentes dans la basilique. Les deux actions sont complémentaires, puisque le dépôt de plainte permet de déclencher les poursuites à l'initiative du Parquet.

Le communiqué ne mentionne pas de dépôt de plainte ni même de position de l’évêque.
Pensez-vous que votre demande restera lettre morte ?

Soit l’évêque fait le choix de tirer les conséquences de l’intrusion violente à l’initiative de migrants et de mouvements gauchistes dans ce lieu de culte où devait être célébrée une messe. Dans ce cadre-là, l’évêque serait dans son rôle et dans son office en préservant l’intimité pour les fidèles de ce lieu de culte. Je ne pourrais alors que le féliciter de cette action.
Soit il ne réagit pas et, par conséquent, cautionne une entreprise tout à fait sacrilège et une profanation tout à fait indiscutable. Comme beaucoup de fidèles catholiques, je ne comprendrais pas l’inaction, la carence et le laxisme du diocèse de Saint Denis. J’attends de prendre connaissance de ce communiqué pour réagir.
Si l’évêque de Seine-Saint-Denis devait ne pas réagir, comme je le souhaite ainsi que beaucoup de Français, je serais amené à intervenir auprès de lui pour insister sur la nécessité absolue de déposer cette plainte pour que, tout simplement, les faits ne se reproduisent plus ni dans la basilique de Saint Denis ni ailleurs dans un quelconque lieu de culte catholique.

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21 mars 2018 à 9:11

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