En incarnant la nation, le monarque garantit son unité par-delà toutes les factions.
La nomination du gouvernement ne fait que renforcer les craintes qu’on pouvait avoir.
Tout eurosceptique ne doit pas être tenu pour un opposant, mais pour un criminel qu’il convient de réduire.
Nous arrivons à la phase terminale de la haine inexpiable qu’une certaine conception nihiliste de la République a toujours vouée à la France comme patrie charnelle.…
La décision de la Cour suprême des États-Unis de légaliser le mariage gay, ce vendredi 26 juin, est un non-événement.
Depuis quarante-huit heures, les événements se précipitent et le régime est entré dans une crise profonde.
Certains en rêvent, d’autres font mine de s’en inquiéter pour mieux organiser la répression. Et si c’était le retour des années 30 ?
C’est de notre détermination qu’a besoin aujourd’hui le printemps français, pas de notre bulletin de vote.
Si Hollande devait prendre ses cliques et ses claques, faire de Sarkozy le recours serait surtout accepter la prolongation de l’hiver français.
Le coup de force de l’exécutif serait suffisant à légitimer une radicalisation qui n’est, au sens propre du terme, qu’un retour aux racines.
Oui, le 24 mars au soir, La Manif pour tous se cherchait un héraut qui sache transformer une protestation générale en raz-de-marée populaire.