Attentats commis, attentats déjoués, islamisme : soyons révoltés !

Tuer au nom de l’islam n’a rien à voir avec lui...

Les mêmes causes produisent les mêmes effets.

Il y a quelques jours à Marseille, deux jeunes femmes ont été égorgées en pleine rue par un mahométan d’origine tunisienne qui s’est souvenu de la pratique barbare du « sourire kabyle », laquelle avait efficacement fait ses preuves durant la sédition algérienne de 1954-1962.

Au même moment, dans le XVIe arrondissement de la capitale, la police mettait la main sur des bonbonnes de gaz équipées d’un dispositif de mise à feu situées au pied d’un immeuble. Par un curieux hasard de l’actualité, ce lundi, devant les assises spéciales de Paris, débutait le procès d’Abdelkader Merah, frère de l’ignominieusement célèbre Mohamed, accusé de « complicité » dans l’attentat perpétré par celui-ci contre une école juive à Toulouse en mars 2012.

Et sans bruit, la presse quotidienne régionale, via Le Courrier picard (1er octobre), nous apprend, au cœur de cette sombre nuée noire-verte, que le chantier de la future grande mosquée d’Amiens a "progressé cet été ; 8.200 m2, une façade de 5 mètres de haut et un minaret de 30 mètres." "L’association a pu acheter le terrain de 4.000 m2 “170.000 euros hors taxe à la ville”", précise Ahmed Assal, le président de l’association cultuelle et culturelle des Français musulmans de Picardie.

Tous ces événements rapprochés sont étroitement liés car ils nous rappellent l’omniprésence palpable et visible d’un islam qui nous frôle dans le métro, nous croise dans les gares et les centres commerciaux surpeuplées, nous méprise du regard dans certains quartiers et, parfois, verse dans l’action violente et sanglante, sans parler des subtiles incivilités du quotidien (attouchements, insultes, menaces, rapines) dont la presse locale ne s’encombre guère à l’image des commissariats débordés.

Bien sûr, tous les mahométans vivant sur notre sol ne sont pas des terroristes, loin s’en faut. Mais certains, parmi eux, ont été, sont ou seront tentés, un jour, de passer à l’acte et de commettre l’irréparable au nom d’Allah le Miséricordieux. Et la majorité des musulmans de France, quoi qu’elle dise ou se récrie, se trouve tacitement mais nécessairement attachée aux agissements de ses coreligionnaires.

En quoi serait-ce incorrect de le dire, tant que ces crimes ignobles et lâches sont toujours commis au nom du Coran, et tant, d’autre part, qu’aucun aggiornamento sérieux et décisif n’aura été décidé par les plus hautes instances religieuses, d’Al-Azhar en Égypte à la Grande Mosquée de Paris ?

Mais il y a pire. À cette insupportable et pesante solidarité de fait s’ajoute l’impéritie criminelle de nos gouvernants entravés volontaires dans un juridisme pointilleux tout en s’ébrouant avec componction dans la guimauve "droit-de-l’hommiste".
Leur couardise et leur pusillanimité en font des dhimmis, insipides commentateurs de leur lâche impuissance, n’osant guère désigner l’ennemi autrement qu’en édulcorant sa face hideuse avec force euphémisme, litote et antiphrase.

Chez ces gens-là, tuer au nom de l’islam n’a rien à voir avec lui ! Ignorants de l’Histoire et des textes islamiques, ils s’obstinent à refuser d’affronter la réalité, celle d’une immigration extra-européenne terreau de l’islamisme, lui-même terreau du terrorisme.

« La logique du révolté est de s'efforcer au langage clair pour ne pas épaissir le mensonge universel », écrivait pourtant Albert Camus, qui considérait encore que « mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde » (Œuvres complètes, tome 1, Paris, La Pléiade, p. 908).

Soyons révoltés, c’est la seule manière de demeurer libres, et nommons sans fard le réel.

Aristide Leucate
Aristide Leucate
Docteur en droit, journaliste et essayiste

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