Au tribunal de Paris, les casseurs du 1er Mai lèvent le masque

Il règne, ce mercredi 4 mai, une certaine animation autour de la petite salle 601, au fond de l’immense tribunal de Paris flambant neuf, porte de Clichy. Quelques gendarmes, des caméras, des jeunes en jeans, tee-shirts et baskets accompagnés d’avocats traînent et discutent, assis en tailleur sur le sol. Un gendarme barre la porte. La pièce dans laquelle comparaissent les Black Blocs et autres destructeurs du 1er Mai, en marge de la traditionnelle manifestation, ne désemplit pas depuis la veille. Les places sont rares pour les journalistes alors que les débats de l’après-midi reprennent vers 14 heures. On attend le témoignage de celle qui a agressé un pompier et dont les images ont fait le tour des réseaux sociaux. Ainsi que des casseurs présumés, captés par les gendarmes et policiers, le jour de la manifestation. Ce 1er mai, une horde d’individus vêtus de noir, le visage couvert d’une cagoule assortie, s’est adonnée à la fête de la destruction qui accompagne désormais toutes les manifestations, de gauche comme de droite. Les Black Blocs ont saccagé des vitrines de banques, de magasins, des Abrisbus™, des automobiles, avec une prédilection pour le bris de verre, parsemant leur chemin, Boulevard Voltaire, à Paris, d’inscriptions bêtement anticapitalistes.

Hier, trois de ces manifestants-démolisseurs ont comparu devant la juge Isabelle Prévost-Desprez. Mathilde Lemaire, journaliste de France Info qui a réussi à entrer, a déroulé les faits sur Twitter. On découvre ce monde de bons bourgeois lobotomisés par l’école et l’université qui aiment détruire et frapper les policiers. Leur profil met à mal l’habituel lamento gauchisant sur les victimes de la société qui n’en peuvent plus de souffrance. Un certain Loris, 22 ans, habitant Toulouse, doit répondre (entre autres) de violences sur un policier.

Un second, Niels, 26 ans, habitant près de Lyon, a été arrêté visage masqué. Il a lancé une bouteille en verre sur deux policiers. Un jeune diplômé de Centrale, qui gagne 4.200 euros par mois, sans casier judiciaire, s’est aussi fait pincer. Une jeune femme, 27 ans, a donné à la police une fausse identité, une fausse adresse et une fausse nationalité en se prétendant suédoise. Elle a un master de droit international et travaille comme directrice de production dans le cinéma.

Un jeune Bordelais de 25 ans a, lui aussi, donné une fausse identité aux gendarmes et le reconnaît devant le tribunal en déclinant son véritable nom. Très poli, paraît-il, il explique pourquoi : « La panique, Madame la présidente. » Notre jeune paniqué est en licence de sociologie et revendique un mode de vie alternatif… Pour ces deux jeunes menteurs, ce sera un mandat de dépôt et une détention de trois semaines. Ils ne s’y attendaient pas. La jeune femme fond en larmes et ce n’est apparemment pas du cinéma... Atterrant. Comme si les écailles tombaient des yeux de ces extraterrestres.

Autre date, autre profil. Ce 4 mai, derrière le sympathique gendarme qui barre l’entrée de la salle, une femme est très attendue. Hager Ameur, 38 ans, s’est agrippée à un pompier, occupé à éteindre un feu durant la manifestation, avant de le frapper à la tête. Les images de l’agression ont fait le tour des réseaux sociaux. Elle s’est enfuie, a été rattrapée plus loin. Originaire de Seine-Saint-Denis, selon Le Figaro, elle s’est prise en photo elle-même lors du premier tour de l’élection présidentielle munie d’un bulletin Mélenchon avant de s’improviser médecin volant, donc, ce 1er mai. Ancienne gilet jaune, anti-passe, anti-vax, déjà connue pour des violences en 2020 et 2021, elle a refusé de s’exprimer durant sa garde à vue. Toujours en garde à vue, elle fait l’objet d’une enquête pour « violences sur personne chargée d'une mission de service public », « outrage à personne dépositaire de l'autorité publique » et « rébellion ».

Hager Ameur risque trois ans de prison et 75.000 euros d’amende.

C’est cette France qui joint son vote à celui des banlieues islamisées pour porter Mélenchon au pouvoir. Une France qui brûle, casse, détruit au sens propre comme au sens figuré, une France qui pourrit la vie de nos concitoyens, donne de notre pays une image désastreuse à l'international et pleure comme un enfant devant les conséquences de ses actes.

Marc Baudriller
Marc Baudriller
Directeur adjoint de la rédaction de BV, éditorialiste

Vos commentaires

78 commentaires

  1. Les Juges de cette nouvelle Obédience civilisationnelle, moralisatrice, va les sermonner, leur demander pourquoi ils ont fait ça, promettre de ne plus recommencer, et les renvoyer avec une peine insuffisante pour ne pas aller en prison. Il parait que la prison fabrique des délinquants !! Que sont ils, s’ils n’y sont jamais allés ? ! De plus en plus de victimes, collatérales d’une politique d’Hadès dieu des enfers….2 guerres en 1 quinquennat et la guerre civile est déjà là.

  2. Autrefois, on les auraient envoyés passer six mois dans un Bataillon-Disciplinaire de l’Armée-d’Afrique !

  3. Comme disait mon grand-père, un héros de la Grande-Guerre, celle que préférait Georges Brassens : « Il y a des stocks de coups-de-pieds-au-cul qui ne sont pas utilisés ! »

  4. De grâce, pas d’amalgame !
    Je suis également anti-pass et anti-vax, mais pas par idéologie, par refus de me faire injecter une substance en phase d’essais, dont l’efficacité est sérieusement mise en doute par un de ces principaux pourvoyeur.

  5. Ce qui prouve que l’on peut lobotomiser des gens qui apparemment ont une tête bien remplie. C’est à désespérer de la nature humaine!

    • une tête bien remplie peut être mais de quoi ???? Quand on voit la manipulation mentale permanente à tout les niveaux de l’échelle de enseignante !

  6. Bravo voila que l’ on découvre que ce sont des fils à papa, des étudiants à la Sorbonne
    qui se distraits en cassant, toute la France le savait depuis des années mais là ca a le mérite d’ être écrit

  7. mais non , pas en prison , casser des cailloux en plein cagnard , encadré par des militaires !

  8. Tant qu’il n’auront pas pris au moins 10 ans d’embastillement, la condamnation de plus en plus faible ou non réalisée va les faire sourire pour recommencer, et au contraire leur apporter du galon auprès de leurs co légionnaires, pas encore pris…La République en déshérence, en déconstruction, n’a que ce qu’elle souhaite, alors que la majorité des citoyen(ne)s est muette, soumise…

  9. Quid du remboursement des dommages, dégradations et dégâts occasionnées par ces casseurs ? Je ne parle pas des amendes.

  10. les juges sont encore trop cléments avec ces types Ils devraient leurs donner au moins3mois ferme quand a l’enragée la peine maximum avec l amende qui va avec cela pour faire un exemple et calmer les futurs casseurs

  11. oui bien sûr la prison, et surtout , surtout qu’ils payent les dégâts , vous pouvez être sûr qu’ils ne recommenceront pas ! mais de cela on en parle jamais et je pense que c’est aux contribuables de payer ..

  12. Voilà le résultat de l’emprise ultra gauchiste sur la majorité du corps enseignant !! Nous pouvons nous demander sincèrement si ces enseignants sont vraiment doués de raison et méritent qu’on leur confie nos enfants. Moi je n’en suis pas sûr du tout.

  13. Les émeutes de haine contre les personnes homosexuelles ont été beaucoup plus violentes et ont donné une image catastrophique de notre pays à l’étranger : curés en soutane priant en latin, skinheads ivres morts caillassant les policiers, slogans homophobes, prières de rue avec cierges et grands croix… On se croyait au Moyen-age. Sans parler des millions d’euros de dégâts et des centaines de policiers blessés.

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