Vous êtes, comme moi sans doute, des lecteurs assidus des chroniques de Lionel Baland qui rend compte régulièrement de la situation migratoire et politique en Allemagne. Et, comme moi aussi, vous êtes abasourdis par cette effroyable litanie des viols et des tentatives de viol commis chaque jour en Allemagne par des migrants. Des dizaines de cas tous les mois, sur tout le territoire, impliquant systématiquement des Afghans, des Soudanais, des Turcs, etc. En France, les viols massifs de Cologne, le soir du 31 décembre 2015, ont mis du temps a être connus du grand public, tant les médias ont eu du mal à laisser passer ce qui n'était pas une "fake news", mais qui ne cadrait pas avec la propagande du « bon migrant » ou du bon immigré car, en l'occurrence, c'étaient essentiellement des hommes maghrébins qui étaient en cause. En janvier dernier, Libération avait bien essayé de mettre son service CheckNews.fr sur le coup pour vérifier si ce phénomène des viols et des crimes violents « était vraiment 15 fois plus élevés chez les réfugiés que chez les Allemands ». Après moult circonvolutions et précautions, le Décodeur était obligé de s'incliner devant la ténacité des chiffres :

« Considérant les chiffres officiels de 73,5 millions d’Allemands, de 9 millions d’étrangers et de 1,1 million de demandeurs d’asile (tous indiqués dans la colonne Bevölkerung Ende 2016), on peut donc calculer les taux de 2.437 crimes violents pour 100.000 migrants contre 153 pour 100.000 Allemands, et à 875 viols ou agressions sexuelles pour un million de migrants contre 54 pour le même nombre d’Allemands. Il s'agit dans les deux cas d'un rapport de 1 à 16. »

Mais qu'en est-il en France ? Jusqu'à aujourd'hui, les Français pouvaient se dire : au moins, en France, nous échappons à ça. Certes, les attaques au couteau sont quotidiennes. Mais les viols quotidiens, ça, c'est dans l'Allemagne de Merkel. L'été 2018 marque-t-il un tournant ? Difficile à dire car ces affaires ne sont pas forcément connues sur le moment, et encore moins médiatisées. Celle qui a été révélée hier à Auxerre semble très sérieuse.

Le procureur de la République d'Auxerre a, en effet, délivré deux mandats d'arrestation visant deux hommes - deux migrants d'origine afghane, comme elle l'a précisé elle-même -, agresseurs présumés d'un jeune de 15 ans qu'ils auraient violé en réunion après lui avoir donné rendez-vous à la piscine et l'avoir emmené à l'autre bout de la ville. Les faits remonteraient au 5 août. Les recherches sont en cours sur l'ensemble du territoire.

Si cette affaire de viol se confirmait, cela devrait amener nos autorités à traiter la question des migrants - afghans, notamment - avec beaucoup moins de légèreté, surtout après le meurtre de Périgueux , il y a dix jours, et les violentes agressions du 3 août dernier à Rennes, commises par un groupe de migrants afghans.

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24 août 2018 à 10:34

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